Rédigé le 02 décembre 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Balises: pensées libres et librement piquées à mon maître et compadre François Cavanna
<<< Plus de raisons d'être quant aux circonstances présidant à la perte de deux ongles d'orteil dans un futur proche....
A part ça, dans la rubrique "Good Design de mes tifs", elles vous bottent mes nouvelles Nike spéciales de la mort qui tue ?
Ma gratitude envers cette entreprise est totale (et ma vengeance a été, de fait, sans appel) : peut-on m'expliquer comment, chaussant habituellement du 38, j'arrive à m'exploser 10 orteils, dont deux "en sursis qu'on sait pas si on va les ravoir", avec une paire de Nike pointure 41 ???
Rédigé le 04 octobre 2008 dans Coin des pas perdus, Crète | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Balises: Crète, Gorges de Samaria, gros orteils, Nike
Les familles me font penser à autant de mille pattes.
Reprenant à mon compte une brillante démonstration piquée à mes amis de NUMB3RS :
"A raison de 4 personnes en moyenne vivant sous un même toit, présupposant que chaque personne est normalement constituée et dotée de deux pieds. Chaque personne possédant en moyenne une bonne trentaine de paire de chaussettes, socquettes, mi-bas, et autres. Résultant en... 120 couples d'éléments de vêture. Constatant que ces derniers n'ont d'autre objet que de se dissocier en tout lieu de la maison, à savoir sous-les-lits, placards à balai, entrée, machine-à-laver, panier du chien, marques-pages et cabane-à-outil.
A) Combien de temps consacre une ménagère au QI moyen à les : débusquer, mettre au sale, laver, sécher, identifier, appareiller et ranger tout le long de son existence ?
B) Evaluation du temps passé par une ménagère au QI moyen à s'interroger sur la situation des veuves ?
(indice = en années)"
At home, on n'est QUE deux bipèdes plus une chatte.
Moi et elle qui allons pieds-nus dans nos tatanes une bonne partie de l'année.
Monsieur qui va agrémenté de chaussettes en toutes circonstances. Du 47 fillette, ça force le respect des marchands de chaussettes, faut dire...
La moitié d'une commode bourrée jusqu'à la gueule de chaussettes de toutes natures, toutes utilisées en rotation sectorielle tout au long de l'année et dûment comptabilisées par Monsieur.
Conclusion : interdiction formelle de les transformer en chiffons à poussière et gare si je t'y prends !
La seule perspective de me retrouver, chaque semaine, un jour sur trois, à confronter les veuves de monsieur, a pour effet d'enrichir le laboratoire Lexomyl et de nous pousser tous vers la débâcle.
Au début de "notre histoire", affriolée et aux petits soins, j'en ai passé du temps à les remettre en couple, les lisser, les plier, les ranger par couleur et matière dans les tiroirs. Tout en reniflant dans un kleenex tellement c'était attendrissant toutes ces gentilles chaussettes d'homme dormant côte à côte.
Puis, les jours, les mois, les années se sont glissés en douce dans notre routine. "Yuki, y'a un tas de binz en pile sur le meuble, comme il y a des inconnus et d'autres qui semblent errer dans la solitude, vaut mieux que tu vois ça".
Alors ? Réponse à la question arithmétique et sociétale posée plus haut ?
* traduction du petit dessin piqué chez Alice : "mais d'où viennent toutes ces chaussettes ?"
Rédigé le 09 juillet 2008 dans Alphabet du diable !, Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Je n'ai aucune mémoire des dates, ni des anniversaires, fêtes, saints de tous poils, fête des cloches, fêtes des mères, des pères, des secrétaires, journée de la femme, beaujolais nouveau. Impossible de mettre la main sur la date de mon mariage, pourtant si peu ancien, ou de me souvenir des dates de rappel de vaccin du chat. En fait, je n'y accorde aucune attention. Et pour cause, "ON" se charge de me le rappeler et à chaque fois, c'est un drame.
Coup de fil ce matin. Le numéro de ma mère s'affiche sur l'écran. Aïe, manquait plus qu'elle.... !
Réponds ? réponds pas ?
Je me souviens soudain que je n'ai pas donné le dominical coup de fil. Ca m'arrive. N'ayant rien à dire et beaucoup à faire, j'ai zappé l'appel hebdomadaire.
Calculant peut-être aussi qu'ayant quitté mes parents le lundi après une visite à Marseille, cela faisait trop court pour se reparler de nouveau... Mauvais calcul.. mauvais, mauvais...
Allo c'est toi ?
Voui, maman, c'est moi, qui d'autre ?
Alors, et bien, on n'a pas de tes nouvelles. Tu n'as pas appelé dimanche...
Ben oui, j'avais des tas de trucs à faire...
... et ton père a attendu ton appel toute la journée...
Papa ? et pourquoi spécialement lui ?
Et bien, mais enfin, c'était sa fête dimanche !
(sa fête ? bon, alors il est né en février, donc c'est pas ça, la Saint Joseph c'est quand ?? zut !!! de quoi elle parle ?)
....
Bien, oui, alors ! La fête des pères !!! Tu ne lui a même pas souhaitée !
Ah, ben, j'ai oublié. Excuse-moi. Bon, alors puisqu'on se parle, comment vas-tu...
En fait je t'appelais pour savoir si tu te portes bien. A présent que je suis rassurée sur TON état de santé, aurevoir.
Elle me raccroche au nez. Paf !
Sachant que mon père -au même titre que moi- SE FOUT COMPLETEMENT DE LA FETE DES PERES et de toutes les commémorations stupides dont nous sommes abreuvés...
... je soupçonne ma chère maman d'avoir pris un plaisir tout particulier à me culpabiliser à mort et me raccrocher au nez.
Mes relations avec ma mère, vous dites ? Que du bonheur !
Rédigé le 19 juin 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Non, ce blog n'est pas en grève, de loin s'en faut. Pour écrire quelque chose qui vaille la peine d'être lu, encore faut-il avoir quelque chose à dire, quelque chose, utile, inutile, quelque chose...
Justement, est-il est utile de faire passer à la postérité que, en ce jour du 17 juin 2008, j'ai perdu 2 cm à la taille et aux cuisses ? et quelques jours de moins à mon existence depuis que j'ai mentionné pour la première fois que j'attaquais un test Galénic ?
D'ailleurs, ces 2 cm ici et là sont-ils le fait d'un palper rouler vigoureux et quotidien, ou l'approche du solstice où j'ai toujours tendance à m'amoindrir un chouïa de ma graisse hivernale ?
Et bien oui, c'est utile ! Au moins pour le moral de celles (et ceux !) qui ont, elles et eux, réellement 2 cm à perdre en ces lieux stratégiques. Et vraissemblablement aussi utile aux yeux de l'éternité que les dernières exclamations sur l'IPhone nouvelle mouture ou le Nokia de la mort qui tue fleurissant sur les top ten des meilleurs blogs de France... (merci Wikio).
Au chapitre des choses vraies, on retiendra la logorrhée de Michel Edouard Leclerc quand il s'agit de montrer à quel point il est l'homme idéal et le fantasme vivant de la ménagère de moins de cinquante ans.
Et son mutisme total, ainsi que celui de ses équipes, quand il s'agit de répondre oui ou merde à une simple question posée ici.
Mais au fait, qui suis-je pour m'adresser ainsi au "grand homme"... ?
Je lui prédis une longue carrière en politique, faite de paroles, la main sur le coeur, l'autre sur le micro, déclamant intentions et promesses. Sera-t'il élu le moment venu ? A vous de juger...
On mettra également dans cette rubrique mon légendaire "ami" de chez Auchan, courageux mais pas téméraire. Je ne suis pas surprise de son manque d'intérêt pour les questions de recyclage que ce grand groupe pourrait mettre en place s'il le souhaitait. Cher ami, qu'as-tu fait de ta vie ? 5 enfants à la clef et 35 petits-enfants et après toi le déluge. Dernière heure : mon "ami" revient vers moi à présent ! Aurais-je été mauvaise langue en raison de mon dépit ? Sans doute. Je garde espoir. Voici le contenu de son message : "envoie moi tes questions précises sur le sujet du recyclage. Il se fait que je connais bien l'opérationnel chargé de ce dossier et pourrais plus facilement le questionner !"
Peut-on désirer sans souffrir, sujet du bac philo 2008 ? Non.
On désire ouvrir un échange, on désire des réponses, on souffre dans le silence. Affaire vécue et quotidienne.
Un rayon de lumière néanmoins : j'ai -peut-être- un début de réponse -assez simple- à cet article : conjonction désastres. En cours de réflexion et d'élaboration afin d'être débattu. Attention hein ? réponse, pas solution ! Sait-on jamais...
une chatte sur un mur
qui picore du pain dur...
Rédigé le 18 juin 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
C'est le mot ! "V-R-A-C"
Retour sur Paris caniculaire.
Soleil, ça change du temps foireux dans le sud de la France... veste de laine et parapluie (merci Béa pour le pépin, et rassure toi, je confirme que son rouge vif ne déteint pas !!).
Et heureusement qu'il fait chaud, à Paris, que nous n'ayons pas à remettre les radiateurs... car....
... petite facture EDF dans la boite, un billet doux de 666 Euros à payer.
666, le chiffre de la Bête ?
Steph et moi aurions donc consommé, en deux mois, pour 666 Euros de courant.... ?!!!???
Boudïou, mais c'est Atomic Couple, nous deux, ma parole. Plus de 10 Euros de jus par jour pour deux adultes (plus le chat)... L'enquête est ouverte, et que le coupable se dénonce avant que ma mortelle vengeance ne s'abatte sur lui : quel est donc le voisin draculesque qui se branche sur mon compteur pour alimenter ses sabbats, bon sang de bois ?
Bonne nouvelle, malgré tout. Je n'ai pas regrossi. Ou plutôt, je suis toujours aussi maigrelette. Et ce en dépit des assauts des meilleures cuisines au monde que je connaisse depuis que ma grand-mère a quitté ce monde : la cuisine de ma mère, un cordon bleu, et la cuisine de ma Béa, l'amie de toujours.
Les pieds-paquets promis par Béa étaient au rendez-vous doncque. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas mangé d'aussi goûteux et fins ! Les meilleurs, il y a longtemps, c'étaient ceux de ma mamie. Puis un grand vide laissé dans mon palais depuis... 1982... Maman cuisine bien, mais elle est plutôt alouettes-sans-tête que pieds-paquets...
Et puis, voilà Béa se pointe et me fait le coup de la Madeleine de Proust à la marseillaise. Un immense plat de pieds-paquets "à faire redescendre tous les saints du paradis" !!!!
La journée avait bien commencé à Marseille. Grand soleil, pour changer du printemps foireux dans le midi. Et gros bazar sur le port, avec des milliers de cyclistes roulant au pas (deux ou trois par terre, même au pas, faut le faire, bondisqui !!!). Le port oui, le Vieux Port, car pour aller chez Béa, on peut prendre le métro depuis le port. Et venant de chez moi, c'est plus simple (de chez moi, le Roucas, à Marseille, j'entends...). Ca suit là ??? Non, c'est-pas-grave !!!!!!!!
Et puis Béa, et toute la famille Béa : Monsieur Béa, en grande forme (la conjonction du tennis et du foot lui profite comme de la crème Nivéa sur les fesses d'un bébé). Les fils à Béa, deux play boys surdoués que certaines connaissent déjà, tout ou partie, les petites veinardes...
Et les pieds-paquets de Béa au sujet desquels je n'ose demander combien de temps elle a passé à mijoter de telles merveilles....
(entre parenthèses, Béa évoque sur son blog un week-end de repos en
perspective... je me demande donc ce qu'elle entend par un week-end où
elle prévoit de faire quelque chose !).
Et puis les talents au sujet desquels Béa reste modeste. Notamment ses boutis qu'elle réalise d'une main patiente et inspirée. Des merveilles que j'espère revoir très vite sur son blog... !
Gros orage en fin de journée, d'où la mention du parapluie rouge vif nécessaire pour affronter les trombes qui s'abattent sur la Bonne Mère.
Retour à la maison du Roucas, dans le noir. Mes parents ont trouvé moyen de ne pas arriver à remettre le disjoncteur après la foudre. Le doigt magique de Atomic Cath à 666 Euros la passe pouvait seul leur venir en aide. Chose faite.
Pieds agile et paquets pliés. Un coup de TGV et rebonjour Paris et les emmerdes.
Tant qu'il y a de la vie...
>>> SenSeï, le plus gros chat du mooonnnnnnndddde, le troisième fils à Béa, et ma pomme enchantée et repue...
Rédigé le 09 juin 2008 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus, Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
... ça ne m'arrive jamais m'arrivait jamais avant, c'est pourquoi je flippe...
En l'espace de deux heures, à la veille de partir 5 jours en vacances dans mon Massilia natal, je me fais inconsciemment mais tout-à-fait gaillardement délester de ma carte bleue et soulager de mon stylo en or !
J'ai la boule qui crame... oï ! et avec une force...
En déposant un chèque via un automat, j'oublie de reprendre ma carte à la fin de la procédure (pas ergonomique ceci dit, la manip', mort aux cons qui ont inventé ce système !).
Pas de bol, juste après moi, il y a quelqu'un de pressé. La carte est-elle à cette heure dans l'automate ou dans les mains de l'autre tomate qui s'est bien gardé d'en dire plus ??? boules de gomme.... !
Et le stylo en or, souvenir émouvant d'un passé glorieux ? Il a fait une heureuse gagnante par ma générosité débordante et dépourvue de barrettes mémoire dépassant les 13 secondes.
Explication : dès que je réalise que je n'ai plus de carte bleue, un peu plus tard dans la journée, je retourne sur les lieux du "drame". La banque est fermée, bien sûr, et personne pour m'aider.
Dans le doute, appel en urgence aux oppositions.
Le temps que je m'en occupe, mobile vissé à l'oreille, plantée devant cet automat de malheur, une gentille dame vient à son tour déposer de l'argent. Mais elle n'a pas de stylo.
Ca arrive des trucs pareils. Pas de stylo et des trucs à écrire en pleine rue !
"Mademoiselle (je dois être drôlement lisse malgré mes tracas !), vous n'auriez pas un stylo ?"
"Mais comment donc !" Et hop, voili voilou mon joli Cross en or, qu'il est cador !
Mon appel terminé, je lui lance "bonsoir Madame" et vire cul sur pointe sans qu'elle ait le temps de me rendre mon stylo. Filant à toutes pattes, je la revois encore brandissant un truc doré dans ma direction, la bouche en "O".
Sans que ma cervelle, une seule nano seconde, fasse le "lien" entre le truc doré brandi et mon stylo chéri...
Je marche TRES vite. J'imagine qu'elle a dû se lancer à ma poursuite. Du moins, je l'espère dans mes rêves....
Puis renonçant, elle a bien dû se demander si ce beau stylo n'était pas un piège, un truc "bulgare" à lâcher des spores d'anthrax au bout de 10 minutes d'utilisation...
De là à ce qu'elle l'ai balancé dans une poubelle ou sous une voiture...
Tiens, n'ayant rien de mieux à faire au terme d'une journée aussi merdique, je devrais peut-être aller hanter la Rue Sainte Antoine et me couvrir de honte à regarder au fond des containers puants et sous les bagnoles graisseuses.
Et ma valise ? j'ai rien préparé, tout est au sale, mon chéquier contient un seul chèque froissé et lugubre rattaché à la souche et j'ai dû piller ma vache-tirelire pour y trouver 7 Euros en pièces jaunes pour partir.
C'est comme ça quand on devient vieux, docteur ?
ps : je reviens le 9, dans quel carnage ?
