Planetargonautes

Cath et les chics types...

Fragile(s) eux ? Sans doute, à l'image des filaments ténus de la vie qui se croisent, se dénouent, se retrouvent dans l'élan d'une énergie en mouvement, energy in motion, ou émotion, si vous préférez...
Alors Fragile(s) ? Peut-être... mais est-on fragile(s) quand on sait donner aussi simplement autant de clés sur ses propres mystères ?
Par exemple, pourquoi tout le monde aime-t'il autant Jean-Pierre Daroussin ?
C'est un comédien avant d'être un acteur, un homme de la proximité, des planches, des salles qui vibrent ou pas, un homme de l'immédiat.
Tout en étant un faiseur de liberté et d'imaginaire dans chacun de ses rôles, ouvrant suffisamment d'espace au spectateur pour aller vers lui et interpréter le personnage tout comme on imagine le personnage d'un livre ouvert, page après page...
Pas de spectacle imposé, mais tant de couleurs et de sensations suggérées.
Même mystère révélé avec le fils de l'homme invisible, François Berléand.
Les plus beaux yeux bleus en circulation (après Lhermitte qui tient la corde, mais bon, c'est pas pareil...)

Espace, liberté, proximité, trois maîtres-mots d'une soirée de rencontres entre comédiens et saltimbanques du 2.0.
Je crois que les comédiens se sont sentis bien, si bien qu'ils ont fait la fermeture. Seraient-ils restés aussi longtemps lors d'une soirée de présentation presse et pipoles ? Je l'ignore. Je me plais à imaginer que non.
Je me plais à croire que le plaisir que nous avons eu à passer un instant avec eux a été partagé.
< Encore bisous à toi, Martin Valente, jeune réalisateur généreux et doué qui a su laisser ces talents en libertés.
Et "jeune" blogueur qui a bien tout compris aux bonnes pratiques consistant à prendre le temps de s'exprimer, s'amuser, répondre, aller vers l'autre, écouter...
Je me demande d'ailleurs jusqu'à quel point le blog n'a pas eu sa petite part dans l'écriture du film ?

Quelques scoops : François Berléand envisage très sérieusement de lancer son blog de blagues..
Jean-Pierre Daroussin me fait l'immense bonheur de revenir tourner bientôt à Marseille avec Robert Guédiguian (mais plus à l'Estaque) !!!... VinVin est le frêre secret de Mry et pour info, Vinvin va beaucoup mieux ce soir à l'heure où j'écris... ;) voir sa question du jour ICI
La musique que compose Denis est poignante et belle (ceci n'est pas un scoop)...
< Osmany est un géant en gestation... voui voui, croyez-moi sur parole... de Cath...
Idem pour Céline la Funambule de laquelle je ne décroche plus depuis mercredi !!!
La Guerrière a quelques bombinettes en réserve...à suivre  >
Martin Valente est absolument et terriblement hmmmmmm.....
Et Jean-Pierre Daroussin aussi, merde quoi !!!...
Sara Martins est un ange tombée du ciel, tout simplement...   

Encore plus de photos ci-dessous....................

tous les jours la grande chose...

C'est tout moi ou presque, si j'avais un Titi accompagné d'un Jojo puant (le truc rose en train de sécher sur un fils ci-dessous). Elle a tout, les poils qui poussent trop vite et de partout, les actes impulsifs aussitôt regrettés, les prouts vengeurs, les blancs radio devant un boulot, les moments de gloire et les instants de glaire.
Et un putain (comme elle dit) coup de crayon !
Tous les jours la grande chose, et tous les jours, je tombe de ma chaise comme un oeuf en équilibre sur une table (quelle idée...) .

Morceaux choisis.

 

oui, planter des arbres et stopper la déforestation nous protège !

La moutarde me monte au nez chaque fois que j'entends ou lis, au hasard de mes rencontres sur les sujets concernant notre "survie durable", certains "experts" déclarant grosso modo : planter des arbres et stopper la déforestation galopante génèrent encore plus d'émanations de gaz à effet de serre !... Vous êtes assis j'espère ?

En effet, leur argument est le suivant : un arbre, quand il meurt, pourrit et dégage du CO2. Belle affaire !
> Car d'abord, pour un arbre qui meurt dans la forêt, 10 sont censés le remplacer et le compenser.
> En outre, un arbre ne pourrit pas longtemps : mis en pièces et promptement digérés par insectes, rongueurs et autres petits habitants de la forêt, il se transforme très vite en aliment, habitat et fécond humus.

Donc, si on suit le raisonnement de ces braves gens, laissons à elles-mêmes ce qui restent de forêts primaires (vierges) et secondaires, vivons dans la steppe battue par les vents de l'érosion, entassés au bord de lit de rivières quasi asséchés et sales, car qui filtre l'eau si ce n'est en partie la forêt, et qui initie nuages et précipitations si ce ne sont les arbres ?
Et dans un monde en guerre permanente, enfants comme adultes, pris dans les conflits induits par la rareté des ressources. C'est déjà le cas en Afrique...

Alors, qu'est ce qui leur prend de dire ça ? Voyons à qui profite le crime tout simplement > les lobbies de l'énergie atomique, des ONG ou autres associations qui n'ont pas de programme de reforestation à proposer.
Car mettre en route des programmes de protection et de reforestation est chose longue et complexe : il ne s'agit pas de planter un arbre et de se frotter les mains.
Il convient d'identifier des sites tout autour de la planète, y compris chez nous en France.
De les faire déclarer zones protégées. D'identifier les espèces végétales et animales endémiques, d'imaginer intelligemment des aménagements entre les zones habitées par les hommes et les zones sauvages à optimiser. Des corridors pour le passage des espèces. Des centres de formation pour éduquer les locaux aux métiers d'entretien de la forêt et de gestion de pépinières. Leur redonner paix sociale, l'éducation, travail, respect, richesses.
Et garder l'oeil, pendant des années, sur de tels chantiers qui ne se déploient pas en 1 an ! Tout ça coûte de la sueur, de l'argent et du courage (on peut en mourir !), sur des années avant un retour sur investissement.
Mais à l'instar du grand-père qui plantait un chêne à la naissance de son petit enfant, le geste est ancestral et prend toute sa force pour les générations futures.

Certes, monter des éoliennes en Chine, c'est plus médiatique ! Mais alors on peut aussi arguer de l'empreinte énergétique de ces éoliennes, dans quelles conditions elles ont été produites, acheminées, installée et pour quel bénéfice réel et quantifiable ? Je cherche l'info et ne la trouve point. Est-ce pour cela que c'est une mauvaise idée ? Assurément non !

Au lieu de nous envoyer des boulets de feu à la figure, ne serait-il pas plus utile d'unir nos efforts et mettre en place tout ce qui peut aider à renverser "la course dans le mur de notre extinction" ? Car sachons-le, rien n'est idéal, rien n'est parfait.
Et si je me réjouis que la Chine adopte un jour massivement l'énergie du vent plutôt que celle du charbon, réjouissez-vous que les forêts préservées fournissent dignité et richesse aux populations locales, ainsi qu'un réservoir illimité de biodiversité au sein de laquelle nous trouverons les médicaments du futur pour soulager tous nos maux, y compris de l'esprit !

> Lire et relire l'impact de la forêt sur les êtres humains, les conflits, le réchauffement climatique, par Elodie Hanff, "Lutter contre la déforestation, un enjeu majeur de développement durable"
et "Le rôle de la forêt et les risques liés à la déforestation"

Télécharger et lire l'article : "Lutter contre la déforestation protège le climat : la protection des forêts est un outil de lutte contre le réchauffement trop souvent ignoré" Téléchargement article_figaro_11_mai_2007.pdf

Enfin, pour les planteurs d'arbre du dimanche, sachez que vos gestes, afin d'ornementer votre jardin ou une quelconque parcelle, comptent aussi ! Privilégiez les espèces endémiques (originaires de votre lieu), fuyez les immondes tuyas : il y a mille façons d'aménager des haies ombreuses de façon plus originales, et de favoriser le retour et le nichages des oiseaux, des insectes bénéfiques, des araignées, la fixation des sols, limiter les inondations....

et Dieu créa Ava...

Rebondissant sur le jeu glamour et écran noir de Sophie...., j'ai le plaisir de me présenter devant vous.

My name is Ava and deep down, I am pretty superficial... I am going to continue in French et excusez-moi si il y a des errors...
D'abord, Ava est mon vrai prénom. Je suis née dans un bled de Caroline du Nord, la patrie des champs de tabac et pas grand chose d'autres à part des paysages poussiéreux et pauvres à perte de vue.
Bien sûr, j'ai un putain d'accent cul-terreux à couper au couteau, n'ayant jamais fréquenté les bons endroits, à part les petits fermiers du coin, ravis de l'aubaine de rouler des pelles à une belle fille comme moi. Heureusement, ma grand soeur Béa qui vit à New York me paie un billet de train de temps en temps.
Mon regard vert par en-dessous et ma chevelure indomptée envoutent les hommes et je le sais.
Car non seulement j'ai une tête bien faite -même si totalement inculte pour l'heure- mais je jouis d'une incroyable vitalité.
Pas de caprices ou de dépressions chez moi. Un humour à l'acide qui tombe des lèvres les plus belles que les caméras aient jamais captées.
Bref, du haut de mes 20 ans, j'emmerde les fâcheux et je suis libre !
Après avoir été repéré parmis les starlettes montantes (je ne me fais aucune illusion sur la question), j'épouse un joyeux imbécile : Mickey Rooney. Histoire de voir si ses réparties sont aussi drôles à la vie qu'à l'écran.
Très vite, il n'est que l'imbécile que je subodorais et je l'abandonne à son sort car je "sais" que le monde m'appartient. Même si je ne suis encore pas grand chose dans l'aquarium des requins.
Mais je crois en moi, et ça, mes cocos, c'est la clef du firmament et de la propulsion aquatique !
Je flirte durant des années avec un drôle d'oiseau, à moitié sourd, à l'émotion d'écorché vif, qui réalise des choses extravagantes, toutes bombes à retardement qui lui explosent à la figure avant qu'il ne rebondisse encore plus haut.
Je suis flattée par sa jalousie, sa paranoïa, son immense fortune et le fait qu'il croit me tenir, alors qu'il ne tient que l'ombre de moi-même. Pauvre Howard Hugues !
Princesse à Hollywood, je passe sur mes nombreuses liaisons, mariages d'un jour et autres. Howard est toujours dans l'ombre, ça m'amuse et me rassure.
Et puis un jour, ma route croise celle d'un nabot, mais à la voix roulant des diamants : Frankie.
L'homme de ma vie, c'est lui, Sinatra.
L'union de toutes nos perversions et de tous nos mystères, de notre lumière et de nos âmes noires.
Le couple le plus chaud, le plus controversé et le plus glamour d'Amérique.
Ava et Frankie, Frankie et Ava !
C'est un amour tourmenté mais qui dure. J'ai le vent en poupe et les hormones au plus haut. "J'ai lancé tellement de regards sexys à longueur de pellicules, qu'il y en a suffisamment pour faire fondre la banquise...". Oui, je suis le plus bel animal du monde et ça me fait bien rigoler... !
Je passe sur tous les films que j'enchaine, sauf sur mon apogée, l'histoire de ma vie, de la bouse à la gloire : la Comtesse au Pieds Nus. Je n'y ai jamais été aussi belle et autant moi-même, la petite Ava.
Le monde est à moi, j'ai l'âme voyageuse, Europe et notamment Espagne, dans le sang et la terre de laquelle je me fonds.
C'est curieusement dans les bras du torrero Luis Miguel Dominguin que je trouve la tendresse qui me manquait avec Frank, qui reste malgré tout mon ami et mon frêre d'armes à jamais.
Je ne veux plus de l'Amérique, qui a trop mal changé à mes yeux.
Je vis une vieillesse apaisée et sereine dans les brumes de Londres. A qui me demande si j'ai des regrets ou des nostalgies, je réponds invariablement : ma vie est merveilleuse, j'ai eu de si belles amours.

J'ai envie de vous faire cadeau de cette photo, sans apprêts ni tralala....
à vous de deviner tout ce que je vous y raconte... :)
I love you

Ava

p.s. de Cath (redescendons sur terre) : je passe le flambeau à Osmany, Marcus et Manou et dernière heure : VinVin !
> "tu imagines le blog de quelqu’un de connu réel ou imaginaire, vivant ou mort et tu fais un article de ce blog. Et tu fais passer à 3 blogueurs... ou 4"

> Manou : dans la peau de Madonna ICI
> Osmany dans la peau de Muhammad Ali ICI
> Marcus dans la fumée de la cloppe à Jean Pierre Bacri ICI

On attend VinVin ;)

 

après la survie, la vie ?

Survivre à une sale maladie, telle que le cancer, ou une autre affection grave, pathologique ou accidentelle, c'est déjà ça, mais quid de la vie "après" ? Quid des années de traitements et de rééducations, bien souvent pour pallier les effets secondaires induits par les actes chirurgiquaux invasifs et mutilants, ou les traitements, radiothérapie, chimio et autres molécules "de cheval".

Les bien-portants oublient trop souvent que la vie après une "longue maladie" signifie pour certains vieillissement prématuré, ménopause précoce, problèmes sexuels, maladies cardio-vasculaires, ostéoporose, douleurs intenses voire invalidantes, cicatrisations difficiles, hypothyroïdie, dépression et diverses joyeusetés chroniques.
Survivre n'est que le premier pas dans la batterie de soins destinés à combattre la maladie ou l'accident et pas une finalité en soi.

