Planetargonautes

té ! on dirait le ferry-boâte...

Et une bonne histoire marseillaise, ça vous dit ? Mon copain Marzou, diplômé du Strate, un vrai rising-star du design, et me-myself avons connu un moment d'émotion intense en voyant s'afficher en grand, devant nos yeux immédiatement embués... ce brave vieux César, lors de la remise des étoiles de l'Observeur. Je m'explique pour les groZignorants que vous êtes. Le César, c'est le ferry-boat qui relie le quai du Port au quai de Rive-Neuve, une figure populaire auxquels tous les massaliotes sont attachés comme la sardine à son huile. Et voilà-t-y pas que les designers de MBD, de Bagnolet (neuf-trois) nous ont conçu le futur tramway de Marseille (avril 2007) en forme de César ?
Une histoire qui se termine bien car il parait que le César se refait une jeunesse et devient un bateau "écolo" (demandez à Gaudin ce qu'il entend par là...) et que le tramway va contribuer à désengorger la ville la plus embouteillée de France. Un peu moins de gaz dans la bouillabaisse ?

Cette note a été écrite juste avant ce week-end d'horreur qui a vu une jeune femme de 26 ans, Mama, s'enflammer comme une torche dans un bus marseillais, pris d'assaut par une bande d'assassins imbéciles.
Depuis 2600 ans, Marseille est faite de ceux et celles venus aborder sur ses rives, pour toutes les raisons dont le monde est mal fait, à la recherche d'un "possible". Mosaïque pas toujours évidente, tensions entre les communautés au fil des années. Mais une chose est sûre, les marseillais sont fiers et ont toujours su opposer un front uni à tous ceux voudraient foutre leur ville en l'air.

beauté pure

Jack Picone, le grand photographe australien, m'a fait la grâce d'un instant volé dans un monastère bouddhiste à Kathmandou, au Népal, alors qu'il animait un stage de son programme Workshopasia, pour des photographes amateurs mais enthousiastes, souhaitant "passer un cran au-dessus".
Aux côtés de Jack, d'autres grands photographes sont intervenus, tels que le photo-journaliste Tom Stoddart et le grand photographe de guerre Philip Jones Griffiths.
Pour ceux que le clic-clac chatouille, prochain départ mars 2007, direction Kathmandou en compagnie de Jack.

Award-winning Australian documentary photographer Jack Picone sent me this image of a Buddhist monastery in Kathmandu, Nepal. The photo was taken as he was leading an intensive course, within his Workshopasia program, for dedicated amateurs hoping to take their photography to the next level. The courses have previously featured guest lecturers, such as Tom Stoddart and Philip Jones Griffiths. Next departure for Kathmandu in March 2007, in Jack's company.

Bravo Jack ! Mon clin d'oeil d'or à toi forever... This is a picture that touched me deeply, the kind of spirit we are all craving for...

et pourtant ch'ui pas blonde :(

Moiz'aussi, je veux mon blogueurs-votez! en ligne, histoire de faire comme tout le monde. Illico, j'appelle Resse à la cousse :) Ca commence mal vue la nature de ma question, alors que je suis dans TypePad : "je ne trouve le widget nulle part". Le très obligeant Resse se fend d'un mail que n'aurait pas renié Lamartine : "Il faut, chère Catherine, t'inscrire à postitexpress (gratuit), insérer un code html post it dans ta typelist. Puis en te connectant en cliquant de ton blog sur le haut du post it, tu peux choisir différentes options, comme un sondage, un message, insérer un lien, un mp3, une vidéo...". (mais ça, c'est quand on n'a pas typepad). Là, déjà, j'ouvre la fenêtre et retire mon pull, bien-bien-larguée. Deux jours de décantation plus tard, me voilà déterminée à mettre en ligne THE sondage. Une demie-heure à batailler avec l'interface de postitexpress... qui est tellement simple qu'une torturée du bulbe telle que moi cherche à y comprendre quelque chose alors QU'IL N'Y A RIEN A COMPRENDRE CITOYENS ! Craquant et en détresse, j'envoie un SOS à Damien et son cauchemar commence, dans un échange de mails dont je vous fais grâce, n'y étant pas sous mon meilleur profil.... :) Patient avec les vieux et se demandant sans doute s'il n'y a pas une caméra cachée kek'part, il m'apporte une aide absolue, mais encore insuffisante. Vous dire à quel point je peux être bouchée, c'est impossible. Et clac ! au bout d'une grosse heure, le post-it express est en ligne, colonne de droite, en bas auquel je vous supplie de participer en masse, même s'il est franchement c... (faut bien se faire la main !).
Love and Peace Môssieur Resse + Seigneur Ganesh & Clin d'oeil d'or à Damien, l'Ange Gardien des Vraies Filles !