Rédigé le 03 juin 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Ces temps-ci, un phénomène que j'avais déjà constaté s'est définitivement affirmé. Je "vois" à l'envers et exécute, de fait, à l'envers (tant qu'on y est, tiens... !)
Un exemple : ce tableau (châssis 100 x 100 cm, acrylique, pastels à l'huile, médium satiné et papiers) intitulé "Remote land of fairies and dragons" (c)
< réalisé comme suit
pour un résultat comme cela... >
Bref, il convient, à l'arrivée, de retourner la chose pour obtenir l'approximatif rendu de mon désir initial, quant à la contrée perdue des fées et des dragons...
<< Pareillement pour celui-ci (90 x90 cm, acrylique, médium satiné et papiers), qui a décidé de s'appeler "Road to upside down" (c) avec un certain humour de sa part, petit coquin...
S'il y a des créateurs qui s'égarent en ce lieu, connaissent-ils le même étrange phénomène d'inversion des pôles ?
ps : précision : mon appareil photo est rompo, comme je le disais à M. l'autre jour, et ces photos sont assez nulles. Bref, en vrai, c'est vraiment de la balle. Enfin, à mon sens, hi hi. Mais le problème reste entier. Au fait, je bricole des sautoirs aussi et commence par le côté (ni le bout, ni le milieu, mais le côté....).
dernière heure : ça y est, papounet a piqué mon "h'art" pour illustrer ses aventures de fées ICI
Rédigé le 07 avril 2008 dans Coin des pas perdus, Oeuvres en gestation | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
et la maison parle toute seule... il est temps de partir un peu en congés....
de retour le mardi 11 mars, assurément !
Et non, entretemps, je n'aurais pas évoqué les sujets qui m'excitent ces jours-ci, du type :
> l'indépendance du Kosovo et le vrai dessous des cartes d'une bien étrange circonstance
> l'empressement de notre pays à reconnaître cette "nation" (terme employé par le Time Magazine qui pousse même le bouchon à titrer "Birth of a Nation"), plaque tournante de tous les trafics et avant-poste d'une mafia sans merci
> la hantise de voir l'encore sympathique et vivant Barack Obama se faire dérouiller par les "forces obscures" si jamais il est élu en novembre prochain (ou même avant)
> le fait que Nicolas Sarkozy attire sur lui foudres et lazzis, ce qui permet à son premier ministre de lâcher enfin un demi-sourire en passant tout un tas de réformes mine de rien (dont certaines diaboliquement nécessaires il faut quand même l'avouer), technique du fusible toujours gagnante situation inédite dans la Vème République que celle du président servant de fusible à son chef du gouvernement
> le sang calabrais coulant assurément dans les veines du sieur Gautier-Sauvagnac, grand maître es omerta et détournement de fonds liquides... "grand bruit pour une si petite affaire", lance son avocat, un dénommé Le Borgne
> pour revenir à Sarkozy, l'hallali organisé autour de son poil par tout ce qui parle en ce pays, et le fait que personne n'ait l'air de commencer à trouver ça un rien trop manipulé. A qui porte-t'il donc autant préjudice, le bougre ? (et là, je ne parle pas du petit peuple des humbles et des ombres que nous sommes)
> le chômage qui remonte alors que ma copine Flora vient de se faire radier comme une malvenue pour non présentation à une convocation à laquelle elle avait répondu par écrit et en "lettre suivie" qu'elle ne pourrait pas s'y rendre pour cause d'intérim de 5 semaines en province. Ah ben Madame, fallait pas travailler...
> le coup dans le plexus à la livraison du tout dernier CitizenK hanté par une Charlotte Rampling telle un tableau de Munch
> et encore je ne vous parle pas du prix du cochon jambon et du fait qu'il n'y ait plus de saison ! maudits chinois !
Finalement, quelques jours dans le sud à faire l'esque, c'est aussi bien.... Bonjour la mer ;)
"le petit truc en plus" : votez Dom si sa création très "world food" vous plait pour les boites des magiques cubes !!! ça se passe ICI !!!
précision : le magique KUB OR de Dom n'a rien à voir avec ma satanique Sonja à droite....
Rédigé le 03 mars 2008 dans Allez, zoo !, Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Balises: barack obama, charlotte rampling, chômage, citizenk, gautier-sauvagnac, kosovo, omerta, sarkozy, time magazine
Bon, mes grandes folles, c'est pas tout ça, mais il convient que je bossasse un peu mon blog pro annoncé quelques étages plus bas : "intention, contenu, layout", pour parler comme les grands.
Merci encore pour vos contributions dont je fais mon lot. Sans compter un client fraîchement décroché et qui est pendu au bout de la ligne attendant, de ma part, quelques nouveaux miracles.
Donc, je cogite. Pas de billet grandiloquent ce jour sur la crise majeure dans l'art de l'insulte en notre pays.
Là où un De Gaulle répondait "Vaste programme" à un mec criant "Mort aux cons" dans la foule, un Sarko se fend d'un "Casse-toi pauvre con" plutôt mince...
Petite anecdote quand même :
Interpelée fort vertement par un couple de vieilles tantouzes lors d'un repas hautement social mais un rien trop arrosé (la conversation roulait sur une problématique de déco intérieure) "tu nous emmerdes, sale pute, dégage, pauvre connasse !", je me suis levée bien droite pour demander raison à ces deux zigotos avant de tourner les talons pour rentrer chez moi par mes propres moyens.
Mon amie témoin de la scène : "tu as été très bien Catherine, tu ne les a même pas traités de sales pédés !!!".
Ben, ça ne m'était même pas venu à l'esprit.... snif !
Rédigé le 26 février 2008 dans Coin des pas perdus, Oeuvres en gestation, Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Samedi, Steph a eu la bonne idée d'inviter un copain de boulot à la maison pour déjeuner. Il fait beau, j'ai fait les courses la veille. Pour une fois, après goûtage, tout a l'air délicieux et à la hauteur de ma défunte réputation de fine cuisinière. Un fondant au chocolat citronné, sorti de mon bain-marie, a l'air de celui qui va faire du bruit dans les chaumières.
Bref, moral au beau fixe. J'étais néanmoins prévenue, "mon copain vient avec son épouse et ses deux petits".
La veille j'ai pris de la passiflore et me trouve dans un état de grande souplesse sociale.
A 13 h pile, les voilà. Ou plutôt deux individus flanqués d'un petit troll, ployant sous un déménagement... duquel émerge une frimousse à peine réveillée. Voici donc les grands, le petit et la toute petite. A peine entrés dans la maison, je vois les murs rétrécir autour de moi.
Chaise haute, sacs à dos, sacs en plastique avec deux matelas, autres sacs en plastique de nature indéfinie.
Mince, on n'est que 4 adultes et 2 petits, mais les 115 mètres carrés semblent tout soudain se transformer en studio kitchenette.
Après les effusions d'usage et une retraite précipitée de la chatte au fin fond du jardin (les bêtes, parfois, je les envie...), j'arrive à rabattre mon troupeau vers la grande pièce pour boire une coupe.
Las, les bulles ont tout le temps de se tasser au fond des coupes, et le champi de tiédir, le temps que divers gobelets et ustensiles en plastique émergent des sacs afin d'abreuver les bambins de liquides assez peu engageants mais redoutablement poisseux.
Entre deux tartines de tarama, l'héritier qui en a déjà plein son petit pull, sort un engin de son havresac. Un truc affreux avec un stylo magique, qui fait du bruit et qui "chante".
Déjà que je ne suis pas arrivée à en placer une avec les grands (j'ignore encore leurs prénoms !), j'hésite entre monter encore le ton et faire semblant d'entendre ce qu'on me dit, ou bien .... ou bien quoi ? Tous les noyer ?
Mais au moins, le petit est à présent centré sur quelque chose. Après avoir tenté de démonter tout ce qui pouvait bien lui passer sous la main de mes petits objets tendrement aimés ;))
Ils sont bien sympathiques les grands, j'aimerais vraiment les connaître, mais là, ça ne va pas le faire, je sens...
15 heures, on passe enfin à table. J'avais tout prévu pour que le petit puisse manger de tout : un truc avec du riz en entrée, un truc avec de la purée ensuite, un gâteau au chocolat enfin. La toute petite, elle, est ficelée sur la chaise haute et me regarde comme une princesse mongole montée sur son chameau.
Bon, ça va peut-être le faire. Le vin aidant, je reprends courage. Et tâche de donner un semblant de sociabilité à ce déjeuner.
Des nèfles, Cath. Tu ignore encore un truc fondamental !!!! Les gens qui vont chez les autres avec leurs moutards ne parlent que de leurs moutards, et si jamais ils tentent une incursion vers d'autres sujets, lesdits moutards les rappellent à l'ordre dans la seconde !
Je passe sur les nombreux interludes pimentant le repas. Le petit escaladant les escaliers pour les redescendre façon Jackass. La toute petite tombant de sa chaise haute, ficelée et tout, gigotant pour rejoindre son frère...
Dans ces cas-là, j'interviens. Ca va déjà plus vite que si les parents s'en mèlent, car ils parlementent et négocient. Erreur ! J'en sais trop rien, mais quelque chose me dit qu'il est inutile de négocier avec plus petit que soi. On ne gagne jamais !!!
Au café, j'abandonne Steph et file dans le jardin pour une bouffée de calme. Erreur aussi. Le petit me suit, pour "voir la chatte". Puis pour m'accompagner sur le toit, mon refuge. Je le tiens fermement. Et là, quoi ? Je fais quoi avec ?
Au secours, Steph !!!! Et le petit qui hurle pour m'encourager et appelle Steph, Steph, Papa, Papa, Maaaaaaammmaaaaaannnn !!!!! Tous sortent en courant, affolés, s'attendant au pire... Dès que la maman est à portée de bras, je lui passe son fiston. Ouffff ! Répit de courte durée. Il faut courir à l'intérieur sur le champ, la petit ayant été abandonnée à elle-même...
A 18 heures et après quelques allusions, j'arrive enfin à rassembler mon petit Barnum direction la sortie. Pas si simple, il faut rassembler jouets, livres, crayons, chaussures, chaussons, gants, bonnets, manteaux, plier la chaise-haute, remettre les matelas dans les sacs et tout le reste...
Une demie-heure plus tard, ils sont enfin partis. Je remonte sur le toit et m'effondre dans une chaise longue. La chatte me saute sur le ventre et se met à ronronner. Steph me monte un cognac.
Je suis encore en état de choc.
Rédigé le 25 février 2008 dans Alphabet du diable !, Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (28) | TrackBack (0)
J'ai des envies subites de bouffe incongrue des temps-ci. Le matin, au réveil, rien ne passe. La seule idée de manger me fait tituber de nausée à tel point que j'en attrape les larmes aux yeux.
Puis, tout soudain... Bling !!! 11 heures moins le quart, Madame Placard !!!
Raid direction la cuisine toutes affaires cessantes.
Et voilà-t'y pas que je me taille quelques belles grosses tranches de rosette, accompagnée de cornichons, et du pain au noix grillé. Tailler, c'est le mot. Se couper parfois dans l'affolement. Car je tremble tellement de famine que je n'ai pas le temps de disposer artistiquement ces denrées sur une assiette et que j'en mets plein le plan de travail pour avaler ensuite goulument toutes les miettes.
Rassasiée, estomac blindé, impossible d'avaler quoi que ce soit à midi.
Et hop, rebelotte à 17 h 30 ! Ce soir, par exemple, horreur, à cette heure-là, pof pof, j'étais au Monoprix, les yeux hors de la tête et des sueurs froide. A me demander si j'aurais le temps de rentrer à la maison avant de vider le contenu de mon caddie en route !
Un plein plat de bulots mayo pour le goûter !!! Ouf, à 18 h 00, ça allait nettement mieux.
Quand je ne trouve rien du tout à manger à la maison, je lèche des grains de sel en guise de bonbons... Mon jules, l'autre jour, a en été conduit à planquer le bol de sel gros.
La chatte me regarde d'un drôle d'air. Elle qui mange comme un coucou, à savoir "à heure fixe", elle trouve son humaine totalement hallucinante en ce moment.
Syndrome péri-ménopausal ou grossesse nerveuse de mammouth ?
Ca vous arrive aussi des trucs pareils ?
Dernière heure : il est 10:08 et j'ai une épouvantable envie de cébettes à la croque au sel ET un rendez-vous important ensuite.
10:09, je vais craquer......
Rédigé le 20 février 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Tout d'abord, je souhaite dire merci, simplement et sans plus de conséquences que cela, à des personnes que le hasard, qui n'existe pas mais fait si bien les choses, met sur mon chemin dans les moments les plus inattendus. Des moments où toute absorbée ailleurs par des tâches ou des bruits sans importance, j'en ai presque oublié ce qui est essentiel. Ecouter, voir, entendre, comprendre, choisir. Merci à vous d'être là à chaque étape du chemin.
Papa, mon papa, je t'aime.
C'est aujourd'hui la fête des amoureux et donc je suis heureuse de te dire que je t'aime.
Ca fait 50 ans que ça dure de mon côté. Je crois que du tien, cela fait bien plus longtemps.
Je crois que tu as commencé à me dire "je t'aime" le jour où tu es né. Il y a 83 ans si mes calculs sont exacts.
Un truc de rien du tout qui tenait dans du coton au coeur d'une boite à chaussures.
Grand prématuré dans les années 20. Fallait en vouloir à la vie pour s'y accrocher comme tu l'as fait.
Quand tout seul et désemparé, dans cet orphelinat prison où l'on mettait les enfants des pauvres dans les années 30, tu as trouvé la force de grandir, c'est parce que déjà, tu me disais "je t'aime" du plus profond du froid et de la nuit.
L'amour, tu connais ça. Ta maman, veuve trop tôt, t'a aimé comme ce n'est pas permis. Et tu lui a donné toute l'affection et le soutien d'un fils. Tête brûlée oui, mais toujours dédié à cette femme. Emilie, ma grand-mère paternelle.
Je t'aime papa, mon papa, et je suis fière de t'avoir comme papa.
Fière de savoir que tu as brandi de faux papiers pour partir à la guerre avant l'âge. Tu avais bien rattrapé les centimètres manquants à ta naissance, du haut de tes presque 17 ans et de ton mètre 98.
Fière de t'avoir accompagné de Marseille jusqu'à Belfort et puis Colmar et puis l'Allemagne.
Fière et heureuse de savoir que tu blaguais avec les prisonniers tout en partageant tes clopes.
Drôlement contente d'avoir été dans ton coeur déjà quand, à la Libération, tu as fait un grand détour par Paris pour connaître Saint-Germain et Montparnasse et dire bonjour au nez de Juliette.
Sans qualification ni rien, tu as façonné des théières inutiles sans bec, puis tu as travaillé au cimetière, puis tu as joué du bongo dans un orchestre mexicain. Toujours en rigolant.
Il y avait de quoi, tu m'aimais. Un tel amour, ça donne des ailes et toutes les audaces.
Comme tu as de la chance (c'est de famille), tu as joué et gagné à la loterie du Provençal : une croisière aux Baléares sur un beau bateau blanc.
Ce que le journal n'avait pas dit, c'est qu'en prime de la croisière, tu récoltais aussi une épouse.
Maman.
Tu l'as vue et tu lui as dit "je t'aime" comme toi seul sait dire l'indicible. D'une voix comme un sanglot de détresse et de bonheur.
Dans ce "je t'aime", il y avait ton "je t'aime à ma petite fille" qui va venir bientôt.
Tu voulais une petite fille, maman aurait préféré un garçon.