Aux Etats-Unis, on peut trouver dans quelques hôpitaux une spécialité médicale intitulée l'ART DE LA SURVIE ou survivorship, afin de venir en aide au plan physique et au plan mental aux "survivants". Cette spécialité a été initiée et financée par des fondations, telle la Lance Armstrong Foundation pour le cancer.
J'ignore personnellement si une telle spécialité existe chez nous, mais en tout état de cause, il serait souhaitable que l'environnement humain (corps médical et société civile) adopte des pratiques et un discours autre que celui de déclarer : "estimez-vous heureux d'être encore en vie !".

Les solutions apportées sont de diverses natures : rencontrer d'autres convalescents et échanger (et décharger au plan moral, ailleurs que sur son entourage immédiat) tout en organisant des activités physiques, artistiques ou simplement manuelles ; être suivi par un psychothérapeute autant de temps que nécessaire ; être suivi et soulagé pour la douleur.
Etre pris au sérieux ! Faire revenir la force, faire reparler la vie.

La douleur, encore et toujours. Certains médecins disent qu'il faut se faire une raison, "s'habituer".
Je dis, quant à moi, qu'il n'est pas naturel de vivre avec la douleur signalant que la vie dans le corps et dans l'esprit, en souffrance, ne passe plus.
Et vous comprends si vous avez envie d'étrangler le prochain toubib qui vous sort un truc pareil...
On n'a qu'une vie et rien à faire de vieux principes judéo-chrétiens ! Il existe des soins alternatifs : telle la sophrologie et autres spécialités afin de soulager celles et ceux qui n'en peuvent plus d'ingérer 30 pilules différentes par jour puis errer dans "le coltar" en permanence... Prise d'hormones, sexologie, etc... afin de retrouver belle peau, bon poil, bon plaisir.

Si rien n'est plus jamais comme "avant" -notamment en raison du cheminement moral du malade qui réalise le prix de la vie, le prix de son courage, le prix de chaque chose et en sort transformé- il me semble que proposer une vie "la plus normale" possible doit entrer à part entière dans le protocole de guérison.

Personnellement, je n'ai pas encore connu la grande maladie, le sale accident, l'implacable douleur, dans le corps et dans l'esprit, mais les reconnaît dans les yeux et les mots de mes très proches, à qui j'adresse toute ma tendresse. La prise de parole est essentielle. Il faut oser, il faut dire..

> Dans mes ballades blogueuses, j'aime aller me perdre chez MarieD dont les évocations de la maladie et du corps sont magnifiques... et chez Béa pardi ! et j'en oublie...
> Oeuvres de l'immense Frida Kahlo....

solidaires lors de la journée mondiale de l'environnement

Le 5 juin, c'était la Journée Mondiale de l'Environnement, initiée par l'ONU.
Certes, à l'instar de la Journée de la Femme, on peut se demander à quoi bon ces beaux effets d'annonces s'il n'y a rien de concret, en amélioration visible et pérenne ?
Plutôt que de me poser 36000 questions sur le "pourquoi" et le "comment", je me suis engagée depuis quelques mois auprès de l'Entreprise EcoAct et ai participé, sur le terrain, à une opération de réhabilitation des Berges de Seine, dans le Val d'Oise, ce mardi.
Une superbe journée de rencontres avec les salariés de General Electric (Money Bank, Facto et Real Estate), qui n'ont pas chômé : ramassage de détritus extravagants (en nature et en taille) et élagage, afin de permettre ensuite une réhabilitation et un aménagement des berges pour la faune et la flore endémique mais également une meilleure qualité de vie pour les riverains !

Personnellement, je me suis régalée entourée de gens enthousiastes, de-bonne-humeur-non-stop, efficaces et n'ayant pas peur de se mouiller le t-shirt et les pieds !
Pour certains, c'était un "baptème du feu du nettoyage de la belle nature".
Tous sont réellement engagés et soucieux de passer l'info, notamment auprès de leurs enfants. Nombreux sont ceux et celles qui déplorent que l'environnement n'ait toujours pas sa place dans les écoles de notre pays !
Leurs témoignages en ligne ICI.

Une telle ambiance régnait que les médias ne s'y sont pas trompé et ont donné à cette journée une abondante couverture, dont un 20h sur TF1 :)

05.06.07 - TF1 - ECOACT
envoyé par Catherine_Wendell

EcoAct a rempli sa mission : faire coexister le monde des entreprises et le monde associatif (notamment dans le domaine de la réinsertion professionnelle des personnes en galère), et proposer des actions s'inscrivant dans la durée afin d'apporter des solutions, en profondeur, aux problèmes environnementaux et sociaux.
Par exemple, pour cette journée qui fait partie d'un programme sur deux ans, General Electric finance le programme dont EcoAct est le maître d'oeuvre. L'entreprise EcoAct reçoit et réparti les fonds auprès des associations sur le terrain.

Si les entreprises privées s'impliquent largement dans l'amélioration de l'environnement social et environnemental, cela ne peut aller que dans le bon sens, en permettant aux salariés de prendre conscience des problèmes et des solutions possibles et en étant exemplaires auprès de leurs différentes parties prenantes.

le personnel de GE Money Bank entourant Clara Gaymard, Présidente GE France

ego-logie

Cacophonie durable... par Strip & Tripette

 

Ocean 15 au Disneyland Paris

Un dimanche matin blème, qui ne dit rien de plus, soleil ou orage ? Elle entend sonner le réveil, son estomac se noue. Toute la solitude d'un lever-tôt quand la banlieue dort encore. Café devant Jean-Pierre Elkabbach et son truc littéraire depuis la Bibliothèque Médicis. 8h13, départ de la banlieue ouest via le seul train possible. Pas un chat en vue. Arrivée à la Défense et achat d'un aller-retour pour Marne-la-Vallée. Qu'est-ce que c'est cher, bon dieu ! songe-t'elle...
Stop à Châtelet où elle doit retrouver Cédric, pour le coup en vue ce jour-là. Bien sûr, personne. Elle va au bout du quai, s'assoit dans l'ombre et guette.
Cédric finit par arriver à pas feutrés tout en pianotant comme un fou sur son cell phone. Il redresse le nez et l'avise. Elle se lève, mais au même moment, le voici intercepté par plusieurs individus, dont une mystérieuse jeune femme blonde, nom de code MissBBB.
Cédric annonce qu'il a prévu du renfort, car un coup pareil, ça risque d'être plus difficile que prévu. Mathias se pointe à son tour, visible de loin, tout en vert et blanc. Un dressing code qu'il revendique afin de "tromper l'ennemi" déclare-t'il en peignant sa mèche avec les doigts.
Elle est rassurée sur la nouvelle tournure des évènements, Mathias et Cédric paraissent tellement sûrs d'eux. D'autant que d'autres comparses familiers rappliquent, dont les "anciens", Cyril et Charles, mystérieusement alertés par Cédric qui épluche avec fièvre un papier sorti de sa poche revolver : une liste de noms. Amis ou ennemis ? Hommes à abattre ou listes de planques ? 
Les autres filles sont là aussi. Des pros : Adèle, DeeDee, Marion, Mathilde, Zoé. L'heure tourne !
On attend encore un peu. Fanny, l'un des cerveaux dans le métier, et les deux jeunes jockeys qu'elle nous a promis et dont ce sera le baptême du feu.
Et puis "le matos" surtout, sans lequel rien ne sera possible. Il arrive enfin, dans une valise à roulette péniblement tracté par Greg. Mazette, le coup est plus gros que prévu, puisque nous sommes 15 plus les deux bleus.
Il est plus que temps d'embarquer direction plein Est, à grande vitesse. Mais tout soudain, la machine s'enraye. Le train stoppe brutalement à la surprise des 15 qui se voient contraints à changer de véhicule.
La tension, assez peu perceptible jusque-là, monte d'un cran et Mathias se met à émettre un arôme acidulé, comme une fraise Tagada. Elle et les autres descendent sur le quai et piétinent devant l'autre rame, devant repartir beaucoup plus tard. Or, la sonnerie leur vrille le tympan immédiatement, qu'est-ce donc que cette diablerie ?
On arrive à destination. L'horaire est explosé. Elle ignore si elle va réussir à garder son sang-froid, d'autant que Cédric annonce que d'autres doivent encore rejoindre le gang : Mathieu, Brian et Ariel. Bon, pas de panique et tout le monde à son poste.
Mathias, Adèle et elle partent en direction du point stratégique "Aerosmith". Les autres s'éparpillent. Ils savent ce qu'ils ont à faire, au détail près. Jouer les freakin' tourists, se descendre un jus, faire une pause-pipi sous l'oeil indifférent des caméras. Opération Aerosmith réussie avec la neutralisation d'un trio d'aliens, camouflés, les pauvres, derrière des perruques grand siècle.
Le gang se reforme avec discrétion. Opération Armageddon bien menée également. Ouf ! Mais visiblement plus laborieuse à voir les têtes des autres. Le soleil tape. Il est temps de penser à recharger les accus. Et recharger les accus pour le gang en campagne signifie manger rapidement du gras et du sucre tout en buvant un soda à l'Aspartam : se donner du coeur au ventre tout en gardant à l'esprit l'ingratitude de la vie...

Equipés de leur arme de dissuasion massive, les 15 tentent de s'inflitrer au sein de la zone interdite. Mais il leur faut d'abord neutraliser un garde blindé d'inertie. L'obstination et la duperie sont leur fort et aidés par une belle espionne-imagineuse, Beth (en sosie de Cécilia Sarkozy), ils parviennent au coeur vibrant du tout nouveau programme pour en voler les meilleurs moments, court-circuitant par la même occasion la presse mondiale.
En voici quelques extraits : Crush's Coaster-STOP-embarquement vers abysses-STOP-frissons intégraux dans carapace tortue marine-STOP-requins-médusés-Nemo-STOP-expérience dupliquée-STOP-confirmation-STOP-c'est de la balle-STOP-Cars-STOP-assurément mieux que ça a l'air-STOP-grosse vraie bonne marade-STOP-attention digestion-STOP-... Une caméra cachée ICI
Voouuuuu, ça plombe grave, mais les 15 sont aguerris. Nouveau Split. Elle se retrouve seule à devoir mener à bien une mission très spéciale : passer par un assaut et une remontée de la queue babélienne du Space Mountain 2 puis identifier Mister PRLand. Lui, ami ou ennemi ? Une seule façon de le savoir : va-t'il résister ou exploser, tel un cristal, au cri spécial ? Il résiste, à peine. Test concluant malgré tout.
Après une grosse pitrerie médiatique digne du Festival de Cannes, tout s'accélère : Pirates, Indiana Jones, Goules et Fantômes.
Les uns après les autres, les agresseurs sont neutralisés et les lecteurs également.

Il est temps de conclure ce récit à présent que les 15 intrus ont été proprement  casés dans un "dimanche chez Disney", à savoir :
- Cécilia Sarkozy (compte pour 2)
- Vert et blanc (compte pour 2)
- Tagada (tsouin tsouin)
- Festival de Cannes (compte pour 2)
- Médicis
- Jean-Pierre Elkabbach (compte pour 2)
- Littéraire
- Arme de Dissuasion Massive (compte pour 3)

Cédric, you are a boss!

interdit au hommes ? hum, pas sûre :)

N'ayant pas de rubrique "Cath-sa-vie-son-oeuvre", c'est un jeux de piste en forme d'interview que je vous propose aujourd'hui, dont je donne, comme d'hab'  toutes les réponses à l'avance ;)
L'exercice est précieux car les questions pertinemment posées par Emmanuelle Lux, sur le blog Interdit aux Hommes, permettent de re-checker mes fondamentaux et l'influence que les passants de la Planète ont imprimés, réactions après réactions sur ce corps vivant et libre qu'est le blog.
Le blog, une danse à plusieurs ? et bien pour moi OUI à 100%.

Voici l'ITV et merci encore Emmanuelle pour cet échange !

- la premiere fois où vous avez pensé à ce blog, c'était quand ?
Hummm... fin septembre 2006, j'ai sérieusement parlé "blog" avec quelqu'un qui n'y connaissait rien (mais déjà plus que moi !) et m'a fait part d'une table-ronde sur le sujet, animée par une fille, Sophie Kune.

- comment est née cette envie ?
Je bûchais à l'époque sur un projet de site internet pour l'amicale des anciens de ma boîte de NTIC, et avais une forte envie de m'exprimer et d'échanger, en mots et en images (étant très sensible à l'iconographie de qualité, aux chouettes mises en pages, et à des milliers de sujets divers).
Sophie m'a donné quelques précieux conseils et surtout fait comprendre qu'un blog, c'est immédiat et si simple quand on a une totale urgence à entrer en contact avec le reste du monde !

- pourquoi l'avoir appelé ainsi ?
Planetargonautes, bien sûr, la Planète sinon rien, Jason et la Toison D'Or, les Argonautes, aventuriers et découvreurs. Audacieux et pionniers. Tout ce que j'apprécie chez les autres et dans l'existence. Pas de thématique bien définie. Je suis toujours un peu embarrassée quand on me pose la question... Blog perso, donc...

fidèle couillon

Je les ai grosses comme le monsieur, à tel point qu'on peut rouler avec. Quoi ? J'en ai marre d'être prise pour une naze parce que j'ai le malheur d'appartenir à la catégorie des "clients fidèles", ces gogos qui versent une larme au moment de fermer un compte ou de résilier un abonnement. 
Ma dernière rumination vengeuse va à l'encontre de la société ING (la pin up avec des poches partout, du vinyl orange, en 4X3 sur tous les murs de France) qui a décidé de percer à vif mon ulcère. Ciao buena notte !
Aujourd'hui, ING, le "super livret épargne orange" de mes tifs, me verse une misère (moins que  l'écureuil) tout en oignant les nouveaux clients de mille grâces : et des taux à 6% pendant 6 mois par ci, et des offres de bienvenues et de parrainage par là. 
Ils sont bien d'accord pour me "faire bonus", mais uniquement si je verse de l'argent frais. Or l'argent, par chez moi, il n'est ni frais, ni d'avant-hier et il ne me saute pas à la figure depuis le pas d'un cheval. Où est-ce que d'ailleurs je pourrais bien trouver un cheval par ici ???

