Un passage en coup de zef pour inviter l'ensemble des protagonistes de mon existence à bien vouloir m'envoyer des e mails direction mon adresse personnelle afin que je puisse les enregistrer et reconstituer ainsi mon Outlook envolé. C'est la seule chose que nous n'avons pas réussi à gauler dans la récupération aventureuse de l'ensemble de mes fiches et carnets noirs contenus dans mon feu ordi ;)
Une réflexion que je me suis faite l'autre jour et que je laisse à votre appréciation :
Le XXème siècle aura vu l'apogée et la fin des idéologies (la fameuse "fin de l'histoire", mal titrée mais bel et bien réelle).
En ce début de XXIème, il me semble que les seuls à se dresser et à tenter, à tort ou à raison, à remettre en cause un certain ordre établi, sont les représentants d'ordres religieux millénaires : les Bonzes en Birmanie, porteurs de rébellion et du souffle de la liberté dans un pays supplicié. Plus discutables, à notre aune occidentale, les Islamistes et la revendication d'une place de premier plan dans un monde qui jusqu'ici faisait peu de cas des pays musulmans...
J'ai le sentiment profond que les seuls porteurs de paroles et agitateurs d'idées se trouvent aujourd'hui dans les synagogues, les églises, les temples, les pagodes, les mosquées et/ou grosso modo partout où les individus sont appelés à se rassembler pour honorer leur(s) dieu(x).
Pour mieux appréhender ce phénomène, songeons qu'il devrait nous être familier car il s'opère régulièrement dans l'histoire du monde, succédant à des époques à la fois de "lumières" (Platon, Voltaire...) et de fortes avancées techniques (les bâtisseurs antiques, les ingénieurs du 19ème siècle...) : les premiers chrétiens, véritables révolutionnaires aux idées furieusement collectivistes, les luthériens et les calvinistes remettant en cause les fondamentaux économiques de leur époque et ouvrant la voie à la modernité et au capitalisme... Tous persécutés en leur temps autant que faire se peut.
Par ailleurs, et j'ignore si ceci a un lien avec cela (qu'en pensez-vous ?), j'ai le sentiment très profond que les forces de la réaction sont puissamment à l'oeuvre au plan mondial. Sans tomber dans une quelconque théorie du complot, je constate quand même que nombre de détenteurs d'immenses fortunes financent via moultes écrans et virevoltes des courants et mouvements fort influents. Ecoles, universités, mouvements plus ou moins occultes...
Avec des retombées bien réelles et immédiates sur notre quotidien : la bio-éthique aux forts relents judéo-chrétiens, le retour sur des avancées sociales qui nous semblaient acquises (contraception, avortement notamment : disparition des plannings familiaux en France, remise en cause des droits des femmes en Pologne et j'en passe....), remise en cause du droit du travail au nom de la mondialisation.
Cette dernière, d'ailleurs, tout comme le réchauffement climatique, a le dos large, ah ah !
D'autant que si la mondialisation, c'est ce qu'on peut en voir, elle ne représente nulle part une avancée pour l'individu, elle aboutit, "comme par hasard" à l'épuisement et à la disparition des classes moyennes au profit des ultra-riches et des méga-pauvres, à Paris, à Bucarest, à Chicago et à Pékin...
Je crois aux bienfaits d'une planète travaillant de concert, mais pas aux modèles qui nous sont imposés par la réaction citée plus haut et à qui le crime profite grandement...
Billet à compléter grâce à vos réactions (dans l'autre sens du terme), vos commentaires, vos suggestions...
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