Lorsque je suis arrivée, tu n'as rien su me dire. Qu'à me regarder avec les yeux de Pierre Blanchar "personnage romantique et ténébreux" ou comme on dirait, aujourd'hui, tel un canard ayant trouvé un hanneton.
Baignée dans ton odeur "spécial papa", mélange de tabac blond, de peau burinée, d'Eau Sauvage et de laine, j'ai prononcé mon premier mot "Papa !", fais mes premiers pas en courant à la Sainte Baume, appris à lire et à compter et surtout à dessiner avec toi.
Nous sommes partis tous les deux tout en haut des montagnes. Toi sur un grand cheval, moi sur un poney. Toi et moi. Toujours ensemble. A jouer au ballon, à revenir de l'école, à aller au zoo le jeudi.
Car nous sommes pareils, les mêmes goûts, les mêmes pensées, les mêmes déplaisirs. C'est normal, nous portons en nous l'intimité de ceux qui s'aiment depuis longtemps.
Les années ont passé. Ta vieillesse est venue et le désespoir des premières années a ressurgi.
Nous nous sommes éloignés. Nos gestes, nos actions, nos silences, nos jours qui se disaient "je t'aime" se sont enfuis dans le cours de la vie.
Il m'a été impossible de te dire "je t'aime" toutes ces années. Méfiance envers ces mots, tant et tant galvaudés et détournés à toutes fins utiles. Méfiance envers les mots qui ne sont que des paroles ou des rites.
Ou tout simplement pudeur.
Dire "je t'aime" à l'être que j'aime le plus au monde fait partie de ces sommets inaccessibles. Ceux dont on rêve en se disant qu'on ira les découvrir au moins une fois avant de mourir.
Le temps presse, ton temps à toi, mon temps à moi. Il n'est plus temps de dire "demain".
Il est venu le temps de dire
"Papa, mon papa, je t'aime".
Rédigé le 14 février 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (21) | TrackBack (0)
Ouateabaoutemaiself... ? je continue à rêver à tous ces petits oeufs de poisson que Monsieur Armen Petrossian et sa ravissante épouse, Cécile, ont eu la très grande élégance de nous servir (en abondance) tout en nous en expliquant tous les raffinements.
Donc, chez Manou, des photos en ligne de cette soirée et toutes les explications (doctes).. demain ce jour jeudi ! Peut-être chez Resse aussi DEMAIN VENDREDI (qui a fait double portion de dessert, merci Mry). Peut-être encore aussi chez Mister Dubuc qui a bien aimé, surtout le "sauvage" :)). Rien en ligne pour l'heure... En tout cas, chez Sardine, ça le fait bien aussi !
Quant à moi, je suis revenue, sans la moindre photo (appareil tombé dans le Beluga !) MAIS avec une très jolie boîte hype-bling-bling, la "Too Much" signée par Swarovski (en série ultra-limitée) très gentiment offerte prétée par Monsieur Petrossian lui-même à ma petite personne émue !Quelle embrouilleuse, cette Cath !
Promis, Armen, je ramène la boîte dès ce jour !!! :)
Boîte ramenée dans les mains de Dame Cécile, à la chevelure de flammes !
Voici pour les photos ICI. A la droite de Dieu, c'est-à-dire de MÔssieur Resse, à la gauche pour vous = the Cath, toujours aussi peu photogénique, je ne vous le fais pas dire ;)
C'était un moment exquis, plaisir intense des papilles et de l'esprit avec les histoires de Monsieur Petrossian sur l'histoire de sa famille et de l'esturgeon, toutes deux étroitement liées. Un talent de conteur et une véritable passion du beau et du bon. Avec une diabolique pointe d'humour, accrochée aux moustaches de Monsieur. Merci encore Armen et Cécile. Et Love !!!!! :)
Rédigé le 23 janvier 2008 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus, Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
Balises: Armen Pétrossian, caviar, Cécile Pétrossian, Pétrossian, Swarovski, Too Much
Il est parti voler avec les poissons tropicaux, lui-même gros poisson velu, et leur égrener l'intarrissable chapelets de ses innombrables bonnes histoires.
Carlos, que tout le monde aimait et qui le lui rendait bien. Le rire certes, mais un vrai sourire, un vrai de chez vrai.
Je l'ai rencontré à Saint-Tropez. Jusque là, rien d'original. Louper Carlos dans la foule estivale, ça relève du défi. Louper Cath, ça, Carlos n'aurait pas pu le faire. Des rigolos ensemble et qui sont là pour bien se marrer tout en regardant le show off, ça devait arriver !
A la table des pipoles de l'époque, les deux Eddy, Barclay le taiseux, Mitchell l'amoureux fou de sa copine du moment, Halliday le taciturne, Carlos avait la vedette. Avec Roda Gil aussi, un autre conteur irremplaçable.
Il ne pouvait pas s'en empêcher, il était comme ça. De souvenirs communs en bonnes blagues, les deux souvent se mélangeant dans le cours du récit, il nous pliait tous autant qu'on était. Même si l'histoire, nous l'avions entendue 20 fois, on la redemandait, guettant les moments forts qui allaient nous envoyer illico à demander grâce tellement on manquait d'air !
Nous arpentions le Boulevard Saint Germain, de chez lui à chez Castel pour une nuit de veille à remettre ça avec les concours d'histoires et à prendre des nouvelles des "potes". On allait manger du poisson chez son copain Le Divellec en traversant Paris dans la voiture géante de Carlos. A tout seigneur, tout honneur !
On aimait à se rappeler le jour où je les avais embarqués dans ma toute petite polo rouge, Carlos devant, Etienne Roda Gil et ses cheveux à l'arrière...
Au moment de quitter le parking du port de Saint Trop', merde, plus un sou de monnaie.
Nous partons tous les trois à la recherche d'un bon samaritain et repérons le gros mirador de la sécurité qui veille au-dessus de nous. On monte, Carlos en tête qui grimpe prestement ! Arrivée triomphale dans la soucoupe volante. Les deux martiens de garde se régalent de l'anecdote, aussitôt tournée en "histoire drôle".
Au moment de redescendre, Carlos entonne un "Bonsoir, Messieurs !" qui fait trembler les vitres.... tout en éteignant la lumière.... Plofff ! Noir complet sur tout le port !!! L'animal avait appuyé sur le commutateur du central !
Voilà, Carlos c'était un personnage, mais au-delà du côté "bon gros", des bandanas multicolores et de la variété à 3 sous, c'était un type raffiné, super intelligent et d'une culture infinie.
Généreux comme pas possible, toujours disponible, toujours partant.... Impossible de lui dire au revoir. Avec lui, c'était toujours "bisous et à très vite !".
Bisous Carlos !
Rédigé le 19 janvier 2008 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Balises: Carlos, Etienne Roda Gil, Jean Dolto
Clairement, j'ai tout dit dans le titre. Donc, je peux filer faire un tour. Non... je reste car ça m'énerve. Et oui, encore un truc qui m'énerve et c'est pas d'hier.
Déjà toute gamine et moyennement casse-cou, comme tous les enfants en bonne santé et qui font leur âge, les "fais-pas-ci-fais-pas ça" récurrents de ma mère ont tenté de poser des barbelés partout autour de ma vie.
Précisons que les "fais-pas-ci-fais-pas ça" n'adressaient pas des actions périlleuses et conséquentes du type je balance des allumettes sur le tas de feuilles mortes dans le jardin ou je plante des clous dans la truffe du chien. Non, juste, arrête de jouer à la balle, arrête de tourner en rond sur ton tricycle, arrête de mettre les mains dans le bassin pour attraper les poissons.
Si je l'avais écoutée, je serais devenue une petite fille ennuyée par sa propre vie. Mais entre un imaginaire débordant (comme on peut le constater dans mes rêves) et un sens aigü de la rébellion, je ne me suis jamais embarrassée avec moi-même.
Dès l'adolescence, autour de moi, la course au jules déguisait une VRAIE COURSE CONTRE LA MONTRE au mari. Dans ma génération, à 18 ans, si t'étais pas baguée, responsable et adulte, t'étais tout juste "rien".
Le rien, c'est sympa, je trouve, y'a pas de loi, vide juridique total. Indéfinissable. Confortable, on te fout la paix par manque de définition.
Tout ça pour dire que les copines déjà maman à 20 ans, ça me donnait une petite idée de ma propre fin. Elles avaient coutume de dire "quand on accouche, c'est comme mourir" ou bien "à présent que j'ai transmis ma chair, mission accomplie". Mission accomplie à 20 ans ? 'tin de nom d'un chien !!!
Les autres, dans l'état indéfini du encore-célibataire-après-20-ans, je les ai vues endiver (c'est à dire se racornir de trouille) de la vingtaine à la trentaine. Tu comprends, si à 30 ans, j'ai pas fait un enfant, ce sera trop tard ensuite.
Trop tard, trop tard ! Que ces deux mots ont été dits, redits, incantés, entonnés.
La notion du "trop tard" -encore plus présente, semble-t'il chez les femmes du fait de cette assassine "horloge biologique"- EMPOISONNE L'EXISTENCE ET LA RACCOURCIT CAR ELLE OCCULTE TOUTES PERSPECTIVES ET TOUT CHAMP DES POSSIBLES.
Sans compter qu'elle rend les gens terrrrrrrrrrrrriblement ennuyeux...
Donc passée la trentaine puis abordée la quarantaine, l'entourage commence à penser retraite et placement patrimonial. A 40 ans, il faut penser à la retraite. Tous les banquiers et mes copines vous le diront.
Il faut penser aux "racines" aussi. Et encore, c'est bien quand on y pense, car passée 40 ans, les "à quoi bon à mon âge" prennent le relais. Alors moustache au vent et cheveux grisonnants... Que foutre ? Pour séduire qui ? Ben, toi, ma parole non ?... merde tu es plus jeune que moi et tu parais ma mère !
A mon âge, tu comprends à mon âge... le truc est lâché et justifie tous les renoncements. Ton mari s'ennuie, t'ennuie ou bien tu l'a plaqué ou il t'a plaquée. Ben, refais ta vie. Quoi ? à mon âge, tu n'y penses pas. Mais qu'est ce qu'il a ton âge ?
Ca me dépasse. Je conseille donc à toutes les cassandres de calculer en terme d'années approximatives qui leur restent à vivre. Au recruteur grincheux qui les accuse d'être trop vieille, répondre : j'ai encore 20 ans de bonnes années de boulot devant moi. 20 ans, c'est pas rien.
Et puis, au final, ne rien penser du tout. L'âge, perso, je m'en suis toujours foutue. La seule fois où je suis tombée dans le "format", kidnappée que j'ai été par mon premier mari à 32 ans, j'ai fait une grosse connerie : pourquoi ne pas épouser celui-là, il est gentil et après tout, à mon âge....
J'ai vu mes parents, que j'aime profondément par ailleurs, se faire "vieux avant l'âge", comme on dit. Restreints, contraints, ayant peur de tout et du reste, castrateurs de leur propre vie.
Vieux à 30 ans, vieux à 40 ans, alors qu'ils étaient en pleine forme mais avec des pensées et des attitudes de "vieux".
Ils ont fini par comprendre, à présent qu'ils voguent vers les 85 ans tous les deux, que c'était sans doute un peu stupide de se couper ainsi les aîles.
Que c'est finalement pas si mal que leur fifille ait continué à se mettre les mains dans l'eau pour attraper les poissons... car pour elle, il n'est jamais trop tard...
Rédigé le 14 janvier 2008 dans Coin des pas perdus, Ethnico-psycho-socio', Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Aube sale aux travers des vitres. Je suis dans le bus qui m'emmène chaque matin de ma banlieue à mon boulot près de la Tour Eiffel. Dans ce bus, les mêmes personnes tous les jours. Dont une fille assise à mes côtés. Elle bosse dans la même boîte que moi, mais elle a eu la chance de se faire muter au siège où il se passe toujours quelque chose de plus intéressant que dans ma triste filiale.
Ce matin, elle m'annonce qu'elle va visionner, une fois de plus, un film qui a été vendu sous le manteau à 12 millions d'exemplaires rien qu'en France, mais que tous les distributeurs de cinéma et les chaînes de télévision ont refusé de diffuser. Il dévoile un terrible secret et en suggère les conséquences.
Elle m'invite à venir avec elle. Ni une ni deux, l'idée de sécher une journée d'ennui à mon poste et de faire partie des "initiés" attise une intense curiosité.
Je ne sais pas dans quoi je me suis fourrée...
Nous arrivons dans une salle de visionnage, 5 ou 6 autres personnes, sont déjà installées. Elles travaillent toutes au siège. Une fois de plus, je les envie...
Le film commence. Et immédiatement, je suis dans l'écran, l'un des personnages. Une scientifique, jeune, stagiaire sans doute. Affolée, je cours partout une serviette éponge à la main. Elle est beige avec de curieuses tâches rosâtres. J'enjoins à tout le monde de ne toucher ces tâches à aucun prix, sous peine de mort immédiate.
En effet, je fais partie d'une équipe de chercheurs dédiée aux virus foudroyants. Et nous venons de découvrir un nouvel ennemi, tapi dans ces tâches. On les touche et c'est la mort en quelques minutes. D'ailleurs, une collègue vient par accident de mettre la main sur la serviette. Elle la jette au loin en hurlant, mais commence à se sentir "bizarre", puis vire au bleu et tombe, foudroyée à mes pieds. Je suis en état de choc. Terrorisée. Ne sachant plus que faire pour empêcher à l'espèce humaine, toute entière, de connaître une fin aussi définitive.
Mais à mes côtés, se tient un docteur, tout en blanc, une seringue à la main. "Nous venons de trouver le vaccin contre ce virus, essayons sur elle, elle ne craint plus rien". Non seulement, la morte retrouve ses couleurs, mais elle ressucite sous mes yeux. Le vaccin ramène les morts ! Nous courons de bureaux en couloirs et piquons à qui mieux mieux tous les morts que nous rencontrons. Et tous et toutes se lèvent, souriants. Je les embrasse, je les serre dans mes bras, je suis tellement soulagée !
Le soulagement est de courte durée. En effet, en serrant les ressucités dans mes bras, je réalise qu'ils sont dotés d'une force hors de la normale... Je serre des mains et ils me broient les doigts. Gênés, ces hommes et ces femmes, de plus en plus nombreux, font attention à leurs mouvements. D'un geste, ils peuvent abattre un mur, d'un éclat de voix, faire exploser les vitres.
Nous les regroupons dans un champ. Il y a des armes, énormes. Ils s'en emparent et commencent à faire joujou avec. Le bruit est étourdissant, mais la réalisation qu'ils peuvent soulever une canonière comme si c'était un crayon me terrifie.
En outre, à présent que nous sommes à l'air libre, nous, les scientifiques, réalisations que nos ressucités, ancien collègues et ami(e)s, commencent à grossir, à grandir, jusqu'à 10 fois notre taille.
Nous sommes soudain comme des brindilles au milieu de géants.
Et nous savons que nous devons fuir, profiter de notre petite taille pour nous glisser dans des trous, ramper et disparaître le plus loin possible. Car les géants, de débonnaires et joueurs, l'espace d'un instant, sont devenus des chasseurs assoiffés de notre chair.
La race humaine, telle que nous la connaissions, est en voie de disparition. Partout des morts ont été rendus à la vie grâce à cet étrange vaccin et ont muté. Nous sommes très peu, pauvres nains, à avoir évité virus et vaccin et luttons pour notre survie.
Ils y a ceux qui se cachant dans les recoins les plus sombres des grandes villes.
D'autres, comme moi, qui choisissent de fuir dans les bois.