Je vous vois d'ici me répondre, hé pomme-à-l'eau, qu'est ce que tu nous gaves avec tes histoires d'épargne à trois balles ? Tout en oubliant que vous aussi, vous vous faites avoir en beauté par toutes sortes de marques, plus occupée à recruter de nouveaux clients qu'à chouchouter son fonds de commerce : les braves neuneus que nous sommes !

Je ne veux pas vous grapoutanisser le moral de si bon matin, mais vous invite à me dire si la création d'un collectif du client fidèle et cocu vous amuserait, avec bannière, buzz et tout le bazar. Histoire de leur faire comprendre, à ces fondus du CRM (customer relation management, yeah !) qui ont fait les z'écoles que leurs fidèles clients sont leurs meilleurs ambassadeurs...
s'il leur en reste encore !

Pour ceux qui doutent... lire ci-après >

sortie le 20 juin

Ca me plait trop, cet avant-goût savoureux du film Fragile(s)...
Je sais, pfffffff, je vous tanne avec mais quand on est séduite... pas vrai ? !

Découvrez ou redécouvrez l'interview de Denis et de Martin Valente, le réalisateur, ici.

Et la toute nouvelle bande-annonce, à peine sortie de la chauffe, "il y a 3 musiques à moi dedans (un indice : tous les morceaux non chantés !)" dit Denis.
Dans l'ordre, 5 étoiles au chien jaune et au bébé (drôlement zen, le bébé !), un nombre infini de tendres pensées à Jacques Gamblin (lui aussi, j'aime trop, re-pfffffff), et très soft-iti-light-tendre-belle musik de Denis.
 

Fragiles_bande_annonce
envoyé par denis_music

célibataire, c'est du bleu et pas du blues !

Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai connu de grandes plages de célibat dans ma vie, mariée tard, divorcée et remariée après un bon délai de carence, mais avec pour la vie beaucoup d'appétence et sans la moindre abstinence >>>>> j'ai a-do-ré !!!
Oui, bon, d'accord, il y a eu les bleus d'usage, les regards en biais des copines mariées et pouponnantes qui du jour au lendemain ne téléphonent plus, de trouille que je ne pique leur jules ! Ou celles qui ont tout fait pour me coller avec "le" copain incasable, Monsieur Du Long Bec, qui à 28 ans sentait déjà le rance....
Célibataire, je trouve ça super cool et vous jure que si je n'avais pas télescopé "Mon Petit Prince Adoré", et bien, je continuerais à nager dans les bulles de l'indépendance totale.
Je viens de rencontrer une nana super sympa, une Cathy, heureuse en couple, mais en son temps, elle aussi, célibataire comblée et fière de l'être !
Et dans la foulée de Cathy, un concept et un produit que j'ai trouvé trop chou, tendre et dans l'air du temps : le Singelringen.

Wasistdas ? un bijou unisexe, plus précisément un anneau de célibataire ! Symbolisant le célibat assumé et heureux de son porteur. Cet anneau d'argent et d'acrylique turquoise porte un numéro unique gravé permettant de rejoindre la communauté mondiale et d'étoffer son carnet d'adresses.... ?!!

Comment ça marche ? super simple. Primo, on achète sa bague sur mesure sur le site www.singelringen.com et on la porte hautement (elle est belle, ce qui ne gâche rien).
Ensuite, le numéro gravé dans la bague permet de s'enregistrer gratuitement sur le site, et obtenir une page perso et une adresse mail, histoire de communiquer avec les autres singelringen. Clairement, comme tout ce joli monde est sur la même longueur d'onde (célibataire, hétéro, gay, avec ou sans enfants, fun, rires, fiesta et sens de la communauté), il y a des chances que ce soit tout sauf Meetic... hum hum...
Johan, le patron suédois de Singelringen, qui a tout compris à tout, propose également aujourd'hui de parer son toutou avec un collier et une laisse Singelringen. Hé hé ! C'est sûr qu'un chien au look un rien poilant c'est encore le meilleur moyen de rencontrer du monde au coin de la rue ou dans un café... méthode testée et éprouvée par Cath du temps de ses deux carlins :)

Snif :( je n'ai pas pu tester pour des raisons bien compréhensibles (casée et pas de chien pour l'instant), mais lance ici un appel aux "singles" prêts à se lancer dans l'aventure et nous faire un feed-back de leur "expérience en bleue" ?   

Qu'on se le dise une fois pour toutes : célibataire ne signifie pas être désespéré, entrer dans les ordres ou raser les murs. Aujourd'hui, rien n'est plus figé, et de moins en moins et les célibataires affichent la couleur !

Si je vous parle de tout cela, avec mon coeur, c'est parce que j'aime bien battre en brèche les idées reçues à la gomme, ai été longtemps célibataire et que flûte, on n'a qu'une vie...
L'idée de l'objet de reconnaissance et de création de liens est si bonne que j'aurais bien voulu la réaliser moi-même... re-flûte !

breaking news ! Cathy me propose un 'tit concours : écrivez, imaginez, délirez dans un billet expliquant "pourquoi votre vie en solo vous convient parfaitement, et à quel point on peut se sentir bien, seul(e) ou accompagné(e) autrement " > Les 5 premiers billets bien roulés, postés sur vos blogs et linkant ce post gagnent "ZE" bague + seront publiés sur le site www.singelringen.com (*)

Allez, à vos plumes, et moi, re-snif :(

talentueux crayons + sons de talents = BD Music

Une découverte allumée au tout dernier Salon du Livre, à l'angle de deux allées : un espace de fous, crachant mille notes de musiques, fumant de mecs en train de gratter de la BD (crayons gras, encre de chine, aquarelles, feutres) : le stand de Nocturne, société productrice de BD Music.

Lestée de CDs et stylo à la main, voici une 'tit interview du boss de la collection Bruno Théol. Au passage, un grand merci à Michel Pilot et Arielle Berthoud pour leur gentillesse et leur aide !

Cath : "Superbe idée que ces albums de BD sur la vie des grands du jazz et du blues accompagnés de doubles CDs. Une bonne façon de connaître enfin des morceaux d'existence de nos idoles, pour les plus ignares d'entre nous dont je fais partie.... Alors, comment as-tu démarré cette aventure ?"
Bruno : "On s’intéresse beaucoup au jazz chez Nocturne, autant au jazz d’aujourd’hui qu’à l’histoire du jazz. Or le jazz du passé a longtemps été présenté dans des séries budgets sans soin ou dans des collections formidables comme Masters of Jazz, mais réservées à des spécialistes.
L’idée d’allier le jazz et la bande dessinée s’est imposée pour plusieurs raisons : les histoires de flic, de pègre et de vie nocturne sont facilement liées au jazz et il existe un lien non expliqué entre les lecteurs de BD et les amateurs de jazz.
D’autre part, l’introduction de la bande dessinée pour parler de jazzmen, le plus souvent morts depuis quelques années, à une génération qui ne les a pas connus et qui n’a aucune chance de les entendre sur les antennes de radio d’aujourd’hui, avait l’avantage de les rapprocher d’un univers plus contemporain.L’objet est donc de rendre la musique de jazz plus accessible à des générations nouvelles qui ont plutôt un rejet de ce qui est ancien et non accessible."

Cath : "Comment travailles-tu avec les auteurs de BD ?"
Bruno : "A l’origine, nous avons réuni des dessinateurs totalement inconnus. Pour certains, il s’agissait même de réaliser leur premier album. Ce choix de nouveaux dessinateurs est dangereux, parce que l’on pourra nous reprocher dans certains cas, des maladresses ou de l’immaturité, mais il nous a paru le bon choix, parce que  le marché de la bande dessinée ne permet plus aujourd’hui aux jeunes talents de s’épanouir.  Il n’y a plus de magazines comme Pilote qui pouvait donner leur chance tout au long de l’année, à de nouveaux dessinateurs, de s’exprimer et d’entrer dans le monde fermé des dessinateurs publiés.
Aujourd’hui, nous souhaitons que la collection BD MUSIC soit aussi ce lieu d’expression où nous donnerons leur chance à de nouveaux talents, quitte à prendre des risques sur certaines réalisations.
Les résultats démontrent que nous avons eu raison de faire confiance à ces jeunes talents.
Nous conserverons un œil attentif sur de nombreux jeunes dessinateurs que nous publierons et en même temps, nous avons déjà ouvert la collection à des talents confirmés :  Eric Cartier, qui a réalisé Sonny Terry & Brownie McGhee et un album reggae « Roots & Dubs » et qui dirige aussi les collectifs comme les « 50 Years Around The Rock » où ont participé Margerin, Cromwell, Crumb, Pinelli, Yoann, Jean Claude Denis, Charles Berbérian, Denis Sire, Mourier, Frank Le Gall, Solé, Mezzo, Shelton, Chauzy, Plessix, Ben Radis, Rabaté, Bézian, Annie Goetzinger, etc.."

typologie de Jung, mieux vous connaître ?

Ayant passée récemment un test de Typologie de Jung (indicateur de profil personnel et professionnel), je me suis retrouvée être une "ENFO" pur sucre :)

La Typologie de Jung permet d'évaluer objectivement les champs de performances et de compétences majeurs de chaque individu, grâce à l'identification de ses "méthodes de fonctionnement préférées".
Basée sur 4 échelles de préférence, chacune étant composée de 2 pôles opposés, elles rend compte des différences entre les personnes qui résultent de :

- la source de leur énergie = Extraversion versus Introversion
- leur recueil et traitement de l'information = Sensation versus INtuition
- leur façon de prendre des décisions = Pensée (ou Thinking) versus Sentiment (ou Feeling)
- leur type d'organisation = Structuration (ou Rightness) versus Flexibilité (ou Opening)

Alors, par exemple, être "ENFO", Késako ???
Mes pôles de préférence :
- Source d'énergie = Extraversion
- Façon dont je traite l'information = iNtuition
- Comment je prends mes décisions =  Feeling 
- Mode d'organisation = Opening

Lors d'une typologie de Jung, les modes de fonctionnement (dominant, auxiliaire, tertaire et inférieur) sont également évalués et analysés, afin de déterminer les potentiels. Cette question est suffisamment dense et passionnante pour mériter un billet à elle seule, à suivre sur le sujet... 

Pour l'heure, je vous propose de faire, vous aussi, votre profil personnel et professionnel de Jung afin de mieux évaluer vos taquets
(!!! d'abord prendez connaissance des définitions en suite de note, ainsi que de ce lien !!!)

> Attention : il n'y a ni "meilleur", ni "mauvais" profil dans cette typologie.
> Chaque type a ses propres forces et ses propres faiblesses.

Notez également que les pôles de préférences peuvent s'inverser afin de s'adapter à une nouvelle situation ou au terme d'une crise. Par exemple, d'une source d'énergie introvertie, je suis passée de façon marquée à une source d'énergie extravertie au début de ma vie professionnelle... 

Allez, hop, quels sont vos pôles de préférence ? >>>

life on mars....

A-quoi-ça-sert-le-wouèbe...
Les filles sont des filles. Elles savent dire ce qu'elles veulent, non ? Avant elles le criaient à leurs voisines en étendant la lessive. Maintenant elles se l'annoncent, à la fraîche, sur Internet.

DolceVita911 à NoHo666 : 
"Ne t'étonnes pas de ne plus voir les moustaches du chat, l'article était prévu pour demain, et une erreur de date l'a fait mettre en ligne trop tôt... Blonde je suis, blonde j'étais, blonde je resterai."

Noho666 à DolceVita911 :
"Te bile pas... Le nombre de moustaches et de flots de poils en bouts de queues ciseautés par moi aux mains d'argent, je te dis pas. Le problème, c'est que ça ne repousse jamais bien droit."

 

 

... arf... devinette... froid, tiède, bouillant... c'est qui qui cause ?

unique : handicap ou bonne affaire ?

"La plupart des familles de notre quartier comptait deux ou trois enfants.... les familles de six ou sept enfants étaient rares, les enfants uniques plus encore....
Petit, je ne supportais pas le terme de fils unique.... Cette expression était comme un doigt tendu vers moi pour me dire : tu es un être incomplet. Dans le monde où je vivais, il était communément admis que les enfants uniques étaient gâtés, faibles et terriblement capricieux. C'était là une sorte de loi divine et naturelle, du même ordre que les vaches donnent du lait... C'est pourquoi je détestais qu'on m'interroge sur la composition de ma famille. Je savais que, dès qu'il aurait entendu ma réponse, mon interlocuteur se dirait : ah, c'est un enfant unique ; donc ça ne fait aucun doute, il doit être gâté, faible et terriblement capricieux. Ces réactions stéréotypées me blessaient, je les connaissais sur le bout des doigts, jusqu'à l'écoeurement."
Haruki Murakami, "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil".