Je suis seule sur un chemin boisé. Au loin, j'entends des géants arriver. Heureusement, grands et gros comme ils sont, le tam tam de leurs pas les trahissent. Je me cache dans un trou, mais ils ont senti ma présence. Ils reniflent partout. Manque de me trouver, mais je suis si petite et si ratatinée dans mon recoin qu'ils ne me voient pas et reprennent leur route.
Les géants sont à présent partout, déterminés à détruite tout ce qui reste d'humain sur Terre...
Je me réfugie dans une maison de poupée. C'est la maison de Mickey. Toutes les petites souris sont sur le point d'embarquer dans une voiture pour aller faire un tour. Je me déguise en Mickey et saute à l'arrière.
Les géants regardent passer cet équipage. Sans broncher. Les souris ne les intéressent pas. La voiture s'arrête. Je descends et toujours déguisée en Mickey, me retrouve dans une arrière-cour. Il fait nuit. Par la fenêtre, je regarde à l'intérieur. Un couple de géants attablés et trois petites esclaves, humaines, de jolies négresses qui les servent à table et font le ménage pendant qu'ils mangent. Elles sont terrorisées et roulent des yeux comme des boules de loto. Il faut que je me glisse à l'intérieur pour les délivrer. Mais c'est moi qui manque de me faire attraper par le géant qui lâche son chien sur moi.
Je fuis par dessus la haie. Je saute une deuxième barrière, puis une troisième. Le géant a des yeux lasers qui peuvent m'abattre de loin. Mais il me manque, une fois, deux fois, trois fois. Je vole jusqu'au sommet de la colline et me retrouve sur l'autre versant. Mais je sais qu'il me faut courir encore et encore pour rester en vie.
Je cours, en larmes, et me retrouve assise dans mon fauteuil devant l'écran de fin.
Comment une telle horreur est-elle possible sans que quiconque ne fasse quelque chose pour l'empêcher ? Ma voisine me regarde et me dit, "nous, nous serons sauvés, tout le monde ne peut pas l'être".
Le velours du siège est doux sous ma main, il fait chaud, étouffant dans cette pièce.
Je me réveille, ma couette est lourde sur mon visage.
Il est temps de mettre un terme à cette nuit et aller prendre un café.
Ce matin est un autre jour....
Rédigé le 13 janvier 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Afin de ne pas se flinguer la semaine avec les réminiscences de la semaine passée, et n'ayant pas eu le temps de livrer à mon carnet la moindre étincelle de carbone ce week-end, voici donc un nouveau concept made in my brain within 3 seconds chrono : "le billet de remplissage intermédiaire".
Pas envie de mettre une blague en ligne, puisque je la connais déjà et que ce blog n'intéresse que moi.
Pas envie de mettre un beau dessin, Boronali fait ça si bien. Pas envie de balancer des gros titres locaux, style la pêche au requin marteau ou les dernières nouvelles des clams de la Raie, comme chez Marcus. Aucun recette de beauté sponsorisée comme chez Sophie. Pas de blablablamarketoverbeux comme chez .... (remplir les blancs, y'en a trop).
Le billet de remplissage intermédiaire semble être, par nature, sans intérêt (contrairement aux individus sus-mentionnés), puisqu'on y livre, pour une fois, les productions cérébrales de quelqu'un d'autre et non la pitoyable récolte de son quotidien.
Il serait donc l'antithèse du blog, puisque selon de doctes censeurs -qui hantent les blogs et intiment à qui mieux mieux le pourquoi et le comment du bon bloguer en France- le blog n'est ni un reporting, ni un copié-collé de la réalité du dehors, mais bien une mise à nu intime et singulière du moi et du sur-moi.
>> Le billet de remplissage intermédiaire ne doit en aucun cas être imité ni faire école <<
Voici un poème en prose de Kappauf
(inutile de préciser que je l'aime sinon ses écrits ne seraient pas à mes yeux autant de poèmes... inutile de confirmer que je l'admire, faisant partie des gens dont le simple contact rend plus intelligent)
"Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas *. Mais ce pas, ça n'est rien.
Ex nihilo, nihil... Rien ne vient de rien... le célèbre vers du poète romain Lucrèce a aujourd'hui toujours une vraie résonnance.
La haine est certainement à l'origine de l'amour et l'homme, avec l'aide de Dieu, s'évertue à faire émerger du chaos l'harmonie.
Rien, c'est le tout virtuel, les paradis artificiels, ces quêtes d'indifférence
.....
Si l'époque semble ne rien vouloir dévoiler, si la tendance est plutôt aux sentiments opaques et aux émotions "in the closet" ou sur internet, c'est effectivement que les esprits sont prisonniers, des modes, des conventions, des snobismes, de la volonté d'engranger des biens et de l'argent, mais encore et toujours de leurs peurs, y compris, bien sûr, de celle de manquer.
Lémures figés dans la torpeur face aux dangers virtuels.
C'est la réalité nue qui est sublime et impeccable.
Le sourire d'un lépreux dont on soulage les souffrances. La beauté d'un chirurgien qui guérit de ses mains...
Il existe des réalités dont on peut se satisfaire, il s'agit de faire preuve de discernement, de choisir, de tirer les enseignements de la vie sans se poser en donneur de leçons qui oppose, par exemple, les mondes virtuels et le monde réel.
Il s'agit enfin d'aimer pour aimer, sans se faire d'illusions.
Entre l'obscurité et la lumière, il n'y a qu'un interrupteur.
Entre réel et virtuel, qu'un click.
Entre Dieu et le Diable, qu'une queue"
* Léon Tolstoï
Rédigé le 07 janvier 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Balises: Boronali, Kappauf, Lucrèce, Léon Tolstoï, Marcus, Sophie Kune
Encore 50 ans (au moins) à avaler !
Dans la mesure où quand j'étais "petite", je ne pouvais imaginer arriver au demi-siècle, ou bien alors sous les traits de la sorcière de Blanche Neige (dans ces années-là, les femmes de 50 ans, en raison
de la pression culturelle et de leur propre renoncement de fait étaient
plus souvent des mémés que des pin-ups), et que, grand ciel "je l'ai fait", tout semble à présent possible.
J'aime me dérouler le film, à la façon d'un Forrest Gump, d'abord en noir et blanc, puis en couleurs surexposées.
1958 : le beep-beep de Spoutnik résonne encore dans les étoiles depuis son lancement quelques mois plus tôt, ma génération a reçu un pendentif en forme de Spoutnik en lieu et place des sempiternelles médailles de baptème...
1960 : Gaston Dominici est gracié par De Gaulle, je m'en souviens car à la maison on ne parlait que de ça : ça s'est passé tout près de ces endroits où mes grands-parents aimaient sortir en voiture les week-ends, dans le sud...
1962 : de grands tags de l'O.A.S. fleurissent partout, à la peinture blanche, sur les murs de Marseille et une blonde, touchante, trop déchirée pour être l'enfant qu'elle semble être encore, meurt quelque part à Hollywood...
1966 : Mickey est en larmes et moi-aussi, inconsolable devant l'écran de télé, c'est le fin d'un monde. Walt Disney vient de partir.
1967 : Oscar au cinéma avec De Funès et Claude Gensac. Un vrai navet, mais à 9 ans, j'ai bien rigolé.
1968 : pas d'école pendant des semaines !!! Youpi !!! Les bonnes soeurs du Sacré Coeur redoutent que des étudiants en rut ne viennent sauter les portails du pensionnat . Enfin, "redoutent", c'est peut-être vite dit. On n'en saura jamais rien puisque j'étais consignée à la maison....
Je pourrais aussi parler d'un été 69 où réunies devant la télé noir et blanc, bien au-delà du coeur de la nuit, toute la colo a assisté, bouche bée, aux premiers pas d'un bonhomme michelin sur la Lune....
Entretemps, plein de chansons, Polnareff (dans la maison vide), Richard Antony (ils ont tant marché...), Adamo (accroche une larme aux nuages !), et Oh Happy Days par les.... pffff Edwin Hawkin Singers... (45 tours, couverture fond bleu clair avec une troupe de blacks bien propres posés en pyramide... SI QUELQU'UN ME LE TROUVE....)
Chacun d'entre nous portons en nous des dates de moments forts et singuliers, d'évènements historiques ou personnels que nous avons réécrit à l'aune de notre mémoire et de notre émotion. Pourquoi suis-je toujours émue en songeant au Spoutnik et que rien de tel ne se produit dans ma tête en évoquant un jour de septembre 2001, hein ?
Rédigé le 04 janvier 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (27) | TrackBack (0)
Balises: Adamo, Forrest Gump, Gaston Dominici, Mai 68, Marylin Monroe, Michel Polnareff, OAS, Oh Happy Days, Richard Antony, Spoutnik
Et bien voilà, j'ai réussi à atteindre les rivages de l'Ultima Thulé du blogueur : détenir un blog désert de tous visiteurs déclarés et dépourvu de commentaires, quel que soit le sujet abordé. A noter de toutes façons que plus le sujet semble important, moins les commentaires abondent dans le monde des blogs franco-français. Par contre, parler de nombril et de cul, dans une langue approximative, et c'est le moulon.
Ces réflexions ayant été dûment prises en compte pour le désormais, je vais enfin pouvoir m'adonner à ce dont j'ai toujours rêvé : livrer à cet écran et à la face d'un monde virtuel et donc inexistant toutes les choses, les pensées, les rêves et les êtres qui m'intéressent VRAIMENT.
Mes lectures, les livres que je lis et que je relis. Actuellement, "Deborah et les Anges Dissipés" de Paula Jacques, ou la fin de la diaspora juive en Egype en 1948, chassée et déportée du pays natal adoré, l'Egypte, suite à la naissance de l'Etat d'Israël.
Avec Paula Jacques, beauté de la musique des mots et humour au rendez-vous. Une grande dame de la littérature qui survole cet évènement tragique en parsemant son récit de l'histoire d'un bordel transformé en orphelinat de jeunes filles afin de mieux abuser un riche pourvoyeur de fonds, juif new-yorkais. Parfums, langueur, arômes et sensualité infinie d'un Orient révolu.
Un récit qui allume l'âme alors qu'il fait si froid...
J'ai attaqué dans la foulée la relecture d'un petit opus bourré d'humour absolu et de grandes pensées sur l'état de l'homme, tel qu'en lui-même, inspirées par la proximité du Grand Nord, des Terre Neuvas à moitié fous, et de l'océan démonté : "The Boat Who Would not Float", de Farley Mowat.
Où l'histoire d'un petit shooner qui n'en fait qu'à sa tête, du style qui prend l'eau de façon désastreuse quand il est question de l'amener là où il ne souhaite pas naviguer.
Voici pour le pitch, le reste n'est que bonheurs à chaque page.
J'ignore et je me fous de savoir si ce bouquin est traduit en français puisque je lis l'anglais aussi bien, voire mieux, que ma langue natale.
A ce propos, je demeure pétrifiée d'horreur devant la définitive ignorance de mes compatriotes pour toute autre langue que la leur.
De mon temps... et oui, il y a quelques années que les bancs de l'école ont déserté mon fond de culotte... l'enseignement des langues était pas terrible, on va dire.
Mais les braves parents compensaient en nous expédiant, poste restante, sur les côtes sud de l'Angleterre chaque été, ou bien hanter les universités teutonnes.... Ahhh, le pier de Brighton sous la lune....
Apprendre une langue étrangère sur l'oreiller rapeux de la jeunesse (n'oublions pas qu'il s'agit d'adolescents en pleine montée d'hormones) reste encore le meilleur moyen d'avancer dans la connaissance des "ailleurs".
Il me semble que les parents d'aujourd'hui négligent ce point majeur dans l'éducation de leurs ignobles et trop couvés rejetons qui restent et resteront d'indécrottables ignorants toute leur vie.
Ce qui ne les empêchera pas d'ailleurs de faire des carrières "enviées" : rien qu'à regarder les fulgurances de Michel Denisot, on a compris. Cocorico !
A propos de vrais talents et d'authentiques grands bonshommes qui vous la coupent net, j'évoquerai dans les jours qui viennent - et m'en pourlèche à l'avance- un gars formidable, qui va sur ses 80 ans tout frais, tout vert et en auto-ébullition permanente.
Le vrai designer du XXème siècle, le seul à mon sens : Monsieur Roger Tallon.
L'ayant fréquenté dans les 80ème rugissantes et revu récemment, en école de design où il est venu, à ma demande, boire un verre de rouge avec des étudiants transis de bonheur devant sa simplicité, ses quelques mots percutants et son humilité, je pète de dire tout le bien que je pense de vous, Monsieur Tallon... !
Je sais que le bougre ne va pas aimer car il fuit la lumière et les blablablas, car il a tout compris depuis longtemps et depuis un évènement tragique à jamais réparable.
Mais bon... je vous aime, que faire ?
Jeanne Moreau, aussi, je t'aime. Va savoir... une femme comme j'aurais rêvé d'être, faute de jamais le devenir un jour. Moue de pékinois et pas vraiment jolie, mais si belle et bon dieu, quel regard où je devine toute ton intelligence de femme qui se joue et saute, avec légéreté, sur les maux de la vie et les mots d'amour des hommes...
Finalement, voici-pas je me réconcilie avec mon sacré blog ? On se fait tous les deux ce petit cadeau bien à nous. Les gens heureux n'ont pas d'histoires mais une histoire à eux à se conter. A très vite, ma Planète ;)
Rédigé le 22 décembre 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (17) | TrackBack (0)
Balises: 1948, citizen K, farley mowat, jeanne moreau, Kappauf, paula jacques, roger tallon
1) la recette de la blanquette de veau pour mercredi soir (c'est-à-dire très vite)
2) la confirmation que Nicolas se tape Carla (vu chez Resse, mais ai-je bien tout compris, le blog de Resse étant devenu abscons ces derniers temps)
3) une information concernant les chattes castrées ovariectomisées (merci pour la rectification) : ont-elles encore des pulsions sexuelles bien que le véto ait garanti avoir enlevé les ovaires de la bête ?
4) Lucien Jeunesse (??? orthographe) est-il encore vivant ?
Merci par avance, il n'y a rien à gagner d'autre que ma gratitude pour votre assistance urgemment souhaitée sur ces divers items.
Les blogs, ça sert AUSSI à ça ;))
Rédigé le 18 décembre 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Balises: blanquette de veau, carla bruni, chatte castrée, lucien jeunesse, nicolas sarkozy, pulsions sexuelles
Blog (masc. anglicisme, abrév. de weblog) = journal en ligne ; par extension dégoulinances de compliments, de bons sentiments, de flatulences et autres fraises tagadas. Télétubbies, buddies et goodies à foisons, bisounours et île aux enfants. Phénomène gobal et passager du début du XXIème qui n'a pas survécu à la Troisième Guerre Universelle en raison du manque de courant définitif.
Essayez de presser un fruit poussé hors sol et vous obtenez un verre vide.
L'ex-pression du vide ne transcende pas ce dernier et ne souligne que son infinie absence de contenu, de portée, d'ambition et d'universalitum...
On compense donc l'air d'un temps ne charriant plus le moindre nuage radioactif ni le moindre corbeau de village en plantant ici et là quelques lignes extraites d'une existence sans plus d'intérêt que les petits graffitis des années 70 : "Tom was here". Et j'ajoute, il sentait la rose...
Lignes trémouillantes doncque qui suscitent aussitôt un engouement que l'auteur, l'autrice des susmentionnées, osant à peine à en croire ses yeux, finit pas gober et attraper l'hydrocéphalée inéluctable à tout personnage public, fut-il un simple cantonier arpentant publiquement les rues armé d'un balai.