Moi-même, enfant unique, fille d'un père et d'une mère, tous deux enfants uniques. Ca va bien, merci ;)
Si j'avais eu un enfant, le nombre un se serait imposé à moi également. Sans autre façon...
Vous avouerais-je que j'ai aimé être cette "unique" au coeur d'un univers peuplé de fratries, bien souvent tourmentées à mes yeux d'enfant protégée à jamais d'un(e) autre avec lequel composer et partager l'amour exclusif des parents ? 

Certes, toute seule, il était épuisant d'ouvrir une à une les portes de la vie et sauter les obstacles, sans aucun renfort, face aux adultes. Il était également difficile de décrypter les autres enfants, mes "pairs", alors que j'évoluais naturellement dans un monde d'adultes.
Comme Murakami, j'en ai entendu des commentaires oiseux. Encore et encore. Mais au contraire de lui, je m'en moquais car la situation me convenait.
Je tirais même une certaine fierté de cette singularité, sentiment déplacé puisque je n'y étais pour rien !
Mais la présence d'un frêre ou d'une soeur ne m'a jamais manqué. Comment connaître le manque d'une chose dont on ignore tout ?
A contrario, j'ai de la peine à comprendre, chez les autres, que frêres et soeurs ne soient pas toujours comme les doigts d'une même main... On idéalise sans doute ce qu'on ne connait pas...

Et vous, les ami(e)s, votre univers est-il unique ou pluriel ?
Avec vos soeurs, vos frêres, comment cela se passe-t'il ?
Et les enfants ? Ils s'entendent, se foutent sur la gueule, s'ignorent, se soutiennent ?
Et qu'avez-vous à dire, pour de vrai et sans fioritures, au sujet des enfants uniques que vous connaissez ?
Bref, toute ouïe je suis, tant ma curiosité est grande !

Un article de Famili très intéressant sur le sujet ICI

attention.... ? fragile(s)

Vive le 2.0 et les bonnes rencontres : Denis ! Son blog 'ART DESIGN BY' regorge de ressources infinies, réalisations graphiques, multi-média et musicales de grand talent, photos et histoires vraies à la limite du "fou", concours originaux pour gagner, en vrai, un chouette cadeau.
Le dernier en date : déclarez votre amour sans jamais dire "je t'aime" ou "amour" >>> courez-y voir !

Denis est créatif et passeur d'idées. Et fidèle en amitié. J'aime... ooouuupss, c'est pas bon pour le concours ça ! ;)

Nous avons immédiatement évoqué le film FRAGILE(S), dont il a réalisé le BLOG ou 'carnet de tournage' ICI.

Denis à Cath : "Tu l'a remarqué, cette aventure est un avant tout "personnelle", c'est effectivement le carnet de route du réalisateur.
Je te raconte donc la petite histoire... Mais, tout d'abord la genèse...
Martin Valente, le réalisateur, et moi-même, Denis Mériaux, sommes amis d'enfance (depuis le bac à sable !) Nos trajectoires toujours en parallèle depuis l'adolescence, lui d'abord avec l'écriture et moi ensuite avec la musique. Nos chemins se rejoignent sur le territoire de l'image quand lui a commencé à écrire des scénarios, filmer, alors que je finissais des études d'art plastique.
Son premier film sort en 2004 : Les Amateurs, avec Lorant Deutsch, François Berléand, Jalil Lespert...
Je compose alors avec ce film, ma première bande originale.
J'avais déjà oeuvré sur le premier film en faisant le site internet, cette fois-ci je voulais quelque chose de simple, qui puisse se mettre à jour régulièrement, rapidement, et surtout communiquer avec les internautes.
Je me suis donc naturellement tourné vers le blog...
Mes connaissances en webdesign m'ont permis de créer graphiquement le blog et ensuite de gérer
toute la partie technique. Petit détail important, c'est mon premier blog ! J'ai choisi la plateforme Typepad, je ne suis pas déçu. Ce qui m'a permis d'ailleurs, de rencontrer MRY blogueur émérite !!

Donc nous voilà partis en début de tournage, mois de Juillet 2006, dans l'idée de faire un carnet de route du réalisateur, lui sur le terrain et moi en base arrière, recevant toutes les infos au fur et à mesure ; sans aucun soucis de promo, sans même chercher à nous démarquer de ce qui se fait ailleurs, juste rester vrai, c'est en même temps une échappatoire pour le réalisateur, qui écrit régulièrement ses billets d'humeur, et qui m'a dit lui-même que cela l'avait aidé à passer les moments difficiles.
Je pense que toute l'équipe y est passée !

Voilà, il restera une trace écrite de l'aventure, c'est ce que nous voulions, nous en ferons peut-être un livre, qui sait ?"

Pitch : Tourné au Portugal et à Paris, six vies, six personnages, vont se croiser, se réunir, s'abandonner, se retrouver alors que rien ne les prédisposait même à se rencontrer.Pourtant, un lien existe entre eux, tous. Les petits riens, les solitudes, les hasards du destin vont se charger de le leur rappeler...

Avec à la réalisation, au scénario et aux dialogues : (ci-contre) Martin VALENTE > à découvrir ici.

Et une "main d'acteurs" qui comptent parmi les plus belles étoiles dans mon ciel cinématographique...
Jean-Pierre DAROUSSIN, Marie GILLAIN, Jacques GAMBLIN, François BERLEAND, Caroline CELLIER, Sara MARTINS !

Production : Pauline DUHAULT /ELIA FILMS et distribution : BAC Films

L'interview de Martin Valente ci-après >>

je suis vert et je bois pour la Terre

Je suis sympa, fréquentable, passionnant, amusant, j'aime les animaux, les gens, l'air frais et les bons plans.

Qui suis-je ?
Vers quoi bichè-je ?
Dans quelle conjecture badaudère-je ?

 
Réponse ICI

poison d'amour

by Strip&Tripette....

la mobizen attitude, yeah !

Une offre innovante de "voiture à la carte" à Paris...
Une fois n'est point coutume, je fais ouvertement un peu de pub à trois garçons dans le vent qui ont décidé de se lancer dans la grande et périlleuse aventure de l'entreprise / secteur "services à la personne".

Comme c'est un domaine qui a le nez en poupe, outre une intelligente proposition de compensation d'émission de CO2 (l'acronyme maudit qui fait pleurer les ours polaires sur la banquise en fuite), souhaitons longue vie et heureux développement à Nicolas, David et  Arnaud, co-fondateurs de MOBIZEN.

Le principe ? Pourquoi posséder une voiture quand on peut en avoir une dès qu'on en a besoin... et sans s'embarrasser d'aucun tracas !
L'ambition ? Changer notre comportement et notre rapport à l'automobile. Ce système de "voiture en temps partagé" permet de remplacer 10 voitures individuelle pour chaque "voiture à la carte" !

> La mobizen attitude c'est d'utiliser des voitures à l'heure.
> Le mobizen style ce sont des Mercedes classe A stationnées dans tout Paris, disponibles 7j/7, 24h/24.
> La mobizen simplicité commande aux voitures de s'ouvrir d'un simple geste grâce à la zencarte de membre.
> La mobizen clarté c'est 9 € de l'heure tout compris : carburant, assurance, parking.
> Le mantra de mobizen : vous ne payer que ce que vous utilisez, sans mauvaise surprise.
> Et sur la mobizen planète, les voitures occupent moins d'espace dans la ville (une voiture à la carte remplace 10 voitures individuelles) et les émissions en CO2 sont compensées.

Ouverte depuis moins de 2 mois, la formule rencontre déjà un succès grandissant auprès des parisiens qui sont voisins des premières "voitures à la cartes" (Montorgueil, Place des Vosges, Rue de Bretagne, Blanche-Pigalle).

Perso, je suis plutôt "marche à pied et prend le métro", mais de temps en temps, avoir une voiture spacieuse sous la main ne serait pas pour me déplaire, notamment pour voguer chez Ikéa acheter mes ampoules à économie d'énergie ;) Et puis comme dirait notre copine Miss.Tic "Louer, c'est rester libre !"

MOBIZEN, ça se passe ici pour entrer dans le jeu ! + visitez le blog de la Mobizen Fabrik, drivé par David :)

gestion du stress pour trac-euse chronique

Billet en catégorie "oeuvres en gestation" car la chasse est encore longue pour traquer le lion de mon stress rugissant. "Toute pète en l'air comme j'ai l'air", je suis une stresseuse phobique de type 3 en phase terminale. Ayant décidé d'arrêter de m'ulcérer l'estomac une bonne fois, voici quelques éléments sur ce mal de l'époque, glanés au cours d'un atelier récent et sympatoche sur le sujet...

• What is stress about ?

Un truc très ancien qui permettait à nos ancêtres homo-sapiens de s'enfuir à toutes pattes ou de faire face devant un danger. Un truc très chiant de nos jours et totalement négatif (non, il n'existe pas de "bon stress" !).
Cet état de tension chronique (psychique et physique) découle d'une façon "inadéquate de gérer la pression".

Trois éléments doivent être réunis pour identifier un vrai stress versus un état de nerfs passager :
> situation comportant de la pression
> pendant une période prolongée
> induisant une réaction à cette situation

Toute situation de changement, de saut vers "l'inconnu", est généralement favorable au stress.
On passe d'abord par une phase d'alarme, suivie d'une phase de résistance au nouvel état, puis une phase d'épuisement si la situation de pression s'installe et perdure, sans solution en vue.
On tombe alors dans un état de stress chronique (bonjour infarctus, cancer, hypertension, dépression nerveuse, et autres petits bonheurs !).

Les facteurs de stress, les techniques de gestion du stress et quelques solutions ci-après >>>

la jeune femme aux bougies

L'histoire de Dom est une succession de rencontres et de rebondissements. Rien d'une existence linéaire, dans un seul espace-temps, et sans bravoure. L'histoire d'une jeune femme de convictions, aventureuse, originale et imaginative. J'ai été immédiatement séduite par Dom chaleureuse et drôle, Dom fragile et tendre. Toujours généreuse.
Au cours de nos échanges, j'ai sentis à quel point l'Afrique tenait son coeur entre ses doigts et que son récit serait conforme à l'aura qu'elle répand tout autour de nous.

"Lorsque je suis rentrée d'Abidjan en 2003, ma priorité a été de me retrouver une activité mais je trainais avec moi une nostalgie du continent Africain qui ne m'a guère quittée depuis.
Parmi les souvenirs que j'avais rapportés de Côte d'Ivoire se trouvaient quelques bougies, spectaculaires objets artisanaux qui agrémentaient déjà mon quotidien lorsque je vivais là-bas.

Las ! Un jour la dernière d'entre elle, unique rescapée de nos péripéties, tombe et se casse. Il me fallait la remplacer et j'ai cherché alors en France le lieu où je pourrais trouver une bougie SWAZI. Mission impossible. Je me tournais alors vers le site officiel et c'est ainsi que j'appris que ces bougies étonnantes ne se vendaient pas en France, ni sur internet.
J'ai pris alors contact avec la fabrique au SWAZILAND, atelier où les artisans créent chaque année de nouveaux modèles, de nouveaux motifs, pour leur demander dans un premier temps où je pourrais me procurer quelques unes de leurs bougies, puis, finalement, pour leur proposer de les faire connaître en France et de les distribuer.

Nous avons parlé des artisans, de leur technique très particulière de fabrication (le mille fleur, tel les verreries de Murano), de l'ironie de l'histoire qui faisait que c'était la technique des trafiquants d'esclaves qui faisait aujourd'hui la beauté des perles africaines et des bougies SWAZI !
Nous avons parlé de leurs labels FAIR TRADE et IFAT, garantissant le commerce équitable, et permettant à Doudou et aux autres de scolariser leurs enfants, de se loger et d'avoir des conditions de travail véritablement correctes.

plus on est con, plus on est écouté....

Trouvé chez Greg l'Anthropologue, dont une visite du BLOG s'impose pour les anglicistes.
By courtesy of Pharyngila, qui verse dans la science également.

"je crois que la Terre a été créée quand deux tortues en colère se sont battues avec le dieu de l'espace"

"c'est stupide"

"c'est ma religion"

"et je la respecte"

comme ils souffrent, les vivants que l'on oublie... Zodiac

Il est toujours là, savez-vous, ou bien est-il mort d'une crise cardiaque ?
A deux pas des lieux de ses crimes...
A deux pas des lieux de son ennui...
A deux pas de l'enquêteur et du cartooniste qui le traqueront jusqu'à en perdre la tête...
Si cela se trouve et s'il est encore de ce monde, il est sûrement allé voir le film "Zodiac" qui fait un tabac. Après avoir vu l'Inspecteur Harry, en 71, abattant Scorpio, le tueur en série, pâle copie du Zodiac.
Des caméras de surveillance ont sans doute été installées aux abords des cinémas de San Francisco. En vain.
Il a souri de satisfaction, à l'idée de les avoir tous bernés, et de douleur, à l'idée d'être définitivement Zodiac et rien d'autre.
Les morts ont un nom, eux.
Si Zodiac est encore vivant, il n'a jamais été personne. Ceux qui l'ont cotoyé l'ont bien vite oublié. Rick, Leigh ? Zodiac, le mort-vivant.
La raison d'être de cet individu fâlot et sans aucun intérêt, c'est d'être un tueur fantôme, vague silhouette boîteuse affublée d'un sac en papier, cachée derrière une pléthore de courriers et des pages de codes, parfaitement imbéciles par ailleurs.

Le crime le plus difficile à élucider est le crime sans mobile apparent.
Le crime sans raison ni logique, sans processus répétitif de mise en scène, sans jeux de piste semé d'indices, sans jeu du tout. Le crime, comme une chasse et sans plus, est le crime parfait.
Les grands criminels par procuration l'ont bien compris qui louent des tueurs à gages, des pros invisibles et muets qui ne parleront jamais.
30 vies ou plus coupées ? Un seul Zodiac ou plusieurs copycats ?

Ce film est prenant et subtil, l'atmosphère de l'époque parfaitement rendue (j'y étais !), les meurtres sont plus évoquées que filmés force détails sanglants, et la terreur ainsi que l'absurdité de ces actes n'en sont que plus apparentes.
Les pataugeries des diverses polices locales infoutues de travailler ensemble mais détenant chacune une partie du puzzle, la tenacité du héros et du flic, personnages attachants et attachés à éclaircir cette incroyable affaire...
Pour donner un sens à leur vie ? pour tenter de ne pas perdre pieds eux-mêmes ?

Tout sonne juste et est remarquablement interprété par une brochette d'acteurs de premier calibre : Jake Gyllenhaal (le brun cowboy de Brokeback Mountain), Mark Ruffalo (Eternal Sunshine of the Spotless Mind), Anthony Edwards (l'inoubliable Docteur Green d'ER), Robert Downey Jr. (Good Night and Good Luck), John Carroll Lynch (Le Fugitif)...
Pour une fois, à Cannes, ils n'auront pas dû subir un film à faire avorter d'ennui une troupe de guenons.... ;)

  Le site officiel du Film Zodiac ICI

 

qui es-tu vraiment Julia O'Brien ?

Epuisée et fiévreuse, je referme le livre. Mon cerveau tourne et retourne deux interpellations de Julia...
> le paradoxe de Fermi ou pourquoi, si l'univers est infiniment grand, n'avons-nous reçu aucun signe d'une intelligence extra-terrestre ? Réponse suggérée par Julia : les étoiles demeurent silencieuses car toute civilisation suffisamment avancée pour se manifester auprès de nous se serait, auparavant, auto-détruite en raison de sa trop grande intelligence.
> l'hiver nucléaire mondial évité de justesse le 26 septembre 1983 ? un certain Stanislas Petrov, Colonel dans l'Armée Rouge, a suivi son intuition et non sa logique pour déclarer "bug technique" un début d'attaque nucléaire américaine sur le territoire de l'URSS. A pile ou face...

Ainsi que je le disais... hier déjà ?... Julia, la belle espionne de la blogosphère à qui rien n'échappe et surtout pas mon attrait pour les bouquins bien tournés, m'a envoyé son tout premier livre.

Autobiographique ? Là est la question, voire même l'énigme. Car c'est un "Guy-Philippe Goldstein" qui signe le bouquin, mais une "Julia" qui trace la dédicace d'une main féminine et me souhaite bonne lecture.... Or quand je zieute l'image de Julia sur son blog et la photo de Guy Philippe au recto du bouquin, les deux ont peu en commun, sinon d'être de l'espèce humaine... En outre, l'action se situe vers 2017... une vision ?

Le bouquin = 638 pages hors notes annexes, épluchées comme jamais
Avalé en 5 soirées (courtes) + 6 heures de TGV aller/retour, ponctuées de quelques 'tites pauses (pipi, café, dodo, bigo).

Le titre : BABEL MINUTE ZERO. Exceptionnel récit au rythme plaqué sur le tempo d'une escalade inéluctable vers la prochaine guerre totale, regorgeant d'infos inédites, historiquement vérifiées.
L'auteur/autrice fait-il/elle partie du complot si habilement tissé avec forces détails ?
Ou a-t'il/elle découvert quelque chose d'énorme, qu'il s'agit pour nous, simple lecteur-citoyen-consommateur-internaute de décrypter et analyser de plus près... avant de continuer à nous bercer d'illusions et de petits refrains : "tout va très bien Madame la Marquise."

Alors Julia ou Guy-Philippe ? L'un, l'autre, les deux ? Qui es-tu / qui êtes-vous ? La question est reprise sur le blog de Julia, sans réponse...

Mystérieuse et tendre Julia qui laisse courir l'ombre des touches de son clavier au long court d'un site truffé d'analyses quotidiennes sur tant de sujets qu'une rédaction entière en aurait le vertige...

Le pitch "à ma façon" : on plonge immédiatement dans le récit et on en ressort juste après que l'apocalypse n'ait pas eu lieu... pour cette fois.
Il ne s'agit pas d'un bouquin d'horreur, de guerre ou d'espions, mais une alerte quasi philosophique devant le développement exponentiel de notre intelligence et de notre logique nous entrainant, inexorablement et en tout conscience, à la plus grande destruction de notre ère.
La démonstration est magistrale et l'on y adhère, "collaborateur horrifié", ou l'on s'y refuse, "résistant confronté à l'ampleur de la volonté, du courage et des sacrifices à envisager pour la mettre en défaut et sauver notre espèce..."

! Prescription : à lire absolument.
! Et lire ou relire L'Art de la Guerre, de Sun Tzu, car nul ne saurait entreprendre quoi que ce soit dans l'existence avant de s'en être imprégné.
 

le jour où les femmes décideront d'être imparfaites !

De nombreuses réflexions habitent mes esprits (les seins et les autres) chaque fois que je pars en virée hors Paris, sans accès au web, avec sous la main seulement le Fig Mag et rien d'autre...
Le Mag est habituellement dans les chiottes, "merci maman", bien pratique pour passer le temps dans un lieu essentiellement dédié aux vents et autres vaines ruminations d'une constipée chronique.

On y lit tour à tour que la tendance est à la frange, aux pois, que la toute nouvelle BMW est fantastique, que le dernier salon des antiquaires a une fois de plus enchanté les amateurs "éclairés", et les conseils les plus avertis pour placer son argent.... enfin à partir de 400 000 Euros seulement. Et que l'immobilier en France ne risque pas de s'effondrer, car en France, pour détourner la cherté des prix, on se met à plusieurs pour acheter en time sharing ou temps partagé.... Hop ! C'est le moment de ressortir à l'air libre...

Quand les poules et ma tante en auront, elles seront dans le Fig Mag ! Assurément.

De retour à Paris, je trouve près de 550 mails dans ma BAL : les 3/4 des spams chiants pour du Viagra (même du vrai, je trouve ça nul et non avenu !), des bons conseils d'investissements, des alertes emploi pour des stages à 200 Euros bruts par an, des messages de détresse des unes et des autres, des chaînes à faire suivre (compte là-dessus et bois de l'eau, coco !).
Puis quelques "vrais mails" d'ami(e)s qui font coucou, très peu en vérité. Des gens qui 'ne demandent rien'.
Juste "coucou". Milliards d'amours emplumées et voletant tendrement jusqu'à vous qui vous reconnaîtrez...
Ah, ça redonne des couleurs au ciel bien confondu ces jours derniers en Ile-de-France.

De retour à l'actu, rien à signaler au front du nouveau président. Encore lisse. Ah, si tu savais seulement ce qui nous attend....
Quant à toi, Nico, sors de l'ombre de JFK, et ton petit Louis, de John John. Tu sais comment ça se termine, chéri d'amour = mal !

!!! Viens de terminer la lecture d'un énorme et haletant bouquin, Babel Minute Zéro, que m'a envoyé Julia O'Brien, notre belle espionne de la blogosphère (est-elle blonde ? > faut lire le livre pour le savoir).
La seule qui se déclare "espionne" à l'URSSAF et qui ne passe pas son temps à googleliser tout le monde sur l'internet. Grâce lui en soit rendue. Julia, ah Julia, si tu étais un homme, je t'épouserais de suite, car de plumes et de ressources, dotée tu es....

En savoir plus >>> demain, si je me lève tôt ?!?

Un dernier truc : le jour où les femmes cesseront de tenter d'être parfaites, elles n'en seront que :
- bien plus sympathiques
- bien mieux rémunérées

A bonne entendrice.... !

de sacrées nanas !

Les nanas africaines ont la réputation de faire marcher leur continent. Et bien, mes amis, cette réputation n'est pas usurpée. Non contentes de faire TOUT ou presque... elles s'organisent proprement, les non-desperate housewifes du "Sud" !

L'autre jour, en attendant Tristan, j'ai rencontré Nana Yago, la fournisseuse d'AlterEco et de l'Occitane en beurre de karité. Originaire du Burkina Faso, second producteur mondial de noix de karité.

Aussitôt assise en face d'elle, une vigoureuse poignée de main et Nana m'explique spontanément et en détails l'organisation locale de la coopérative des productrices : avec une équipe "d'administration, de concertation immédiate et de résolution des problèmes sur l'heure", elle gère 32 groupements de femmes, en tout 12 000 femmes, traditionnellement occupées à faire la récolte des amandes de karité.
L'équipe d'administration fonctionne très bien : de taille réduite, chaque femme y travaille en binôme. Si la responsable d'une question spécifique n'est pas là -car aux champs ou au moulin- l'autre prend immédiatement le relais. Nana Yago et ses copines n'ont pas fait l'ENA, hé hé, et du coup, le résultat est là ;)

Outre la bonne gestion de la coopérative, il s'agit pour toutes ces femmes d'être très solidaires entre elles, de "bien s'aimer" (l'expression revient à plusieurs reprises dans la bouche de Nana Yago) et de s'entraider, afin, dit-elle, de créer et maintenir une coopérative durable.
Voici une expression à épingler en gros tout en haut de nos péristiles !

Les nanas savent qu'elles ne peuvent rien attendre de personne à part elles-mêmes et la force d'entrainement qu'elles créent tous les jours avec leur action commune.
Et de l'action, il y en a : levées à 3 heures du matin pour récolter les amandes tombées le long des chemins, puis retour à la maison pour s'occuper de la famille, les hommes prêts à partir aux champs, les enfants à l'école pour ceux qui peuvent. Ensuite, travaux ménagers, ou à la coopérative à préparer le beurre, ou dans les champs, jusqu'au soir, tard....
Hummm, et elles se reposent quand ? Nana plisse les yeux et se met à rire.
"Jamais ! Ca ne fait pas partie du programme de se reposer !"

green is beautiful® > samedi 26 mai en Sorbonne

green is beautiful® , le collectif d'artistes, de journalistes, de scientifiques environnementalistes et de professionnels de la communication lance son webzine artistique, écologique et éthique :
Version en COULEURS ici
Version ECO FRIENDLY ici

"Pour ce webzine, commencer par le 0 nous semble symptomatique. Le zéro est le seul chiffre qui ne nous vient pas des caractères arabes, mais indiens, parce que le système numérique arabe, comme le romain, ne conçoit pas le rien, le vide, le commencement.
Ce sont des systèmes comptables strictement dévolus à l'accumulation, alors que le zéro est avant tout un concept philosophique issu du bouddhisme qui considère que la plénitude est aussi dans le rien, et que tout débute par là. Le zéro est un commencement, le 1 n'est que le prolongement d'un existant."

Rencontrez le collectif et ses partenaires à l'occasion d'une journée entière, le 26 mai, de 10h à 17h en Sorbonne dont voici les points forts

10h00 - Accueil
Projection des oeuvres de GREEN IS BEAUTIFUL®

10h15 : Serge Orru, directeur général du WWF-France

Ecologie scientifique :
10h20 - 10h50
Julien Delord, Konrad Lorenz Institute,
« Les extinctions d’espèces ou les méandres de l’histoire écologique »

10h50 - 11h20
Denis Couvet, professeur, Muséum National d’Histoire Naturelle et École Polytechnique,
« Les services écosystémiques, conception utilitariste de la biodiversité : moyen ou fin ? »

11h20 - 11h50
Sébastien Barbier, Greenpeace France,
« L’action militante : présentation de la campagne ’it’s-not-too-late’ »

11h40 - 12h00
Edouard Toulouse, Chargé de programme réchauffement climatique, WWF-France,
« Présentation du rapport ’Sauvons les merveilles du monde du changement climatique’ »

pause >>> 

premier jeudi d'une nouvelle ère....

Strip & Tripette annoncent la couleur... $$$

Sophie et la dot com, vos suites

Suite à notre oeuvre commune
vous de vous creuser un peu
moi de pondre un début, une suite et une fin...
voici les quelques rares contributions à ce jour. On voit que le sujet vous branche ;) (pas vrai Marcus ?)
Bref, voyez un peu celle(s) qui vous chantounent les papilles, rebondissez, complétez, coupez, collez, effacez.... et tâchez de nous sortir de cette situation lamentable : le trouble, le flou, la blanche page....

Pour les "qui ne trouvent pas de l'eau à la mer ni le sel dans le placard", les contributions se trouvent en "suite de note"

Lire ou relire Sophie et la dot.com chapitre 1
chapitre 2, chapitre 3, et l'appel au peuple des fines lames... ou faites comme vous voulez....

Coupée du blogmonde jusqu'au mercredi 16 mai (ce qui ne signifie pas qu'il ne va rien se passer sur ce blog d'ici là.....) Quelle chance vous avez : amusez vous bien ;)

c'est si bon de changer le monde, part 1

Ce lundi 7 mai, j'ai soigné mon mal de crâne en interviewant Tristan Lecomte, le fondateur d'AlterEco :)

Dans quelques jours, je détaillerai plus longuement cette rencontre particulièrement rafraîchissante avec le boss d'une entreprise dont la tag line est "C'est si bon de changer le monde".
D'autant qu'"il le dit et ils le font", Tristan et ses 48 collaborateurs basés à deux pas de la Bastille.