Car ne nous leurrons pas, quand on écrit aussi merdiquement, comme je le fais depuis plus d'un an (moins ces temps derniers, serais-je en cours de rédemption et vous en cours de convalescence ?) et quand on écrit aussi pitoyablement que vous le faites toutes et tous depuis plus longtemps encore, on a quand même, quelque part, en-dessous du coussin péteur qui protège notre cul de la dureté des temps, un restant de conscience de notre propre imbécilità rédactionnelle.
Rien ne me satisfait plus que de rencontrer alors, ici et là, d'authentiques être humains des deux sexes, poilus, transpirants, poudrés et attablés des heures autour d'un verre ou d'un couscous, après les avoir connus blogueurs, bien policés et ennuyeux à souhait, ou éructant depuis toujours les mêmes colères rancies qui n'effraient plus personne.
Et de les découvrir vrais, drôles ou casse-couilles mais réactifs et réactionnants, gentils ou carrêment méchants, mais dans tous leurs détours, leurs nuances et leurs méandres qui font que l'individu vaut la peine d'être connu autrement qu'au travers d'un journal intime qui n'aurait jamais dû échapper à la discrétion de sa table de nuit.
Comme par accident ? (mais qui croit encore au hasard ?) nous nous faisons alors, au bout d'un temps d'approche et de reconnaissance de terrain, la même réflexion :
"Dieu, qu'on s'emmerde sur les blogs ! Je n'ose pas publier réellement ce qui me tient à coeur de peur de la réaction de la meute aveuglée et idiotisée à souhait ! Je n'ose commenter et me creuser pour trouver les mots et dire son fait, tout en restant courtois, à celui et à celle qui vraiment me semble sauter la barrière de la niaiserie plus souvent qu'à son tour ! Je n'ose dire "je t'aime" quand mon coeur fond devant une étoile qui illumine ma vie, je n'ose dire "je te dis merde et encore je suis poli" à celui ou à celle qui me prend et prend, son lectorat en général, pour une vessie tout en me flattant du revers de la main comme Aladdin sa lanterne.... Et puis, je me transforme en meute, je deviens la meute à mon tour. Comme toucher un volant et devenir gros-con-de-base-illico, tout pareil"
Car oser dire, ce n'est pas uniquement balancer des tombereaux de pavetons sur un champs de ruine, mais c'est aussi dire et redire c'est beau, c'est bon, quand c'est réellement beau et bon.
Vous me direz, tout est relatif. Je n'en crois rien. Balancez du Mozart à un aborigène de la forêt indonésienne, il va humidifier sa rétine avec autant d'enthousiasme que ma belle-soeur qui habite dans le septième arrondissement de Paris.
Aujourd'hui, où l'on confond le prix sur l'étiquette avec la notion de valeur, faute d'être "quelqu'un" on flatte celui ou celle que l'on prend pour quelqu'un, espérant s'approprier ainsi quelques miettes d'une popularité virtuelle, aussi réelle que les plus-values de vos plan d'épargne en actions.
Aujourd'hui, donc, je n'ai aucun conseil ni aucun ordre à vous donner, quoique l'envie ne me manque pas, dictatoriale et castratrice comme j'aime l'être, mais j'en appelle à une authenticité accrue dans vos billets et vos commentaires ! Idem pour moi, sinon j'arrête et puis la vie réelle reprend de plus belle. Arrêtez les "bien dit", "je suis d'accord", et autres interventions sans cause ni effet. Argumentez, battez-vous, étayez, détaillez, enrichissez l'expression.
Petit exercice du matin : "je suis comme ce verre vide ?" >>> alors je la ferme ! La Terre attendra.
"Je me sens comme ce verre dégoulinant de jus ?" >>> alors j'y vais ! Qu'est ce que je risque ? Que les grenouilles de bénitier me grimpent aux molets. Au mieux, une bonne séance d'orgasme batracien pour des créatures qui n'en attendaient pas tant.
Afin que ces blogs ne deviennent pas ce qu'ils sont en train de devenir devenus : albums de recettes, guide d'achat marketing sous influence, comparatif de hauteur de zizis, recueil de poèmes nases, boulimie d'histoires insalubres. Toutes choses que l'on trouve déjà dans plein d'autres endroits et sans payer.
J'ai le coeur qui se tord en publiant ce billet. Combien d'âmes vais-je perdre dans la bataille ? Comme de détournements de talons vais-je susciter ? Combien d'à-pic dans mes statistiques jamais consultées par ailleurs..., combien de railleries "mais pour qui elle se prend, cette garce ?". Des boules puantes, faute de boulets ou de trucideurs moldo-slovaques, et en plus elle dessine comme une merde.
Oui, Tom, c'est de moi.
Mais bon, ici aussi, c'est gratuit, alors à cheval donné....
Ne jamais demander à l'être aimé, "dis tu m'aimes ?", mais simplement lui dire : je t'aime.
Je vous aime encore, malgré moi et envers et tout contre vous....
Au-delà de ce triste billet, l'échange virtuel continue : voir ci-dessous les commentaires rebondissant sur des sujets aussi divers que formidablement plus intéressants que les lignes qui précèdent......... ! Clairement > à vous le manche.
Rédigé le 12 décembre 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (48) | TrackBack (0)
Grands dieux du ciel et au nom de tous les diables, n'est-il pas possible de se taire un peu, le temps de retrouver ses billes, son ordi, sa connection internet, tous ses mots de passe, ses locigiels, ses chaussettes (enfin ces dernières restent encore introuvables à l'heure où nous mettons sous presse), son fauteuil à bascule, bref, un nouveau toit, une nouvelle vie ? ;) Suis-je perdue pour autant au monde des vivants et des bienheureux ? Que non !
Bienvenue à Arcueil, petite !!! Enfin, nous y sommes, valises ancrées et cartons éventrés.
Un amusement quotidien à passer devant la Maison des Communistes en cheminant vers le RER B, quand ce dernier n'est pas en congé-grêve-raison-des-tas (cette raison des tas est d'une ravissante écrivaine, auteure de Existe-en-Ciel, et amie d'Antonia, dont le prénom est Christine, elle se reconnaitra ainsi que ses mots qu'elle laisse jouer entre eux comme autant de jeunes chatons).
Bienvenue à Arcueil, cité de Sade, de Satie, de Raspail et des eaux traversantes qui abreuvent Paris via trois acqueducs (romain, médicicien, et dix-neuvièmien) superposés et magnifiques.
Carrefour des Vaches Noires en arrivage du grand sud pour rassasier le ventre toujours béant de Lutèce.
Bienvenue à Arcueil, lieux des ouvriers, chemin de rencontres des blacks, des jaunes et accessoirement des blancs. Aux jardins constellés de vieux arbres se nourrissant d'une terre de remblais et de mémoire, les cris des enfants dans le stade tout proche. Bienvenue aux portes de Paris qui sentent déjà la Nationale 7 de Charles...
Merci ami du Sénégal qui vend de si magnifiques "Wax" pour un prix d'ami, justement.
Merci aux deux boulangères anamites qui brassent une pâte inimitable pour un pain délicieux.
Merci au duo du resto de la rue Marius Sidobre qui invente tous les jours un petit paradis des papilles...
Merci à toit, le vent, qui agite doucement les herbes du jardin et fait danser la chatte après sa queue...
Arcueil qui s'embourgeoise, se bobotoïse pourtant. "Ils sont partout décidément !".
Et après ? Eux aussi ont droit à une certaine douceur d'exister à deux pas de la grande capitale. Là où le ciel est plus grand et paraît plus bleu que n'importe où ailleurs dans le bassin parisien...
Serais-je en passe de devenir tolérante ? ;)
Adieu Garches, l'arrogance tsiunamisale des nouveaux riches débarqués depuis 2000, leur fric sans peine, leurs risibles misères déballées dans une langue inconnue de moi, adieu les liftés et basanés au soleil de Chamonix ou d'Aspen, les 4x4 fumants amenant une marmaille vautrée et dorée sur tranche vers les usines à formatage des supra-riches, futurs fossoyeurs des CAC40 d'ici et là-bas, sans mémoire et sans honte. Jamais.
Que les quelques garchois sympathiques (oui, il y en a, n'est-ce pas Brigitte, Martine, Elisabeth...) ne m'en veuillent pas d'une telle nausée toute personnelle et qui n'engage que moi, de fait, saumâtres déceptions et frustrations d'un accident de vie qui sera bientôt oublié..
Allez, encore quelques jours à continer à rassembler mes billes, à collecter mes traits de plume, de venin et de plaisir... En d'autres mots, à tout bientôt non ?
Love les amies et les amis et merde à tous les autres :)
Rédigé le 02 décembre 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
Balises: Arcueil, la vie est belle, Vache Noire
Mercredi ou jeudi matin ? je suis sur le point de laisser un commentaire chez Marie quand, plouc !!!! plus rien, écran noir, soufflerie éteinte, plus un bip, plus un signe. Plus RIEN. J'éteins tout, je rallume.... Lignes de codes à l'infini et quelques mots en humain > driver 3 endommagé ou disparu, veuillez restaurer votre système... Bon, no panik.
Y'a pas mort de Cath en vue. Juste dommage pour Marie car son billet était craquant et je me sentais en verve...
Steph le magicien va arranger ça... Le Steph rentre, tente deux-trois passes vaudou et le verdict tombe, sans appel : ton trouc, il est cassé, c'est mécanik, pas logiciel (ouf !), mais il est mort de chez la mort. Couac, rahhhh ! (son franglais ou mon ordi ?)
Nous allons donc tenter une opération de la dernière chance pour récupérer le disque dur qui serait intact. Tout ça pour dire que si vous avez à la maison un système de sauvegarde > ne faites pas comme nous, les rois des rois des cons : s'en servir une fois par an...
Mon prochain portable arrive dans 4 semaines, rien de moins. Enfin on va pleurer pour l'avoir avant. Un truc tellement spécial qu'il faut bien ce temps à la maison Dell pour assembler les pièces...
Bon, vous êtes toujours là, les deux yeux ouverts (un seul suffirait...) > tout ça pour dire : comme je vous parle depuis un ordi qui n'est pas le mien et sans mémoire aucune de mes dossiers récents, de mes adresses e-mail, bref de la moitié trois quart de mon cerveau, ne vous étonnez ni offusquez de ne pas avoir de nouvelles, ni de passage, ni de coucou pour les jours à venir.
De l'efficace, pas de gras, pas de superflu... Bon sang, je déteste ce clavier inconnu et je déteste le fait que je ne sais pas si je vais pouvoir revoir un jour la couleur de ma mémoire vive ? .... snif !
Dans un sens, j'avoue que cela pourrait tomber plus mal... Mon chantier touche à sa fin et comme chacun sait, les finitions c'est comme le lait sur le feu.
Blague du jour : se retrouver dans le parking en sous-sol d'un centre commercial un dimanche soir et ne pouvoir en sortir, sauf en enfonçant la barrière d'entrée et en reculant en sens interdit une rampe raide, sinueuse et étroite.
Une voix s'élève de la borne... "le centre commercial est fermé, le centre commercial est fermé" (merde, un disque, je vois bien qu'il est fermé ce 'tin de truc !). "JE VOIS BIEN QU'IL EST FERME !". "Ne vous paniquez pas Madame et dirigez-vous vers la sortie, c'est gratuit et je vous ouvre". "MERDALORS, UNE BORNE INTELLIGENTE ???". "Qu'est ce que vous dites Madame, je ne vous ai pas entendue". "MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE GENTILLESSE !". "De rien Madame et bonne soirée" :)
!!! Sinon > allez donc voir le blog de Cathy (et oui, il est né le divin enfant) que j'ai eu l'immense plaisir d'habiller. Mais tout le talent d'écriture, d'idées et de fraîcheur, c'est du Cathy pur sucre et c'est ICI : Tendance Ellipsis 360
Rédigé le 30 septembre 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Balises: black out
Elle semble se produire ici et là dans la vie des blogueurs, tout comme dans la vie tout court.
Grosse fatigue... sensation harassante de parler pour finalement ne rien dire.
Bla bla bla, et ensuite ?
A une époque où les "fondamentaux" ne sont plus qu'un terme employé en entreprise pour "vendre" aux employés un soit-disant projet vertueux et virtuo.
Cette semaine du 11 septembre m'a rappelé un évènement qui aurait pu être une opportunité -tragique- de repenser La Donne. De poser de nouveaux fondements pour un monde en rupture et de fait en confusion.
Et qui s'est conclu, "business as usual", en une autre occasion pour les lobbies de la mort de faire de la marge. Pour les marchés financiers de souffler dans une nouvelle bulle, pour les spéculateurs de toutes natures de trouver de nouveaux champs à mettre en torche. Tout ça, on connait bien et curieusement, ce qu'on connait, même si c'est odieux, ça rassure...
Depuis le film de Al Gore, tout le monde buzze sur le "sauvons la planète", comme si cette dernière avait attendu Hollywood et encore besoin de nous pour se sauver. Longtemps après la complète disparition de notre espèce de sa surface, elle continuera sa ronde, astre parmi les astres.
Sauver la planète, nouvel avatar de notre incommensurable orgueil !
Dernier gadget en date pour un nouveau champ de spéculation. A quand la bulle verte ?
Bla bla bla. Les nouveaux sauveteurs, charité bien ordonnée, sont tout occupés à se sauver eux-mêmes : quid de la "course des rats" en prévision du beau "saucisson-frites Grenelle de l'Environnement", futur pet dans l'eau annoncé.
Course des rats à la pantoufle, se placer à tout prix dans une agence, un ministère, se préparer une retraite et une bonne conscience.
Les nouveaux riches de la vert-itude sont avancés. Le mépris en écharpe de ceux qui croient savoir et s'auto-proclament porteurs de la parole du peuple, savamment retoqué en "société civile", mais plus clairement envisagé sous le terme de "populace".
Un veau d'or chasse l'autre.
Hier, les avenirs radieux des idéologies résultant en des millions de morts à l'Est et à l'Ouest, au Nord et au Sud.
Puis "la fin de l'histoire", avec la chûte d'un mur, à Berlin. Un mur s'effondre ici, un autre renaît là... La fin de l'histoire, vous disiez ?
La montée en puissance des entreprises, nouvelles cathédrales, qui n'ont de commun avec elles que l'élévation au-dessus du bitume.
Vous alliez voir ce que vous alliez voir au soir du 31 décembre 1999...
Qui se soucient encore des entreprises aujourd'hui ? Les demandeurs d'emploi, comme autant de SDF devant les vitrines de Fauchon ? Les salariés, sans projet ni appartenance, désabusés et guettant toute occasion d'en finir avec le "travail" ? Les jeunes, dont on ne veut pas mais qui, au final, s'en foutent, ayant déjà tout compris. Les mis au rencard dans la force de l'âge qui n'en finissent pas de ne pas comprendre que l'absurdité est le propre de l'homme ? Les femmes qui n'arrêtent pas de se faire avoir, bonne pâte qu'elles sont ?
Autant de bonnetaux, depuis que la finance est devenue le cheval de bataille, qui défait plus qu'il ne fait, qui s'emballe avec une régularité de toquante.
Cheval, car authentique cavalerie de grande ampleur. Encore pire depuis qu'elle est aux mains des "experts"...
Oh, les crises n'ont jamais les mêmes causes, ma bonne dame, mais toujours les mêmes conséquences. Mondiales et tragiques, pour ceux qui tentent coûte que coûte de survivre et d'avancer.
Au fil des mois, j'ai relaté ici mes impressions de l'époque, témoin tour à tour enthousiaste ou atteré.