En fait, j'avais une certaine urgence à mettre ce mot en ligne... suite à toute une série de notes sur ce blog évoquant la crise dans laquelle notre société s'enfonce, dès qu'elle se détourne de son objectif fondateur qui est et doit demeurer : l'humain au coeur de toutes préoccupations, en préservant ou imaginant le meilleur environnement sociétal et naturel possible.

J'entends et rencontre trop d'à-quoi-bonnistes... Mais comment pourrais-je leur en vouloir ?
La plupart sont des individus doté de coeur et d'esprit qui ont réfléchi, essayé, tourné et retourné les problèmes et avouent leur incapacité devant tout ce qu'il faudrait faire et changer.
"A quoi bon continer à se torturer ainsi ?"

Seul on ne peut rien. C'est clair !
Mais en communauté, on peut tout. Tenter, expérimenter, "exemplérimenter" et... réussir.
J'y crois personnellement très fort. C'est la raison de mon blog. C'est la raison de vos blogs pour la plupart.
C'est la raison d'être du web 2.0 : "prendre la main" sur notre parole, notre destin, notre énergie et tenter de les investir, ensemble, selon nos expertises et nos passions.

Tristan tient un blog que je vous invite à visiter d'urgence : ICI. 
Ses billets sont courts, incisifs, sans langue de bois : autant d'idées ou de propositions de débats afin de faire réagir les visiteurs. Autant d'encouragements à critiquer,  échanger,  susciter des actions.
Afin de faire émerger une communauté de gens qui pensent que dans l'agro-alimentaire et dans la distribution, dans l'exploitation des ressources, ici et ailleurs, on peut changer le monde.
Tout comme nous pensons, avec Zablo, qu'on peut changer les choses en matière de logement...
Tout comme vous pensez, avec d'autres, qu'on peut s'aider, aider nos communautés à géométrie variable, partager, informer, guérir, sortir du no-man's-land, de l'oubli et du no future...

C'est si bon de pouvoir changer le monde si nous savons tirer le meilleur parti du 2.0 !

> à consulter : portrait de Tristan Lecomte, le 19 avril 2007, dans Libération
> intervention de Tristan Lecomte, le 5 avril 2007, chez Eyrolles

les jolies colonies de vacances

Les "churros" choppés ce matin sur le blog de Marcus ont fait remonter des souvenirs de colo, en Espagne, dans les années 60/70.

Lieu dit : Llançà, Costa Brava.
Mots clés : poussière, Franco, Eglise, absence de touristes allemands sur plages à perte de vue, maillot une pièce, mantille noire sur la tête pour aller à la messe, découverte du "Beba Fanta" et de la Chupa Chups.

Chaque année, mes parents m'envoyaient prendre l'air en colo dans un bled qui sentait le cochon, mais à 2 km d'une plage paradisiaque.
La colo, une immense villa, dotée d'une grande piscine jaune en forme de haricot, était tenue par des bonnes soeurs espagnoles, horriblement laides et pas commodes. Des pauvresses du village s'occupaient de la cuisine et du nettoyage.
Horde sauvage du côté des gamines : 40 françaises mélangées avec 40 espagnoles. Toutes pré-ados... Nous, on trouvait les espagnoles à la fois délurées, coincées, poilues, vaguement cracra et super bruyantes, à se crier non-stop une langue impossible.
Première moitié du séjour occupée à une sanglante "guerre de boutonnes" entre la France et l'Espagne + luttes internes dans chaque camp ;)

Mots clés : montée d'hormones, famine, faire le mur, lits en portefeuille, histoires de vampire, raids nocturnes dans les cuisines, grosse cuite au vin sucré, moustiques, graines de tournesol salées, les "pipas", se brûler les pieds sur le sable chauffé à blanc, eau de cologne.

Seconde partie du séjour consacrée à liguer les deux nations contre les bonnes soeurs : se faufiler direction le village et le "Pati Blanc", vague discothèque locale, à zieuter les jeunes paysans du coin derrière les haies de lauriers roses. Ou mettre le feu lors des "sorties".

Deux jours à Barcelone : départ à l'aube noire depuis la gare de Llançà, dans un train TOUT EN BOIS ET FER FORGE !
Arrivée à la gare de Barcelone, tir groupé dans ses immenses toilettes.
Les plus sales et puantes du monde. Vieux étrons pétrifiés collés sur les murs ;)
Regroupement tant mal que bien par les nones, à cris et coups de canne, direction "El Corte Inglès", la Sagrada Familia et le Parc Guell de Gaudi, les Ramblas. Tout en désordre et chaos total.

Moment clé : regarder, béates et serrées les unes contre les autres, l'homme faire son premier pas sur la Lune, sur la télé noir et blanc, au couvent de Barcelone.

Dernier jour : cris et pleurs des séparations, espagnolettes courant le long des voies, le long du train RENFE en marche vers le nord....

Ah, les colos.... ;)
"C'était la note du jour d'un dimanche comme un autre...."

vivre ensemble (part 2)

Post-crossing avec Olivier Zablocki,  blog Ville2

"PROPRIETAIRES A TOUS PRIX : NOUVELLE FORME D'ALIENATION ?"

Suite à notre première analyse "Vivre Ensemble (part 1)", il convient d'attirer l'attention sur divers points qui nous semblent importants :

1) Le "tous propriétaires" dont on tente de persuader nos concitoyens comme étant la solution en vue d'un "complément retraite" : en effet, bon an, mal an, un bien immobilier ne pourra sur le long terme que s'apprécier.
Or, n'est-ce pas une façon pour l'état français de se dédouaner et de demander aux citoyens de palier à sa propre carence en matière de réforme des systèmes de retraites. Sujet ô combien de fois effleuré mais dont personne ne s'est aventuré à prendre à bras le corps depuis plus de 30 ans.

2) Suggérer que les Français ne sont pas "assez endettés" en comparaison de leurs voisins Outre-Manche, Espagnols, Italiens, sans parler des Américains, et qu'ils gagneraient à se laisser tenter par les sirènes du crédit, et le récent élargissement du recours à l'hypothèque, est un argument qui frise la manipulation et l'escroquerie économique et politique.

En effet, les situations professionnelles ne sont plus linéaires et stables comme par le passé et les accidents de parcours fréquents.
Quid d'un ménage s'endettant sur 40 voire 50 ans, sur la base de taux révisables par dessus le marché, en cas de perte d'emploi ?
Ceci n'induirait-il pas, de la part des salariés sur-endettés une certaine "docilité" au travail et une acceptation d'innombrables abus, afin de conserver un travail à n'importe quel prix ?

vivre ensemble (part 1)

Post-crossing avec Olivier Zablocki,  blog Ville2

"LES COOPERATIVES HLM DOIVENT REDEVENIR UNE IDEE NEUVE EN FRANCE"

Nous venons de vivre une longue période insupportable d'inflation sur les loyers tandis que l’achat d’un logement est devenu définitivement un luxe de riches.
A la lecture d'un récent dossier d'Alternatives Economiques  ICI > "Logement : comment sortir de la crise", le bilan est désastreux :

> Les ménages gagnant moins de deux Smic (soit près de la moitié de la population française) ne représentent plus que 16 % des acquéreurs en 2005, contre 28,5 % dix ans plus tôt.

> La part des primo-accédants recule, et quand ces derniers achètent, ils s’endettent sur des durées de plus en plus longues, qui les mettent à la merci des aléas de la vie : ICI > le mal-logement traduit donc une crise de l’offre : elle est insuffisante et mal adaptée aux besoins. Il reflète aussi une crise de la demande.

> La panne de l’ascenseur du logement renvoie à celle de l’ascenseur social.

> Les conditions restrictives d'accès aux logements HLM, selon des conditions de ressources, laissent en dehors du système toute une partie des classes moyennes de ce pays.

Aux loyers trop chers, à l’accession à la propriété impossible, il faut opposer d'urgence un changement de point de vue radical.
N'y aurait-il d'autres hypothèses que l'hyper-individualisme stérile de la propriété de son logement, le fantasme d'une nation de propriétaires pour les uns, ou le traitement social du logement en forme de ghetto pour tous les autres ?

Il est pourtant possible de réconcilier (1) une certaine forme d'épargne des particuliers dans la pierre sur le long terme et (2) la jouissance d'un logement.
D'autres stratégies individuelles et collectives en matière de logement sont effectivement possibles à la condition d'échapper préalablement à la propagande officielle qui profite de la confusion et de la peur de l'avenir pour laisser croire à chacun que seule la propriété individuelle de son logement peut apporter à la fois la sécurité et le bonheur individuel.

entrechats chez VinVin

Ce qui en langage blogotruc et VinVin-esque signifie... PUTSCH!

Voici le récit de l'affaire et les désignés volontaires :
Je ne reconnais pas d'autorité à Versac (en croco) pour créer une parodie de gouvernement blogosphérique.
Et d'ailleurs je ne reconnais pas non plus à Embruns d'autorité sur la question. Il est donc ici question d'un coup d'Etat en bonne et dûe forme.

JE, VINVIN, DÉCLARE DONC NON AVENUES LES LISTES BIDONS DE MINISTRES INFÉODÉS, ET PROCLAME OUVERTEMENT LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DE LA BLOGOSPHÈRE  >

"Coup d'Etat du Président Vinvin : nomination d'un nouveau Gouvernement !"

Voici la première mesure que je vais prendre quant à moi, en ma qualité de "Ministre Déléguée au Bonheur sur Terre" :

Mesdames, mes Chères Amies,
Messieurs, Mes Chers Collègues,
Monsieur le Président,

Je propose immédiatement un décret,
entrant en application dès le 7 mai 1:00 matin,
afin d'ouvrir largement tous les appartements 'de fonction',
et de 'libéralités diverses' :
- mininum 150 m2,
- meublés par les Domaines,
- situation centres villes,
- ouvrant sur parcs, jardins et fontaines,
- entretenus par du personnel de maison qualifié
- qui, je le garanti, conservera son emploi
- sinon mieux,
occupés actuellement par une armée de parasites
ingrats, arrogants, avaricieux et surnuméraires,
buvant, sans soif, le sang du contribuable
> POUR TOUT LES NECESSITEUX ET LES AUTRES AUSSI
> résidents de notre beau pays de France !

Signé : Cath,
Ministre déléguée au Budget du Bonheur sur Terre

Je remercie par avance mes Collègues au Gouvernement :
Messieurs Resse (par contumace), Blaise au Poil, Jacques Attali
Mademoiselle Sasa La Loute
pour leur soutien renforcé sur cette proposition

Auprès du Président VinVin, en ce 2 mai 2007

Open Café Redux

L'OPEN CAFE de Paris, à l'initiative Louis van Proosdij Duport, se tient avec succès tous les jeudis de 10h à 12h, quelle que soit la météo ;)
Présente dès la seconde édition et tâchant de m'y rendre régulièrement, j'y fait d'intéressantes rencontres du quatrième type : start-uppers et entrepreneurs porteurs de projets innovants et pertinents, aux business plans cadrés et retours sur investissements assurés.
Les biens ou services proposés répondant à nos besoins et à nos envies. Le désir, c'est essentiel !
Louis est un hôte efficace, présentant chacun à chacune et initiant liens, discussions, voire partenariats.

Alors, amis investisseurs et journalistes, venez donc faire un tour ! C'est à deux pas de la Bourse et je ne doute pas un seul instant que vous dénichiez quelque excellente pépite. A jeudi ...

Il est essentiel de garder en mémoire les échanges et les participants du jeudi puis de les diffuser le plus largement possible.

C'est en partie chose faite avec la collaboration de YouVox, Christian Jegourel et Laurent Esposito : "YouVox Tech ouvre une nouvelle rubrique « Open Coffee ». Nous y proposerons une vidéo de chaque participant toutes les semaines. Les projets les plus structurés pourront être présentés plus avant. De cette manière, les participants et les internautes suivront l’évolution de l’Open Coffee en France. Les participants peuvent, s’ils le veulent, s’inscrire dans le forum « rédacteur » de YouVox Tech et s’échanger des informations.Nous ajouterons au fur et à mesure différentes fonctionnalités dans cette rubrique dédiée « Open Coffee »."

> Pour mémoire : OPEN CAFE, chaque jeudi de 10:00 à 12:00 au café Urbi Orbi, situé au 93 rue Montmartre, 75002 Paris (métro Bourse)

photo : Christian et Louis

CantineCamp

Non, ce n'est pas un nouveau concept de cuisine nomade designée par Starck, ou de treck extrême au cours duquel on se coltine sa cantine sur le dos ;)

Inventé et animé par Pierre Philippe Cormeraie, le CantineCamp est une rencontre qui dure l'espace d'un déjeuner. Occasion conviviale et toujours trop brève... de créer des liens entre entrepreneurs, blogueurs, internautes, investisseurs et journalistes. "Pas de spectateurs, tous participants".
Comme son grand frère le BarCamp, le CantineCamp met l'accent sur les toutes dernières innovations en matière d'applications internet, de logiciels libres et de réseaux sociaux.

La table est sympa et l'ambiance assez potache, tout en restant pro.
C'est du moins mon sentiment suite au tout dernier CantineCampXXL auquel j'ai participé jeudi dernier et où j'ai été enchantée de retrouver Sophie Januel, Virgile Rault (trop brièvement), Louis, Henri, Christian Jegourel et de rencontrer Cyrille Bellanger, Thomas Bard et Christophe Ducamp, Guillaume Thibaud, Stéphane Gigandet, Mathieu Coste et bien d'autres :)

Retrouvez l'album photo de ce CantineCampXXL > ICI !