J'ai beaucoup parlé de moi, même et surtout en évoquant les autres. Ceux des mondes auxquelles je n'appartiens pas ou plus. Ceux de pays où je ne suis jamais allée, mais qui me hantent.
J'ai noué et dénoué des liens, suscité des réactions, autant de reflets de qui vous êtes. Empathie et témoignages, commentaires extrêmes et confessions intimes. Confiance dont vous m'honorez. Défiance de la part de certains.
Une fois encore, j'ai observé que ceux qui déclarent haut et fort rouler pour eux-mêmes sont souvent les plus généreux et attentionnés.
Que ceux, et surtout celles, qui se parent de toutes les vertus en matière de solidarité et de réseaux, les plus crasseux.
Pour l'heure, j'ignore si tout ce qui déborde de mon clavier a la moindre utilité, et pour moi, et pour quiconque. De l'ignorance à la suspicion, il n'y a qu'un pas. De l'enthousiasme à l'abattement aussi.
Il est temps de prendre soin de la grosse fatigue... car, envers et contre tout, I want to believe ! ;)
Je vous aime.
Rédigé le 15 septembre 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
... mais pas seulement...
Ah, qu'il bon de se faire flatter ainsi le nombril, un peu de lumière dans la pluie glacée de ce mois d'août sans fin...
D'aucun vont m'accuser de collusion avec l'ennemi, l'homme honni, le Resse-tival, dont je me plais à suivre les entre-chocs et les houlages tels qu'ils pleuvent sur son blog.
D'autant que personne ne voudra croire que c'est pur hasard et accident si j'ai repris l'un de ses billets croquignolets sur ce blog lundi dernier...
Resse qui me crispe (loin s'en faut qu'on soit d'accord, de lait et de miel, et je passe sous silence quelques mises au point off line, mais c'est ça les blogs non ?), qui me fait rire et m'émeut, Resse qui éclaire d'un point de vue inédit le quotidien de la chose communément admise. Resse toujours présent pour relever la cédille de trop. Il se trompe parfois, confirme et signe. Il a souvent raison et il en doute tout autant. Intelligent. A vif. Chapeau bas.
Resse dans lequel je reconnais une génération, la mienne, qui n'est plus à une erreur ni à un compromis près, déchirée entre la générosité des enfants que nous étions devant l'arbre de Noël de ces années-là, et l'amertume de constater que malgré tout le chemin parcouru et toutes les émotions et énergies engrangées et prêtes à en découdre, pas grand monde ne nous fait crédit de qui nous sommes. Rappelez-vous de ce billet repris sur nombre de blogs, pas grand chose de nouveau sur ce front-là depuis....
Bon, venons-en aux faits : Planetargonautes est cité au fronton des blogs des filles favoris de Resse. Série de l'été, dans le magazine Newzy. C'est un exploit, non pas que je sois citée (quoique...) mais que le sus-nommé feuillette des blogs dits "de filles". En loucedé ? Non pas que sa sélection fasse dans le rose fuschia à pois, quand même, faut pas pousser et qu'on se rassure ;)
Voici donc les "filles", mes consoeurs, avec pour chacune un bristol in ze bouquet >
Lire la suite "vive môa", encensée par quelqu'un de spécial..." »
Rédigé le 25 août 2007 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus, Oeuvres en gestation | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
On a beau se dire "le prochain coup que quelqu'un me tague, il va se faire voir chez Zorba"
... ben, on obtempère, notamment si c'est la grande amie ou le fidèle copain qui a tagué, scrach, scrach, vloufffff, à coup de bombe fluo le mur de mon blog
Ce coup-ci c'est La Béa de Massilia, avec laquelle je partageais des jeux encore innocents dans la cour de récré de notre pensionnat de jeunes filles :)))
- 4 endroits où j'aimerai vivre :
. notre futur appart' à Arcueil :)
. En Alaska (n'y suis jamais allée !!! et pourtant....)
. En Oregon (n'y suis jamais allée !!! et pourtant....)
. En Lozère
- 4 émissions ou films que je regarde à la télévision :
. Intérieurs sur Paris Première afin de me dégoûter définitivement du rouge en déco :)
. Les films russes sous-titrés sur Arte qui commencent vers minuit et se terminent à l'aube, quelque part non loin de la Yacoutie...
. Chez F.O.G., Ripostes, Le Dessous des Cartes sur France 5 ou Arte
. Ca balance à Paris sur Paris Première
(>>> et pourtant je vous jure que NON je ne suis pas une foutue BOBO !!!!!!)
- 4 choses que je fais sur le net :
. Je blogue
. Je cherche des sources d'inspiration graphiques
. Je réserve mes billets de train sur IDTGV
. J'envoie des mails à toutes sortes de gens ;)
- 4 lieux ou je suis allée en vacances :
. Australie, n'importe où en Australie = 10/10
. Monemvassia, au sud du Péloponèse et puis toute la Grèce = 10/10
. Marrakech = 2/10 (et encore, je suis de bonne humeur, arrrgggghhhh)
. Islande, partout en Islande = 10/10
- 4 mets que je ne mangerai jamais (mais en cas de famine, pas vrai, on ne peut dire "fontaine"....)
. De la chair humaine, quel que soit son assaisonnement et quelles que soient les circonstances
. Du cheval
. Du foie de veau
. Du chien
. La daube
. Les pieds-paquets
. Le Tajine
. Les beignets de sardine de ma mère !!!!
>>> Allez hop, Marcus, tu t'emmerdes aujourd'hui au burlingue ? >>> je te tague !
Boronali, tu pars en sucettes estivales ces temps-ci ? >>> je te tague !
E-Cedric, tu es en vacances, mais ton blog est ouvert !!! >>> je te tague !
Sophie, tu me dois encore des photos de jardin >>> je te tague !
Rédigé le 07 août 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Rédigé le 05 août 2007 dans Coin des pas perdus, Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Il est de saison de donner une suite à ce baleinié yes.... ?
Mes frêres et mes soeurs, en ces temps de grande relâche mentale et physique, on va en remettre un coup histoire de dénicher de nouvelles appellations pour les petits trucs qui gratouillent ou abrasent dans la vie "c'est la vie"...
C'est parti avec la complicité des incontournables auteurs du dictionnaire des tracas, Christine, Jean-Claude et Grégoire....
CHOUIR = faire semblant de ne pas avoir reçu le postillon.
MENAIRBE = enfant hurleur des autres.
JACHE-BURRER = associer deux plaisirs qui s'annulent. Exemple : écouter l'adagio de la Cinquième de Mahler en dégustant un tourteau.
MIASLIQUER = s'assoir sur le chat.
DJAAR = écho de sa propre voix dans le portable.
CAVOTE = table qui reste définitivement bancale malgré les pliages successifs de dessous de verre.
JANGANDON (spéciale Marcus !!!) = ville qui reste inaudible dans le haut-parleur du TER désert...
JUBITIR = sortir souriante mais effondrée de chez le coiffeur.
LAGINDOUIR = attendre l'air de rien à côté de son chien qui fait longuement ses besoins.
PLUTE = étiquette du prix oublié sur un cadeau.
BLACEFEQUE = journée cacabouillasse dont on s'était fait pourtant une joie.
Par extention : COURIR BLAQUEFECE = découvrir qu'on ne vieillira pas en si bonne santé...
BLOTTE = même famille que blacefèque... soirée qui se présente mal à priori et qui, à postériori, se confirme...
Spéciale "Messieurs" : AMPEGIR = faire pipi karcher sur la trace de caca qui reste sur la pente de la cuvette sans parvenir à la dissoudre.
Spéciale Cath by elle-même : ATROCINER = tenter discrétement et de façon répétée de déloger ce fichu mini-slip de la raie des fesses.
S'OTROMBILER = à bout de nerfs, envoyer tout le monde chier et déloger l'intrus une bonne fois pour toute au beau milieu de la foule amusée.
SE RATROCINAILLER = réaliser qu'au bout de 4 pas, l'intrus est de nouveau au chaud !
Vécu aussi : perdre ses Dim Up (le bas-jarretière qui tient tout seul... mais sans moi !) en traversant les Champs Elysées sur le coup des 8h30 du matin... C'est tellement affreux et naze que le mot, je le cherche encore depuis 1987..... !
A VOUS, VOS TRACAS & VOS MOTS DE MAUX (et pas vos Brie de Meaux, ah ah elle est bien bonne)
Rédigé le 29 juillet 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Et plus c'est con, plus on fait le "moulon" :)
Trouvé chez Thomas, puis vu chez Vinvin, on peut se faire son Simpson Avatar ICI.
Juste pour le fun. Acte gratuit. Simpson's Second Life, quoi !
Finalement... peut-être pas si con.
Voici Katiouchka Simpson, of the French Republic of Bananas...
En route pour coller le feu à Springfield Illinois !!!
Et hop, Marcus, Manou, Béa, Ceucidit, Marie et La Bille de Clown en Simpson !
Je relève les copies demain ;)
... Chez Moe's, Katiouchka la cousine pétroleuse raconte à Homer sa dernière blague : un cocktail molotov dans le tuyau de la centrale...
Rédigé le 01 juillet 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (1)
Pas de politique sur ce blog, mais toute règle convient, comme la Pologne, hier à Bruxelles, d'être pliée ;)
Et puis le dimanche, on se relâche, na !
Ayant voté Bayrou au premier tour, j'ai comme dans l'idée, ne le voyant plus nulle part, qu'il m'a personnellement prise pour une bille...
Ayant voté Ségolène au second, j'ai comme dans l'idée, la voyant partout allonger de stupéfiantes déclarations dans les médias, qu'elle m'a personnellement prise pour une bille...
Paraphrasant Sacha Guitry, "au début d'une aventure, le cocu y est toujours pour quelque chose."
Certes....
Rédigé le 24 juin 2007 dans Coin des pas perdus, Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
... ou Desperate Housewives chez les Smurfs..
Arrrrrggggghhhhhhhh........... pfffff..........
bon, ça commence bien.... où est-ce
que j'ai mis de 'tin de b... de zig de
truc à ressort pour montrer aux
copines... ?!!!
13 h 30, on a frais, on est bien, on trygonomaîtrise,
en sifflant du blanc glacé lorsqu'Antonia se met
soudain à se tortiller et fouiller partout dans son
sac en soufflant....
Nous, on fait comme de rien, pas vrai ?
après tout, chacune sa popote comme elle dit si bien
en retroussant son adorable petit nez à la Sharon Stone..
fouille, fouille, rictus de douleur, fouille,
fouille, fouille encore...vache.... en plus je me pète un ongle sur le trousseau de clefs....
je hais tout le monde !
Ahhh, gé-nial !!! regarde Célinette,
je l'ai retrouvé dans le bol de riz !!!! tu aimes ?
j'y ai pensé rien que pour toi ?!?
mince ! qu'est ce qui lui prend à
Antonia de me filer ça..
faut que je dise merci ou quoi ???
et c'est tout gluant.....
un ange passe silencieux
et perplexe...
j'en profite pour me resservir un canon ....
MERCI ANTONIA !!!!!!!!!!!!
MERCI LES FILLES !!!!!!!!!!
Vous pensez à tout,
pas vrai ?
allons, allons, Céline,
ça me fait tellement
plaisir de te faire un
petit cadeau.... !
et moi je me pense,
"aïoli !
chignons volants et bols de riz
en position de tir...."
dernière photo
avant lancement
de l'Objet Gluant
Non Inanimé...
Antonia, dans le rôle de Dormeur
Céline dans le rôle de Grincheux
Cathy dans le rôle de Joyeux
et Cath dans le rôle de Atchoum (attention : danger !)
et l'objet dans le rôle de l'objet...
Rédigé le 18 juin 2007 dans Coin des pas perdus, Fashion bricolage, Girlz meet boyz | Lien permanent | Commentaires (28) | TrackBack (0)
A-quoi-ça-sert-le-wouèbe...
Les filles sont des filles. Elles savent dire ce qu'elles veulent, non ? Avant elles le criaient à leurs voisines en étendant la lessive. Maintenant elles se l'annoncent, à la fraîche, sur Internet.
DolceVita911 à NoHo666 :
"Ne t'étonnes pas de ne plus voir les moustaches du chat, l'article était prévu
pour demain, et une erreur de date l'a fait mettre en ligne trop
tôt... Blonde je suis, blonde j'étais, blonde je resterai."
Noho666 à DolceVita911 :
"Te bile pas... Le nombre de moustaches et de flots de poils en bouts de queues ciseautés par moi aux mains d'argent, je te dis pas. Le problème, c'est que ça ne repousse jamais bien droit."
... arf... devinette... froid, tiède, bouillant... c'est qui qui cause ?
Rédigé le 29 mai 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Trouvé chez Greg l'Anthropologue, dont une visite du BLOG s'impose pour les anglicistes.
By courtesy of Pharyngila, qui verse dans la science également.
"je crois que la Terre a été créée quand deux tortues en colère se sont battues avec le dieu de l'espace"
"c'est stupide"
"c'est ma religion"
"et je la respecte"
Rédigé le 20 mai 2007 dans Coin des pas perdus, Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
De nombreuses réflexions habitent mes esprits (les seins et les autres) chaque fois que je pars en virée hors Paris, sans accès au web, avec sous la main seulement le Fig Mag et rien d'autre...
Le Mag est habituellement dans les chiottes, "merci maman", bien pratique pour passer le temps dans un lieu essentiellement dédié aux vents et autres vaines ruminations d'une constipée chronique.
On y lit tour à tour que la tendance est à la frange, aux pois, que la toute nouvelle BMW est fantastique, que le dernier salon des antiquaires a une fois de plus enchanté les amateurs "éclairés", et les conseils les plus avertis pour placer son argent.... enfin à partir de 400 000 Euros seulement. Et que l'immobilier en France ne risque pas de s'effondrer, car en France, pour détourner la cherté des prix, on se met à plusieurs pour acheter en time sharing ou temps partagé.... Hop ! C'est le moment de ressortir à l'air libre...
Quand les poules et ma tante en auront, elles seront dans le Fig Mag ! Assurément.
De retour à Paris, je trouve près de 550 mails dans ma BAL : les 3/4 des spams chiants pour du Viagra (même du vrai, je trouve ça nul et non avenu !), des bons conseils d'investissements, des alertes emploi pour des stages à 200 Euros bruts par an, des messages de détresse des unes et des autres, des chaînes à faire suivre (compte là-dessus et bois de l'eau, coco !).
Puis quelques "vrais mails" d'ami(e)s qui font coucou, très peu en vérité. Des gens qui 'ne demandent rien'.
Juste "coucou". Milliards d'amours emplumées et voletant tendrement jusqu'à vous qui vous reconnaîtrez...
Ah, ça redonne des couleurs au ciel bien confondu ces jours derniers en Ile-de-France.
De retour à l'actu, rien à signaler au front du nouveau président. Encore lisse. Ah, si tu savais seulement ce qui nous attend....
Quant à toi, Nico, sors de l'ombre de JFK, et ton petit Louis, de John John. Tu sais comment ça se termine, chéri d'amour = mal !
!!! Viens de terminer la lecture d'un énorme et haletant bouquin, Babel Minute Zéro, que m'a envoyé Julia O'Brien, notre belle espionne de la blogosphère (est-elle blonde ? > faut lire le livre pour le savoir).
La seule qui se déclare "espionne" à l'URSSAF et qui ne passe pas son temps à googleliser tout le monde sur l'internet. Grâce lui en soit rendue. Julia, ah Julia, si tu étais un homme, je t'épouserais de suite, car de plumes et de ressources, dotée tu es....