Impressions de quelques CantineCampeurs du jeudi 26 avril :
Samuel Chéné (Créanetwork) : Ravi d'avoir assisté au CantineCampXXL, cette ambiance bouillonnante et entreprenariale est très stimulante, surtout autour d'un verre où d'une bonne assiette. Il va falloir faire une déclinaison en provence je crois !
Jean Christophe Capelli (Blog): Ce Cantine-Camp était très agréable mais peu studieux. Il aurait fallu refactoriser les tags afin de faire apparaître des affinités entre Cantine-campers. Cela aurait permis de batir la traditionnelle matrice et de faire 4 groupes de travail (2 par table). La prime à la convivialité pour cette première édition réhaussée. La prochaine fois, on bosse ! 
Frédéric Baud (BarCampBank): Déjeuner très sympa ! Le principe des tables permet peu la circulation, peut-être comme le dit Jean-Christophe faudrait-il passer du temps sur la constitution du taggage des tables à l'issue de la séance de présentation personnelle. A très bientôt pour une nouvelle édition XXL+1.

Pierre-Philippe : Bonne ambiance et quelques enseignements précieux pour mieux canaliser le prochain CantineCamp dans ce type de format. Merci à vous tous pour votre présence !

Tout savoir sur les CantineCamps et participer au prochain "round", douzième du nom, cliquer >ICI< 

Amina Talhimet, femme libre au Maroc

C'est par l'intermédiaire de Yves, du blog Cypress Communication, que j'ai fait la connaissance d'Amina Talhimet qui s'exprime, depuis le Maroc, sur de nombreux sujets d'actualité et d'histoire, qui nous touchent au plus près.

Quand un billet commence ainsi : "Assistons-nous à l’effondrement du monde ? Ces morts, tous ces morts. Irak, Darfour, Nigeria, Somalie, Afghanistan…Ce conflit israélo-palestinien qui n’en finit pas…Cette terreur idéologique qui commence à sérieusement menacer le Maghreb…Puis, ce pétrole et ce gaz, simples accidents géographiques qui continuent de déterminer, l’avenir de chaque habitant de cette Terre.
A ces conflits s’ajoutent les crises des démocraties occidentales. Les grandes idées, les valeurs universelles, celles qui nous apportaient un éclairage sur nous-mêmes, nous permettaient d’avancer, de nous libérer, d’avoir de vrais grands idéaux démocratiques, semblent épuisées. Fragilisées."
... j'ai personnellement du mal à décrocher !

Amina est une femme singulière, cultivée, courageuse : il n'est pas aisé de d'ouvrir et animer de vrais débats de société, culturels, politiques, avec indépendance et franc parler, quand on est femme, dans un pays en crise profonde.

Cath : Amina, tu tiens un blog depuis 2005 avec une analyse sur des sujets tels que la politique internationale, le Maroc, l'islamisme, les "ailleurs". D'où te viens ce besoin de "dire" ?

Amina : Le blog est pour moi une façon de dire "Non" à l'uniformisation du monde. D'expliquer la singularité marocaine. Mon blog est assez politique. Il me ressemble.
Mais, je suis aussi  passionnée de Lettres, de musique de Verdi à U2,  de Nass el Ghiwane à Jil Jilala (des groupes marocains), de Barbara à Benabar, de Springsteen à Ray Charles...
J'aime aussi le bon café et le bon chocolat. J'aime la télé, les séries américaines, je suis une inconditionnelle de The Shield, de Desperate Housewives et de Columbo...
J'aime l'analyse, la reflexion, je suis réservée, mais pas constipée.
J'aime le cynisme de Desproges, l'humour de Fellag et de Woody Allen.
Je ne me relis pratiquement jamais. Mais je lis attentivement toutes les contributions dans mon blog. Pas pour censurer, mais pour comprendre les frustrations des gens. Mes contributeurs sont souvent marocains et comme la tendance est actuellement au dénigrement de tout (phénomène mondial), j'essaye d'aller à contre-courant.
C'est quand je parle d'Irak, de Palestine ou de terrorisme qu'ils sont les plus nombreux à intervenir. C'est quand je dis qu'un "truc va bien au Maroc" qu'ils participent le moins.
Ce blog est pour moi un minuscule thermomètre de ce que pense l'élite francophone dans le pays.
Pour l'observatrice que je suis, c'est passionnant.

ahhh, si j'étais un homme

Patatée chaudement par La Guerrière, me voici en train de me rêver tanné, velu, odorant et doté d'un soudain "sens 5 étoiles en matière de course d'orientation".

Alors, si j'étais un homme....

Si j’étais un homme, je serais de préférence de taille moyen-grand, mince mais musclé sans trop, brun ou "carrêment brun", c'est-à-dire black ou métis, avec une voix chaude, chantante et très basse.

Intelligent juste comme il faut, mais surtout drôle, cool et passionné par plusieurs choses.
Exerçant un instrument. Les filles adorent les mecs qui jouent d'un instrument.
Et doté d'un animal de compagnie original, piège à filles aussi.
"Ce doit être un tendre et un mec responsable, il sait s'occuper d'une bête.... ;)"

Je connaitrais toutes les bonnes manières : comme entrer et sortir devant les femmes dans un resto, histoire de sentir l'ambiance et de héler un taxi par grand froid.
Je regarderais mon amie d'un soir ou de toujours avec ces yeux qui font d'elle la seule femme au monde. Une femme heureuse est belle et rend généralement son mec heureux... hé hé, je ne suis pas fou !

Dans le partage d'espace commun, j'éviterais de me vautrer comme une vache, les jambes écartées, ou les pieds en l'air, exhibant le menu de la semaine de mes semelles.
On peut se mettre à l'aise, tout en restant bien calé dans un confortable fauteuil, élégant et séduisant.
Je prendrais l'habitude de la regarder de côté, l'oeil plissé. Les filles adorent les yeux qui plissent.

Je ne transformerais pas la cuisine de Ma Belle en auge à cochon, ni ses toilettes -dont je rabattrais silencieusement la lunette- ni sa salle de bain en piscine municipale, splash, splash, tout en émettant des bruits d'éléphant de mer... graouhpffgrrschrrrrrrrr

Je prendrais soin de mes mains, ongles courts et propres, tous les ongles !, et exercerait fréquemment mes doigts lors d'exercices d'assouplissement, sachant bien qu'il n'y a rien que les filles aiment plus que le Papillon de Vénus qui demande une grande dextérité. Bonheur assuré à tous les étages...

Je ne ferais pas le gros sale au pieux, sauf si la Miss en demande.
Et ferais en sorte de ne pas me bourrer de choses gazeuses avant tout rendez-vous amoureux pouvant se terminer à l'horizontale. J'éviterais aussi les asperges...

Je ferais des bonnes surprises à ma Mamour, tout en ayant pris soin de me renseigner sur ses goûts avant ! Inutile de l'emmener pour un week-end surprise au ski si elle a horreur de la neige ! Ou de lui offrir des fleurs si elle est allergique ou n'a pas de vase... C'est ce qui s'appelle élégance doublée de reconnaissance de l'autre ;)

Je constellerais la maison de petits mots, avec des petits dessins plein de coeurs, qu'elle trouverait au fur et à mesure de la journée...
Plutôt que 50 coups de fils intempestifs qui ne sont que pure goujaterie à mes yeux !

Je lui proposerais de vivre à son rythme le plus absolu, lui éviterait toute routine, mes maux de tête, mes coups de pompe, mes copains en pleine dérive, mes trous dans les chaussettes en la regardant avec des yeux d'épagneuls pour qu'elle y remédie.
Une femme n'est ni une assistance sociale, ni une bonniche. C'est ce que je n'arrête pas de dire à tous mes potes, qui me traitent de "pédé" quand je parle ainsi... Bizarre....

"Avant elle", il n'y avait personne d'important, même si elles étaient toutes remarquables. Mais "elle", c'est un diamant bleu ! "Après elle", on ne l'envisage pas un seul instant. Quant à "sans elle", c'est la mort assurée.

Evidemment, je n'aurais pas un égo démesuré à ne parler que de moi-moi-moi ou ce qui s'y rapporte de près ou de loin. Je l'interrogerais sur toutes ses pensées. Y prêterais attention et lancerais de longues conversations à partir d'elle, elle, elle. J'adorerais rencontrer ses copines. Mais pas trop non plus...

Elle, quand elle me dirait "tu sais, il faut qu'on parle", je lui dirais "Ok, tout de suite, je suis à toi". En général, ça déstabilise et on est tranquille pour un moment...

Si j'étais un mec, je serais tout bonnement irrésistible et épuisé en permanence, devant faire face aux assauts de toutes les pépées qui se passeraient le mot et... des mecs aussi... ;)

Je file la patate aux Andrew Sisters, Dom et Manou (mais séparément hein !), à Emilie, Juliet, Milla et la Rainette !

les nouveaux gueux, paroles d'hommes et de femmes

CAC40 5800 points - STOP - Packages de grands patrons français et européens en hausse pour certains de 400% en quatre ans, pour "s'aligner" sur les rémunérations américaines - STOP - Question à 500 patates : nos patrons sont-ils à la hauteur des patrons américains ? - STOP - Question à deux milliards : tout ce flouze, ils font quoi avec ? -STOP - Parachutes si dorés, attribués à la caste par la caste, que même l'église catholique s'en émeut à présent -STOP - Mais que fait la police ?

Et pendant ce temps, des hommes et de femmes debouts... "paroles de gueux" (extraits)

Maria (ouvrière usine Ecce*) "Vous parlez à une rescapée. On a déjà connu deux plans sociaux. En 2003, il y a eu 140 licenciements. 80 en 2006. Ca fait des années qu'on se bat. En 2003, on a occupé l'usine pendant trois semaines. On avait mis des matelas par terre. On allait se laver dans le cagibi. On était sales. Je suis restée quinze jours complets, ici, jour et nuit. Tout le monde venait nous emmener à boire et à manger..."
"J'ai 53 ans. Je n'ai même pas l'âge de partir en pré-retraite. Qu'est-ce que je fais ? Il y a quelqu'un qui me le dit ?"
"Il faut toujours se battre. Si on ne se bat pas, on n'a rien. On va négocier".

Marie-Hélène (ouvrière usine Ecce*) "On est payées au Smic. J'ai trente-trois ans d'ancienneté comme la plupart des gens de l'usine. On a fait toute notre vie dans l'usine. On y a passé plus de temps que chez nous. On a fait la fortune de Bidermann dans les années 70. Puis, celle de Delvaux qui a repris l'usine en 90. Et qu'est-ce qu'on nous dit ? Qu'on est trop chères par rapport aux pays de l'Est. On a un savoir-faire. Et notre savoir-faire va disparaître. Là, on est ensemble. Mais quand on va se retrouver à la porte, on va se retrouver seule. Je ne dors pas parce qu'on va se retrouver sur le carreau".
"On est fières de ce qu'on fait. On regarde les costumes. On se dit, c'est du beau travail. Regardez l'intérieur de cette veste, la doublure, les petits détails. Tout ce travail qui est caché, qu'on ne voit pas. C'est nickel. Tout est contrôlé".
"On nous a mises en concurrence avec les Pays de l'Est. Mais on nous paye au Smic. On ne peut pas nous payer moins cher".

Annie (ouvrière usine Ecce*) : "On en a une qui est partie chez Toyota, dans le Valenciennois... Marie, elle, a fait une formation pour devenir chauffeur d'autobus et puis ensuite une autre pour conduire les tramways. C'était toutes des femmes divorcées avec des enfants qui ne pouvaient pas rester sans travailler".

Jean-Pierre (usine PSA Aulnay-sous-Bois**) : "On a construit un truc unique, six semaines de grève dans une boite privée pour des salaires, c'est du jamais vu depuis près de vingt ans".
"On est 7 millions de pauvres et on nous parle de travailler plus pour gagner plus alors qu'on se tue à la chaîne ?"
"On nous prend pour des nantis ? mais putain, y'a des types qui dorment dans leur caisse ! On croule sous l'endettement"
"On est une minorité visible (400) qui parle pour une majorité de mecs avec nous (5000), dans l'usine et ailleurs, mais qui n'osent pas..."

Luc (usine PSA Aulnay-sous-Bois**) : "La présidentielle aujourd'hui, c'est demander à des travailleurs de défendre des candidats, pas demander à des candidats de défendre les travailleurs".

Tarek (usine PSA Aulnay-sous-Bois**) : "Quand tu demandes une aide au logement, on te dit que tu ne gagnes pas assez... Ah ça, c'est facile de taper sur les immigrés ou les jeunes issus de l'immigration ! Facile de présenter PSA comme un modèle d'intégration alors que la discrimination, même ici, joue à fond...".

Un ancien (usine PSA Aulnay-sous-Bois**) : "On est des petits gars visibles un jour grâce à des candidats".

je-dis, le jour du légo...

Strip & Tripette feraient-ils leur entrée en politick... ?

ENA, grande école du pouvoir for the dummies

"Cette bourgeoisie de robe, convertie en noblesse, qui a trouvé, avec l'ENA, son instrument de reproduction idéal..."
Le mal est ancien, dénoncé depuis les années 60 pour haute-technocratie imbuvable. Qui, si elle faisait encore illusion durant les 30 glorieuses où même les ânes volaient, ne saurait continuer à perdurer dans un pays dit "moderne, démocratique et en attente de sortie de crise" tel que la France.

Pierre Bourdieu dénonce les tares d'un système inepte et féodal dans le Nouvel Obs en 1989 (voir ICI), comme quoi fouiller dans les vieux papiers n'est pas toujours dénué d'intérêt ;)

A la fois parasite sur le dos du pays et instrument d'une domination injustifiée, cette école, créée en 1945 sous l'impulsion de Maurice Thorez (PCF) et Michel Debré (RPF) avait pour but initial de "démocratiser l'accès aux grands corps de l'état", en formant les administrateurs du pays, c'est-à-dire les hauts fonctionnaires.
Or, administrer en anglais se dit "to manage" qui signifie également "gérer".
Mais alors, comment se fait-il que le niveau de l'ENA ne dépasse pas le niveau des plus faiblards instituts supérieurs de gestion français, en matière de comptabilité, contrôle de gestion, finance, marketing, management et stratégie ?
Que les cadres de l'état ne sachent pas compter, on s'en était rendu compte. A nos dépends. Toujours.

Mais si l'imagerie populaire se résoud en soupirant à l'incapacité chronique de l'administration à tenir les cordons de notre bourse, l'ENA, "école du pouvoir versus école du savoir", constitue une catastrophe dans la gestion et l'innovation au sein des grandes entreprises de notre pays.

Les futurs hauts-fonctionnaires qui en sont issus se retrouvent par je ne sais quelle magie à la tête de grandes entreprises, banque et groupes multinationaux, avec parfois des expériences sur le terrain de... six mois, voire même sans expérience du tout !

une ficton au rimmel littéraire

Vendredi 27 avril 2007 - 20 h
Café Loma, 60 rue Gérard, Paris 13ème, Butte au Cailles (métro Corvisart)
Lors d'un dîner (cocktail, tapas, boissons) et une participation de 25 Euros, se confrontent :

Cat Mat, la Guerrière du Slam
et JPH, le Bourreau de la Pensée

RSVP auprès de Yves ICI

Tout est parti de Miss.Tic, l'éclosion de la poésie dans le hasard et le quotidien...

"Au coin d’une rue parisienne, les murs illustrés de Miss.Tic nous engagent dans une réaction poétique et aiguillonnent notre réflexion. Jean-Pierre Hammel a su pousser sur son blog cette réflexion, avec humour, et souligner le double ou même triple sens des aphorismes.
Membre du fan club de Miss.Tic, je me suis ouvert à Henri, créateur de celui-ci, Cath, Roswhita, Noëlle et bien d’autres, pour organiser une rencontre afin d’approcher plus encore les pochoirs de Miss.Tic.
Aussitôt évoqué aussitôt fait.
Dans la tradition de la culture urbaine, la performance trouvera en CatMat, slammeuse, la dimension poétique. 
Miss.Tic est au cœur de joute Poésie – Philo qui se dessine et nous, les encolleurs d’une campagne présidentielle surréaliste, pourrons sortir du silence et détourner." Yves.

Venez et prenez part à cette première qui redonne du corps à la langue...

En savoir plus sur le slam féminin ? > Slamauféminin
Sur Cat Mat et ses copines > Cafetière à idées
Et bien sûr sur JPH, Jean-Pierre Hamel > Citations du Jour

ci-dessous beau carton vintage à s'imprimer et à répandre largement....
 

de l'air !

Trouvée chez Bonhomme Gaiden, histoire de repérer les panneaux vierges restant à "encoller"... A vous de jouer aussi ;)

creez votre carte des pays du monde visites

lâcher de colle : nous, on "sait"

Soleil de plomb, vendredi après-midi, avant-veille du grand soir.... le premier d'une tournée...

Les encolleurs Ceucidit aka ribouldingue, Cath aka filochard aka no pasaran (qui, pour l'occasion, avait mis ses cheveux Tamla Motown) et Laurenn aka croquignole, sous les ordres du Caïd de la Medina Archigram, ont mouillé la colle et les pinceaux, dans le triangle d'or parisien en affichant leurs convictions haut et fort : "pourvu que ça tienne !"
Par la grâce et le talent de notre Mâme Miss.Tic nationale (les américains veulent nous la piquer !!! déjà qu'on n'a plus grand chose à donner....), une armée de sympathisants a accompagné la marche triomphale des "14 aphorismes" (en suite de note) et de l'art dont les fondamentaux sont de mettre tout le monde d'accord dans la perplexité...

L'alboom complet de l'aventure en ligne ICI >> http://www.flickr.com/photos/ceucidit/

machine à voter manuelle....

 

dimanche 22 avril, on va pas pleurer ;)

Placide nous invite à une grande exposition de peintres, sculpteurs et caricaturistes sur le thème de la caricature politique.

Elle débutera le jour du premier tour des élections présidentielles, le dimanche 22 avril.

C'est à la galerie "Terre des arts" organisatrice de l'événement, 34 rue Pérignon dans le 15ème (métro Ségur).

Le vernissage et le buffet commencent à 13h.

Nous espérons vous y retrouver nombreux !!! "Placide, on t'aime !"

Placide, appliqué, en pleine dédicace suite à son expo bloguée ICI.
Retrouvez-vous les images du lancement de son album et d'un mémorable moment de politique ICI.

le jeu des 4 bouquins...

(ouf, j'avais cru lire le jeu des quatre bougies la première fois chez Titi)

Découvert sur le blog Carnet de lectures, Titus me repasse le maillon de ce questionnaire littéraire virussant les blogs façon TGV Est. Quel est l'animal qui déclarait qu'à l'heure du ouèbe, les livres étaient morts... Bruce Willis, mais quel con !
4 autres papi-et-mamivores sont dès à présent désignés pour livrer le contenu de leur étagères : Mimie ; Denis ; Boronali ; Céline Funambule et en super bonus : Ceucidit et en top super bonus : Ecaterina. Mais comme de d'hab', si d'aucun 'non désigné' se sent d'attaque, il/elle est bienvenu(e) pour participer oeuf corse...

• LES QUATRE LIVRES DE MON ENFANCE...

quatre mille bouquins plutôt ! enfant unique...
que fait-on après avoir maquillé le chat et peint la queue du chien en bleu Klein ? on lit...

"Les Indes Noires" de Jules Verne
"Dernier Rivage" de Nevil Shute
"Frankenstein" de Mary Shelley
"Le Temps des Secrets" de Marcel Pagnol

• QUATRE ECRIVAINS QUE JE LIRAI ET RELIRAI ENCORE

Louis-Ferdinand Céline
Douglas Preston et Lincoln Child (comptent pour un !) dont "my all time favorite" : "The Ice Limit"
Ray Bradbury, que tout le monde connait trop mal ! Relire Farenheit 451 ou les Chroniques Martiennes. Ray Bradbury, ce n'est pas "que" de la Sci Fi, oh que non....
Emile Zola, si actuel !

• QUATRE AUTEURS QUE JE N'ACHETERAI (OU) N'EMPRUNTERAI JAMAIS PLUS

Bret Easton Ellis
Jean d'Ormesson
Joy Sorman
Tom Wolfe                             pas de liens, démerdez-vous si ça vous chante ..... ;)

• LES QUATRE BOUQUINS QUE J'EMPORTERAIS SUR MON ILE DESERTE

"Last Exit to Brooklyn" de Hubert Selby Jr (traduit en français par Boris Vian !)
"La Chanson de la Neige Silencieuse", du même auteur
"La Reine des Pommes" de Chester Himes (et tout Chester Himes en général)
"American Gods" de Neil Gaiman

• LES QUATRE PREMIERS LIVRES DE MA LISTE A LIRE

"Teacher Man" de Frank Mc Court, la suite d'Angela Ashes et 'Tis
"Aux Frais de la Princesse" de Yvan Stefanovitch
"La Fin des Temps" de Haruki Murakami, après avoir lu tous les Murakami jamais édités, le bonheur !
"Le Syndicat des Pauvres Types" d'Eric Faye ; une recommandation made in Titus

• LA DERNIERE PHRASE D'UN DE MES LIVRES PREFERES

"Alors et alors seulement, nous pourrions prétendre construire des démocraties, dans cet Orient compliqué".
Antoine Sfeir, "Vers l'Orient Compliqué"

C'est jeudi... le mot revient à Strip et Tripette

Sophie et la dot com, part 3 bis

Bon, je sens que ça vasouille dans les plumiers. Oh la la écrire une suite, pfff, j'ai pas d'idée (à d'autres !!), j'ai pas que ça à faire (à d'autres !!).
Je précise donc ma pensée :

> à quoi ressemble Sophie, brune, blonde, rousse, jeune, âgée, mariée, célibataire, homo, zoophile, jolie, moche, anxieuse, rigolote, intelligente, conne, mince mais avec des histoires de bourrelets bien planqués, etc...
les doués du crayon ou autres = lâchez-vous !!! proposez plusieurs Sophies même, on les mettra aux voix :) Les doués des bonnes blagues = une blague sur Sophie !

> la vie de Sophie avant la dot.com : comment est-elle arrivée là ??? on se doute que le recrutement n'a pas été habituel ...

> visiblement, Sophie et la dot.com se sont séparées : que fait Sophie aujourd'hui et demain / quid de la dot.com, encore en vie ???

> que s'est-il passée dans la dot.com : galerie de portraits des collègues de bureau, les projets : succès ou plouf, totale ramasse, les teufs à la dot.com (champagne oblige), l'intro en bourse et le grand soir de la fête ? les chausses-trappes, les peaux de bananes, course aux distinctions, aux titres, aux stock options, aux augmentes, les manipulations, les salauds, les anges, le fric, le gros fric ?

> les copains, les copines de Sophie en dehors du boulot, les amours de Sophie.. ? Sophie, vous l'aimez ou vous la détestez ?

> tous les goûts de Sophie = sushis, pot au feu, couscous, nems, caviar et blinis, etc... vin, whisky, eau gazeuse, etc..., cinéma, bouquins, salsa, vélo, chien, chat, Le Monde, Le Figaro, Libé, L'Huma, etc....

> au fait, la dot.com, elle n'a pas de nom ni de date de naissance : voulez-vous lui trouver un nom, un logo et comme au monopoly une "belle" adresse ?

> vous séchez ? portrait chinois ! si Sophie était un animal, une plante, un objet, un verbe, une couleur, une odeur, une chanson, etc... Idem pour la dot.com, idem pour les bons collègues de bureau.

Une bonne grosse semaine pour les neurones aigus qui hantent vos calottes cérébrales = du billard :)

Sophie et la dot com, part 3

3ème partie, suite et pas fin, de Sophie et la dot.com. Pour rappel : intro ICI et part 2 ICI.
Je vous propose à présent un petit jeu d'imagination et d'écriture : une grosse semaine pour me soumettre, adresse mail perso ICI, la suite temporaire de l'histoire de notre héroïne, de la dot com et de nouveaux personnages... 10 mots ou 100 lignes, un dessin, un gribouillis, un flash back (imaginez ce qui a pu se passer avant, ce qui va arriver ensuite), bref tout ce qui vous traverse la tête...  dernière heure : vous pouvez même changer des trucs dans l'histoire déjà écrite !
Mais d'abord, la suite...

...Encore un collègue qui l’a gentiment laissée bosser jour et nuit pour qu’il puisse s’engraisser de stock options et qui l’a gentiment laissée tomber dès qu’elle a refusé de continuer à trimer sans retour sur investissement pour des pseudo patrons à l’œil plus souvent rivé sur les courbes aguicheuses des sites boursiers que sur la réalité de leur petite entreprise.
Pitoyable garçon, petit couteau dans le scénario de la dot.com. Il se croyait fortiche. Il est parti lui aussi, peu après Sophie...
Elle le croise parfois le soir sur le quai à La Défense, prenant le même train vers la même banlieue. Il met un point d'honneur à lui faire la bise tout en suggérant par son attitude qu'il est préférable de ne pas se mélanger dans le même compartiment...

A la dot.com, c'était un grand pêché que ne pas avoir un papelard intitulé « diplôme d’ingénieur».
Plus grand pêché encore d’être une femme, fine mouche en prime, reniflant illico le détail qui tue chez Big Boss, ce dernier s'en rendant compte. Evidemment.

Ongles en deuil toute la semaine et pas uniquement le lundi après un week-end dans la gadoue. Mais où laisse-t'il donc trainer ses doigts ?
Et ces cheveux, courts et pointus, tout dressés sur sa tête comme deux oreilles de doberman ?
Les épaules serrées dans ses fringues ardissonnées, et sursautant chaque fois qu'elle le frôlait dans le couloir étroit.
L’absence totale de capacité à socialiser ou plus simplement, d’avoir la moindre conversation animée. Sophie se souvient avec malaise de quelques déjeuners avec Big Boss où ses yeux ont bien failli tomber, plouf, dans la sauce...

Notre Big Boss, autiste en tête à tête, se révèle pourtant, entouré de foule, micro à la main et explose la scène.
Chanteur de charme à la cour des lascars d’Euronext. Passé premier couteau dans l’art d’accommoder sa petite entreprise pour capter le fric des autres, investisseurs, zinzins, petits épargnants et salariés actionnaires.
Ces derniers trop prompts à engloutir les sous dédiés aux études de "leurs enfants à naître" sur un bien hasardeux cheval : la dot.com, code ISIN  "FR000 et poussière d'étoiles".

Sophie se souvient de ce petit vieux, retraité de la banlieue Est, qui tentait de sentir la température de la boite, ayant placé la quasi-totalité de sa pension sur la dot.com. Combien d'appels, combien d'heures au téléphone ? Même au plus haut des courbes, elle avait des sueurs froides pour le vieil homme. Et pour tous les autres.