En savoir plus >>> demain, si je me lève tôt ?!?
Un dernier truc : le jour où les femmes cesseront de tenter d'être parfaites, elles n'en seront que :
- bien plus sympathiques
- bien mieux rémunérées
A bonne entendrice.... !
Rédigé le 17 mai 2007 dans Coin des pas perdus, Futurs & gros cerveaux | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Les "churros" choppés ce matin sur le blog de Marcus ont fait remonter des souvenirs de colo, en Espagne, dans les années 60/70.
Lieu dit : Llançà, Costa Brava.
Mots clés : poussière, Franco, Eglise, absence de touristes allemands sur plages à perte de vue, maillot une pièce, mantille noire sur la tête pour aller à la messe, découverte du "Beba Fanta" et de la Chupa Chups.
Chaque année, mes parents m'envoyaient prendre l'air en colo dans un bled qui sentait le cochon, mais à 2 km d'une plage paradisiaque.
La colo, une immense villa, dotée d'une grande piscine jaune en forme de haricot, était tenue par des bonnes soeurs espagnoles, horriblement laides et pas commodes. Des pauvresses du village s'occupaient de la cuisine et du nettoyage.
Horde sauvage du côté des gamines : 40 françaises mélangées avec 40 espagnoles. Toutes pré-ados... Nous, on trouvait les espagnoles à la fois délurées, coincées, poilues, vaguement cracra et super bruyantes, à se crier non-stop une langue impossible.
Première moitié du séjour occupée à une sanglante "guerre de boutonnes" entre la France et l'Espagne + luttes internes dans chaque camp ;)
Mots clés : montée d'hormones, famine, faire le mur, lits en portefeuille, histoires de vampire, raids nocturnes dans les cuisines, grosse cuite au vin sucré, moustiques, graines de tournesol salées, les "pipas", se brûler les pieds sur le sable chauffé à blanc, eau de cologne.
Seconde partie du séjour consacrée à liguer les deux nations contre les bonnes soeurs : se faufiler direction le village et le "Pati Blanc", vague discothèque locale, à zieuter les jeunes paysans du coin derrière les haies de lauriers roses. Ou mettre le feu lors des "sorties".
Deux jours à Barcelone : départ à l'aube noire depuis la gare de Llançà, dans un train TOUT EN BOIS ET FER FORGE !
Arrivée à la gare de Barcelone, tir groupé dans ses immenses toilettes.
Les plus sales et puantes du monde. Vieux étrons pétrifiés collés sur les murs ;)
Regroupement tant mal que bien par les nones, à cris et coups de canne, direction "El Corte Inglès", la Sagrada Familia et le Parc Guell de Gaudi, les Ramblas. Tout en désordre et chaos total.
Moment clé : regarder, béates et serrées les unes contre les autres, l'homme faire son premier pas sur la Lune, sur la télé noir et blanc, au couvent de Barcelone.
Dernier jour : cris et pleurs des séparations, espagnolettes courant le long des voies, le long du train RENFE en marche vers le nord....
Ah, les colos.... ;)
"C'était la note du jour d'un dimanche comme un autre...."
Rédigé le 06 mai 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Ce qui en langage blogotruc et VinVin-esque signifie... PUTSCH!
Voici le récit de l'affaire et les désignés volontaires :
Je ne reconnais pas d'autorité à Versac (en croco) pour créer une parodie de gouvernement blogosphérique.
Et d'ailleurs je ne reconnais pas non plus à Embruns d'autorité sur la question. Il est donc ici question d'un coup d'Etat en bonne et dûe forme.
JE, VINVIN, DÉCLARE DONC NON AVENUES LES LISTES BIDONS DE MINISTRES INFÉODÉS, ET PROCLAME OUVERTEMENT LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DE LA BLOGOSPHÈRE >
"Coup d'Etat du Président Vinvin : nomination d'un nouveau Gouvernement !"
Voici la première mesure que je vais prendre quant à moi, en ma qualité de "Ministre Déléguée au Bonheur sur Terre" :
Mesdames, mes Chères Amies,
Messieurs, Mes Chers Collègues,
Monsieur le Président,
Je propose immédiatement un décret,
entrant en application dès le 7 mai 1:00 matin,
afin d'ouvrir largement tous les appartements 'de fonction',
et de 'libéralités diverses' :
- mininum 150 m2,
- meublés par les Domaines,
- situation centres villes,
- ouvrant sur parcs, jardins et fontaines,
- entretenus par du personnel de maison qualifié
- qui, je le garanti, conservera son emploi
- sinon mieux,
occupés actuellement par une armée de parasites
ingrats, arrogants, avaricieux et surnuméraires,
buvant, sans soif, le sang du contribuable
> POUR TOUT LES NECESSITEUX ET LES AUTRES AUSSI
> résidents de notre beau pays de France !
Signé : Cath,
Ministre déléguée au Budget du Bonheur sur Terre
Je remercie par avance mes Collègues au Gouvernement :
Messieurs Resse (par contumace), Blaise au Poil, Jacques Attali
Mademoiselle Sasa La Loute
pour leur soutien renforcé sur cette proposition
Auprès du Président VinVin, en ce 2 mai 2007
Rédigé le 02 mai 2007 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus, Futurs & gros cerveaux | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Patatée chaudement par La Guerrière, me voici en train de me rêver tanné, velu, odorant et doté d'un soudain "sens 5 étoiles en matière de course d'orientation".
Alors, si j'étais un homme....
Si j’étais un homme, je serais de préférence de taille moyen-grand, mince mais musclé sans trop, brun ou "carrêment brun", c'est-à-dire black ou métis, avec une voix chaude, chantante et très basse.
Intelligent juste comme il faut, mais surtout drôle, cool et passionné par plusieurs choses.
Exerçant un instrument. Les filles adorent les mecs qui jouent d'un instrument.
Et doté d'un animal de compagnie original, piège à filles aussi.
"Ce doit être un tendre et un mec responsable, il sait s'occuper d'une bête.... ;)"
Je connaitrais toutes les bonnes manières : comme entrer et sortir devant les femmes dans un resto, histoire de sentir l'ambiance et de héler un taxi par grand froid.
Je regarderais mon amie d'un soir ou de toujours avec ces yeux qui font d'elle la seule femme au monde. Une femme heureuse est belle et rend généralement son mec heureux... hé hé, je ne suis pas fou !
Dans le partage d'espace commun, j'éviterais de me vautrer comme une vache, les jambes écartées, ou les pieds en l'air, exhibant le menu de la semaine de mes semelles.
On peut se mettre à l'aise, tout en restant bien calé dans un confortable fauteuil, élégant et séduisant.
Je prendrais l'habitude de la regarder de côté, l'oeil plissé. Les filles adorent les yeux qui plissent.
Je ne transformerais pas la cuisine de Ma Belle en auge à cochon, ni ses toilettes -dont je rabattrais silencieusement la lunette- ni sa salle de bain en piscine municipale, splash, splash, tout en émettant des bruits d'éléphant de mer... graouhpffgrrschrrrrrrrr
Je prendrais soin de mes mains, ongles courts et propres, tous les ongles !, et exercerait fréquemment mes doigts lors d'exercices d'assouplissement, sachant bien qu'il n'y a rien que les filles aiment plus que le Papillon de Vénus qui demande une grande dextérité. Bonheur assuré à tous les étages...
Je ne ferais pas le gros sale au pieux, sauf si la Miss en demande.
Et ferais en sorte de ne pas me bourrer de choses gazeuses avant tout rendez-vous amoureux pouvant se terminer à l'horizontale. J'éviterais aussi les asperges...
Je ferais des bonnes surprises à ma Mamour, tout en ayant pris soin de me renseigner sur ses goûts avant ! Inutile de l'emmener pour un week-end surprise au ski si elle a horreur de la neige ! Ou de lui offrir des fleurs si elle est allergique ou n'a pas de vase... C'est ce qui s'appelle élégance doublée de reconnaissance de l'autre ;)
Je constellerais la maison de petits mots, avec des petits dessins plein de coeurs, qu'elle trouverait au fur et à mesure de la journée...
Plutôt que 50 coups de fils intempestifs qui ne sont que pure goujaterie à mes yeux !
Je lui proposerais de vivre à son rythme le plus absolu, lui éviterait toute routine, mes maux de tête, mes coups de pompe, mes copains en pleine dérive, mes trous dans les chaussettes en la regardant avec des yeux d'épagneuls pour qu'elle y remédie.
Une femme n'est ni une assistance sociale, ni une bonniche. C'est ce que je n'arrête pas de dire à tous mes potes, qui me traitent de "pédé" quand je parle ainsi... Bizarre....
"Avant elle", il n'y avait personne d'important, même si elles étaient toutes remarquables. Mais "elle", c'est un diamant bleu ! "Après elle", on ne l'envisage pas un seul instant. Quant à "sans elle", c'est la mort assurée.
Evidemment, je n'aurais pas un égo démesuré à ne parler que de moi-moi-moi ou ce qui s'y rapporte de près ou de loin. Je l'interrogerais sur toutes ses pensées. Y prêterais attention et lancerais de longues conversations à partir d'elle, elle, elle. J'adorerais rencontrer ses copines. Mais pas trop non plus...
Elle, quand elle me dirait "tu sais, il faut qu'on parle", je lui dirais "Ok, tout de suite, je suis à toi". En général, ça déstabilise et on est tranquille pour un moment...
Si j'étais un mec, je serais tout bonnement irrésistible et épuisé en permanence, devant faire face aux assauts de toutes les pépées qui se passeraient le mot et... des mecs aussi... ;)
Je file la patate aux Andrew Sisters, Dom et Manou (mais séparément hein !), à Emilie, Juliet, Milla et la Rainette !
Rédigé le 28 avril 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
Soleil de plomb, vendredi après-midi, avant-veille du grand soir.... le premier d'une tournée...
Les encolleurs Ceucidit aka ribouldingue, Cath aka filochard aka no pasaran (qui, pour l'occasion, avait mis ses cheveux Tamla Motown) et Laurenn aka croquignole, sous les ordres du Caïd de la Medina Archigram, ont mouillé la colle et les pinceaux, dans le triangle d'or parisien en affichant leurs convictions haut et fort : "pourvu que ça tienne !"
Par la grâce et le talent de notre Mâme Miss.Tic nationale (les américains veulent nous la piquer !!! déjà qu'on n'a plus grand chose à donner....), une armée de sympathisants a accompagné la marche triomphale des "14 aphorismes" (en suite de note) et de l'art dont les fondamentaux sont de mettre tout le monde d'accord dans la perplexité...
L'alboom complet de l'aventure en ligne ICI >> http://www.flickr.com/photos/ceucidit/
Rédigé le 22 avril 2007 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus, Historia, Mon Paris | Lien permanent | Commentaires (31) | TrackBack (0)
Rédigé le 21 avril 2007 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus, Mon Paris, Oeuvres en gestation | Lien permanent | Commentaires (17) | TrackBack (0)
(ouf, j'avais cru lire le jeu des quatre bougies la première fois chez Titi)
Découvert sur le blog Carnet de lectures, Titus me repasse le maillon de ce questionnaire littéraire virussant les blogs façon TGV Est. Quel est l'animal qui déclarait qu'à l'heure du ouèbe, les livres étaient morts... Bruce Willis, mais quel con !
4 autres papi-et-mamivores sont dès à présent désignés pour livrer le contenu de leur étagères : Mimie ; Denis ; Boronali ; Céline Funambule et en super bonus : Ceucidit et en top super bonus : Ecaterina. Mais comme de d'hab', si d'aucun 'non désigné' se sent d'attaque, il/elle est bienvenu(e) pour participer oeuf corse...
quatre mille bouquins plutôt ! enfant unique...
que fait-on après avoir maquillé le chat et peint la queue du chien en bleu Klein ? on lit...
"Les Indes Noires" de Jules Verne
"Dernier Rivage" de Nevil Shute
"Frankenstein" de Mary Shelley
"Le Temps des Secrets" de Marcel Pagnol
Louis-Ferdinand Céline
Douglas Preston et Lincoln Child (comptent pour un !) dont "my all time favorite" : "The Ice Limit"
Ray Bradbury, que tout le monde connait trop mal ! Relire Farenheit 451 ou les Chroniques Martiennes. Ray Bradbury, ce n'est pas "que" de la Sci Fi, oh que non....
Emile Zola, si actuel !
Bret Easton Ellis
Jean d'Ormesson
Joy Sorman
Tom Wolfe pas de liens, démerdez-vous si ça vous chante ..... ;)
"Last Exit to Brooklyn" de Hubert Selby Jr (traduit en français par Boris Vian !)
"La Chanson de la Neige Silencieuse", du même auteur
"La Reine des Pommes" de Chester Himes (et tout Chester Himes en général)
"American Gods" de Neil Gaiman
"Teacher Man" de Frank Mc Court, la suite d'Angela Ashes et 'Tis
"Aux Frais de la Princesse" de Yvan Stefanovitch
"La Fin des Temps" de Haruki Murakami, après avoir lu tous les Murakami jamais édités, le bonheur !
"Le Syndicat des Pauvres Types" d'Eric Faye ; une recommandation made in Titus
"Alors et alors seulement, nous pourrions prétendre construire des démocraties, dans cet Orient compliqué".
Antoine Sfeir, "Vers l'Orient Compliqué"
C'est jeudi... le mot revient à Strip et Tripette
Rédigé le 19 avril 2007 dans Coin des pas perdus, Livres-Tribune, Strip Avenue | Lien permanent | Commentaires (30) | TrackBack (0)
«La grève des imprimeries en France peu avant les élections présidentielles a obligé a délocaliser la production des affiches des candidats, au Japon. Fait en peu de temps et avec peu de moyens, des graphistes japonais ont essayé tant bien que mal de faire passer un message.»
Thomas, depuis Osaka, et le すごい (tour de main nippon) qu'on ne présente plus...
Sarkozy: "Genki France !" (la France plus forte / la France qui va bien)
Royal: "Votre opinion est mon opinion"
Bayrou, un seul Kanji qui se veut plus un logo qu'un slogan mais qui prend tout son sens avec ce candidat: «中», "Tchyu / NaKa" qui peut se traduire par "entre ou au milieu"
12 au départ et 3 uniquement sur le plat ?
Nos amis ont-ils quelques prémonitions ou une grosse flemme ?
Rédigé le 15 avril 2007 dans Coin des pas perdus, Oeuvres en gestation | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Instant jubilatoire où les objetszzzzzzz d'exposition zzzzzsont aussi dans les salles et les corridorszzzzzzzzz à zzzozzzoter combien elles sont nombreuses, diverses, dangereuseszzzzzz et utileszzzzzzzz....
L'expo qui fait mouches, jusqu'au 3 septembre, à la Grande Galerie de l'Exposition !
Les "inventeurs" de l'Expo qui fait mouches se sont totalement explosés la rate sur leurs sujets, appelant en renfort les élèves des Arts Déco qui ont écrasé une mouche de 3 mètres de long dès l'entrée de l'expo-mouche.
Et recouvert les murs de mouches hybrides, telle la mouche clarinette, muse des jazzies, ou la mouche-fraise, hantise de la femme enceinte. Oui, bon, là, c'est la mouche contre-basse, mais la clarinette est en chemin...
L'homme, la femme et la mouche, à l'amour, à la guerre, à la vie, à la mort.
Chaque année, un demi-milliard d'êtres humains contractent une maladie suite à la piqûre d'un insecte, pour bonne part mouches et moustiques. Bilan = près de 2 millions de morts par an. Nous pouvons remercier ces satanés et omniprésents diptères pour la maladie du sommeil, les arboviroses (dont la dengue et la fièvre jaune), leishmanioses, onchocercose (cécitée de la rivière), choléra, typhus, dysenterie et autre paludisme.
Et pourtant, la mouche nécrophage est aussi une alliée du vivant en sa qualité d'éboueuse de la nature, dévorant tout ce qui traine et qui pue.
Elle est également l'amie de toute personne affectée de plaies infectées ou ne cicatrisant pas (diabéte, gelure, etc.). Répondant au joli nom de Lucilia Sericata, on utilise ses larves en asticothérapie pour nettoyer la plaie et relancer le processus de régénération des tissus encore sains.
Sans oublier la mouche policière et l'entomologie forensique, analyse post-mortem permettant d'obtenir des détails sur un cadavre par l'étude des insectes qui y pullulent...
"Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons."
Baudelaire, les Fleurs du Mal
Toujours là ? l'entomologie forensique, dérivée de l'entomologie traditionnelle, a été utilisée dès le 13ème siècle (!!) mais c'est beaucoup plus récemment qu'elle a été intégrée aux méthodes d'investigation des "Crim's".
Pour estimer les caractéristiques d'un décès (causes, date, lieu), le légiste dispose de nombreuses méthodes. Mais dès que les rigidités cadavériques sont dépassées et que la température corporelle est alignée à la température ambiante, toute datation devient difficile, voire impossible.
Les insectes nécrophages récoltés sur et autour du cadavre sont dans ces cas les seuls indicateurs à disposition.
Rédigé le 09 avril 2007 dans Allez, zoo !, Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Je suis allongée dans une méridienne en velours gris, au sommet d'un grand escalier de pierre, et regarde M6 à la télé.
Sur l'écran une très jeune femme, blonde, fraîche, en train de faire l'amour avec un jeune homme, un black divin au visage d'ange.
Ils ne sont pas seuls, toute la régie, les maquilleuses, sont autour de ce qui ressemble à un autel. Plus le public en arrière-plan.
Je comprends qu'il s'agit d'un concours d'amour.
Image suivante, la jeune blonde est interviewée dans la rue, on lui demande ce qu'elle pense du concours et du black.
Elle rougit de ses deux fossettes et répond qu'elle a adoré le rencontrer et lui faire l'amour.
De l'autre côté de l'avenue, quelqu'un d'autre tend un micro au black.
Il répond qu'il est homosexuel, que le corps des femmes l'indiffère mais qu'il n'a jamais rien ressenti de tel de toute sa vie au moment où il a tenu contre lui le corps de cette fille.
Le black est bouleversé.
La blonde l'apperçoit de loin, elle a l'air interrogatif. Elle veut savoir pourquoi le black est là et ce qu'il raconte.
Plus tard, elle est dans un café avec 2 copines qui ont vu l'émission. Elle leur demande ce qu'elle en pense et leur demande ce qu'à dit le black dans le micro-trottoir. Les copines disent.
La blonde est bouleversée.
Rédigé le 07 avril 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (35) | TrackBack (0)
Ceci n'est pas un poisson mais un hameçon dans mon bric-en-broque, merci Julie d'augmenter mon foutoir cérébral tôt le dimanche ;)
Hébergement :
Typepad, ça marche fréquemment, donc RAS
Plateforme :
Idem
Editeur de billets :
Idem
Outils de statistiques :
Web Stats (5 USD/mois) conseillé par Henri, ça marche depuis que je l'ai installé en cours de blog, donc RAS
Lecteur de flux RSS :
???? pour ceux qui veulent s'abonner ici > c'est en haut à gauche.
Perso je voyage en roue libre sur les blogs, agrégateurs et autres Vox ou fais des recherches Google. Sinon ma BAL exploserait d'alertes et j'attrape vite un coup de stress.
Promotion du blog :
"Home made". Ceci est un blog perso. De temps en temps, sur un sujet chaud, je spame avec un mail tout en m'excusant car ça peut être vraiment saoulant.
Promo ? non, sauf pour certains copains/copines à qui j'apprécie de donner un coup de main dans mes lignes.
J'aime faire des rencontres intéressantes, apprendre de nouveaux trucs, me faire chahuter, 'igoler, boire des jus et tenter de ne pas mourir trop conne. Vouai, y'a du taf !
Ben dis donc, ça c'est vraiment du strip grande classe ! :)))
Mission accomplished, j'envoie le maillon de la chaîne à ma seule prise du jour, Anne, Nouvelle Venue Venus qui n'en pense pas moins :)
D'avance, merci Anne pour ton infinie patience, amen !
Rédigé le 01 avril 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
CONCOURS DE CONVERGENCES ICI !
Ex nihilo nihil...
La fédération nationale ovine manifeste bruyamment depuis janvier 2007 Cf. l'arrivée annoncée du divin enfant, l'i-Phone d'Apple...
Ayant abordé le sujet avec quelques ingénieurs et designers qui ont réalisé autre chose dans l'existence qu'une cartographie détaillée de leur pot à crayons, le truc d'Apple est tout connement bonnement de la convergence. Mais oh, pas du five stars non plus 'dixit' certains petits navigateurs qui ont touché la bête avant l'heure : lire ICI.
Non que j'ai quoi que ce soit contre Apple, sur les mimi-Macs duquel j'ai commis mes premiers clics, mais au bout d'un moment, le bal des intéressants, ça va bien.
"Vite lu" de la convergence...
> convergence numérique : fusionner l'information, le support et le transport : en pratique, intégrer dans un seul appareil des appareils jusque là très différents comme le téléphone avec la télévision ou l'ordinateur avec la chaîne HI-FI, etc... Cela grâce à la numérisation des contenus et des communications.
> convergence géologique : rapprochement des plaques tectoniques. Même les montages se rencontrent...
> convergence évolutive : lorsque plusieurs espèces ont acquis des adaptations semblables, en réponse à un même milieu, et ce de manière indépendante : par exemple, la nageoire du requin et la nageoire du dauphin sont des convergences évolutives.
A vos délires !!!! Connaissez-vous ou avez-vous imaginé des convergences propres à changer le cours des choses, l'état du monde ou à alimenter la confusion dans les dîners ?
! Vu le "tricygogue" ci-dessus, qui fonctionne bien de partout (il a même un anti-vol, dire s'il est recherché !), dans l'album de Sir Denis, Maître es convergences, dans ArtDesignBy...
Si vous avez des preuves et des photos > les transmettre à la rédaction avec votre légence afin de les publier
Rédigé le 30 mars 2007 dans Coin des pas perdus, Ethnico-psycho-socio', Futurs & gros cerveaux | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Et hop, une bien fraîche qui vient d'Outre-Mare (US of A) : là-bas, c'est une MEME. Chez nous, tout bêtement une chaîne de blogs, une de plus.... Envoyée par mon poteau de la Nouvelle Orléans, Chris, lui-même tagué par Andrew Flusche. Thanks les gars !
Le but du jeu, finalement assez rigolo, c'est de dire ce qu'on aurait rêvé de devenir plus tard "quand on sera grand(e)" ....
J'annonce de suite la couleur et repasse le mistigri à > Mimie La Baronne, PiedNu, Claude, Sophie, Dom, Osmany, Ok, c'est bon, y'en a 6 dans le filet à bigorneaux ! avec Béa, en super bonux, tiens
J'aurais aimé devenir...
Number One : ASTRONOME : opinion proférée auprès de mon papa du haut de mes 8 ans, en rentrant de l'école, bien contente de mes notes en calculs. Hantée par l'idée que regarder l'infini dans une lunette, ça permet peut-être d'avoir moins peu de la mort (celle de mon papie était encore fraîche dans ma 'tite tête). Pfffff, qu'il m'a fait, mon papa, c'est pas un métier pour une fille ça ! Plouff !
Number Two : ROCKEUSE : sur les 12-13 ans, l'oreille collée à Radio Luxembourg (rien à voir avec RTL), à l'époque la seule radio qui diffusait de la "bonne" dès 19 h le soir.
Ce trip a duré jusqu'à mes 17 ans où j'ai attaqué Number Three : CHORUS GIRL dans des comédies musicales "make them laugh, make them laugh.... !"
Passion de courte durée car Number Four et Five se sont enchaînés ensuite très vite : COMMISSAIRE DE POLICE et MEDECIN LEGISTE, histoire d'emmerder grave mes copains baba-cools, et rêvant de banquets aux chandelles dans les sous-sols de la morgue, au milieu des senteurs de formol, dont j'ai appris depuis qu'il file le cancer !
Très logiquement, sur les bancs de Science Po, je me suis dite qu'ARCHITECTE D'INTERIEUR serait tout-à-fait génialissime, c'est Number Six.
Number Seven : PIANISTE DE CONCERT, ça partait bien, mes parents avaient un piano et je joue d'oreille, mais va savoir, ça s'est pas trouvé !
Finalement, j'ai fais MarCom grosso merdo toute ma vie.... Ca va, j'aime bien...
Conclusion, je n'ai pas réalisé un seul de mes rêves d'enfant... en lieu et place du piano, j'ai eu droit aux cours de danse classique de m...., en lieu et place de mon amour des étoiles, je me suis faite renvoyer méga-grave dans les filets, en lieu et place du design, papa-maman m'aurait bien vue avocate... et c'est finalement pour ça que je les aime toujours ! ;)
Au fait, pas d'ostracisme ici et comme la chaîne made in US est toute fraîche tout le monde joue et pas seulement les bigorneaux :)
Rédigé le 28 mars 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (43) | TrackBack (1)
Et me voilà casselorée par la grâce de Claude, que j'aime toujours par ailleurs !!! et du nouveau jeu qui agite la blogotruc : "Je mange donc je chie suis" (le clystère était bien trop tentant et pour la couleur, ça dépend des jours et de la météo)...
Il s'agit donc de répondre au questionnaire suivant et de repasser le mistigri à trois poulets prêts à griller, en fin de note. Dont acte :
Si vous étiez coincé sur une île pour le reste de votre vie, et que vous ne pouviez choisir qu’une seule cuisine (française, italienne…), laquelle adopteriez-vous ? Pourquoi ?
L'italienne sans hésiter et le cuistot qui va avec. Sucres lents (pattes, riz), légumes en quantité, huile d'olive, ail et oignon, mandoline, viandes maigres, et une vieille Grappa pour conclure. C'était quoi la question ?
Quel est l’aliment ou le plat le plus inhabituel que vous ayez goûté ?
Un goulash de queue de kangourou, dans un troquet d'Alice Springs, c'est gras et collant et je déplore qu'on ai coupé la queue d'un kangourou pour aboutir à un truc aussi médiocre, d'autant que ça ne repousse pas !
Quels aliments évitez vous de manger (que ce soit à cause d’allergies, d’un régime alimentaire précis ou juste parce que vous n’aimez pas) ?
Le foie de veau, les endives cuites, les poussins ou tous les petits oiseaux. Dans le cas de ces derniers, on se coince des minuscules os dans les dents, c'est affreux.
Est-ce que vous cuisinez ?
Des jours oui, des jours non. Tout ou rien. C'est surtout mon jules qui cuisine, il est gourmand et se débrouille super bien. D'ailleurs, je dois filer à ma copine Béa trois recettes ce jour, chui mal !!!
Quel est le plat que vous préparez lorsque vous souhaiter impressionner ?
Rédigé le 17 mars 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
La proposition d'implication des citoyens au plus haut niveau des décisions politiques, Cf "la démocratie participative", me donne le goût d'imaginer l'institution d'une "période d'essai" pour tout nouvel embauché à la fonction présidentielle...
Au fil des blogs ces temps-ci, je note de très nombreux commentaires reflétant les doutes et les questions de l'immense population des indécis et des Saint-Thomas ("parce que tu m'as vu, tu as cru") qui ne savent pas pour qui voter et/ou aimeraient bien pouvoir juger sur pièces et non sur promesses !
Dans la vraie vie et notamment le monde du travail, les périodes d'essai ont été instituées afin de constater la véracité des promesses de part et d'autre et juger de la pertinence du recrutement.
Or, le recrutement d'un/e président/e, qui par dessus le marché, va ensuite recruter lui-même en toute liberté et sans droit de regard de l'employeur (nous !) son équipe, me parait plus impactant à l'échelle d'une nation que l'embauche d'un salarié à l'échelle d'une entreprise...
Celui ou celle pour qui vous allez voter va engager votre existence dans le cadre d'un CDD, renouvelable, de 5 ans. Ne l'oubliez pas !
Durée de la période d'essai : "Il s'agit de tester les capacités du salarié : la durée de la période d'essai doit donc être en rapport avec l'emploi et les responsabilités exercées. Ainsi, si une période de 6 mois est acceptable pour un cadre, elle est excessive pour un emploi d'hôtesse-standardiste."
Certes, bon disons qu'un/e président/e peut être assimilé/e à un "cadre supérieur", 6 mois me paraissent équitables.
Une telle proposition vous parait-elle totalement farfelue ?
Sinon, comment imagineriez-vous de la mettre en oeuvre ?
post scriptum : je rappelle que ce blog est 100% pur jus non présidentielle et hors politique, mais que nous parlons, ici, "en général"
Rédigé le 13 mars 2007 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (25) | TrackBack (0)
On pourrait penser, a priori, que coller l'heure sur son blog est un truc sans intérêt, entourés que nous sommes de quantités de bidules à mesurer le temps...
Une horloge, c'est pourtant la première chose que j'ai installée dans mes colonnes, idée piquée chez Sophie. J'ignore si elle est comme moi affectée du TOC du "quelle heure il est ?".
Myself, quoi que je fasse et notamment si je n'ai rien de spécial à faire, je me demande sans arrêt quelle heure il peut bien être ? Puis j'oublie et passe à autre chose.... jusqu'à ce que je me demande de nouveau "mais bon sang, quelle heure il est ?".
A la maison, seuls ce blog et mon PC détiennent l'heure juste, l'horloge de la cuisine avance quoi qu'on y fasse, le réveil picole en douce et indique l'heure de "quelque part mais d'où ?" (comment mon jules arrive à son bureau à l'heure tous les matins ? mystère !). Quant à mon mobile, il est définitivement en retard et je ne suis jamais arrivée à trouver le temps de le remettre à l'heure. De toutes façons, l'heure est indiquée en tout petit et je n'arrive pas à la lire.
Le dimanche, ça devient carrêment compulsif, une journée d'enragée de l'heure.
Je ne porte jamais ma montre à la maison. Inutile de préciser qu'en voyage non plus ! En fait, je déteste avoir un truc autour du poignet (un autre TOC ?).
Folie n'est pas déraison, mais foudroyante lucidité : je me suis donc équipée d'un homme à qui je demande l'heure tous les quart d'heure avec une régularité de tocante. Et qui me répond avec un sang-froid inquiétant !
L'hombre est singulièrement patient ou bien alors oublie-t'il immédiatement qu'il vient de me parler ? C'est bien préoccupant cette affaire car il semble s'être si bien adapté à mes casse-couilleries en tous genres que je me demande fréquemment -après m'être demandée quelle heure il pouvait être- ce qui se passe dans sa tête, et lequel de lui ou de moi remporte le pompon du total-zinzin à la maison ?
Tout là-haut, petit widget adorable avec tous les animaux du zodiaque chinois déniché chez ClockLink. Ici c'est un ours. Perso, je suis coq, c'est un signe vraiment très con paraît-il.
Et vous, vos TOC et autres signes chinois... allez quoi, y'a bien un 'ti truc qui cloche non ? :))
Rédigé le 11 mars 2007 dans Allez, zoo !, Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (25) | TrackBack (0)
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