le jour où j'ai découvert mon wee-wee

Eve Ensler est l'auteur des Monologues du Vagin et la fondatrice du mouvement V-Day, qui s'emploie à mettre un terme à la violence faite aux femmes et aux filles. Dans cette présentation, elle nous fait un super numéro de Monologue ! (enregistré en fév. 2004 à Monterey, CA)
Mon clin d'oeil d'or du samedi soir, ma soeur Eve !

La Méditerranée

... un autre chapitre picoré dans le bouquin en écriture d'Ahmed - lire ou relire le tout premier chapitre "Des journées ordinaires" / Oeuvres en gestation
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"Lorsque le dégoût naturel de tant de théorèmes, lois et autres propositions ingurgitées à longueur d’après-midi me prend à la gorge, lorsque l’envie d’écouter de la musique me quitte, je ressens alors le besoin de plonger mon regard au travers de l’immense baie vitrée qui délimite l’horizon de la Bibliothèque Nationale, les horizons de tous nos futurs.

La BN est située sur les hauteurs d’Alger. De son balcon, on a une vue magnifique sur la baie.

Je laisse mes yeux se remplir des images du port, des bateaux singulièrement immobiles, à quai ou en mer, les remorqueurs ici et là, tirant les uns, à l’assaut des autres, ou tout simplement en embuscade, fulminant de ne pouvoir les faire bouger.

J’imagine parfois la vie à bord, le capitaine pipe au bec, de préférence pincée entre les dents, criant après les matelots, hurlant toutes sortes d’ordres afin de faire mouvoir ce grand corps luttant contre l’inertie. Que d’îles a-t-il accostées, de rivages inconnus observés, de terres conquises, de femmes aimées et délaissées. J’oublie quelques minutes mes travaux actuels, pour vivre en pensée les plus belles aventures.

Je m’oublie dans la contemplation de ce bleu, qui se fond quelques kilomètres plus loin avec celui du ciel, et qui donne un bel arrondi sensuel à la baie, pas un nuage pour l’obscurcir, pas de marque physique pour la délimiter, hormis la nuance dans la couleur, un bleu azur pour le ciel, un bleu teinté de blanc, écumes de vagues venant proposer une invite à bouger, à s’embraser comme une déferlante, un mouvement de balancier entre deux côtes, distantes de quelques centaines de kilomètres, différenciant deux civilisations.

Que font-ils, ces jeunes d’en face, séparés de moi par cette eau mouvante source de vie et mystères. Je n’imagine pas ces filles et ces garçons, contemplatifs et blafards, à se figurer la vie assis, les livres ouverts, barbouillés d’inscriptions hiéroglyphiques, barbares, les yeux vers le port, dans une grande salle bondée et silencieuse, animée de mouvements studieux, perturbée parfois par le va-et-vient des pages que l’on défile, du crissement du stylo plume sur la feuille, de l’angoisse de ne pas réussir et du soupir malheureux du voisin d’avoir passé tant de temps sans avoir rien appris.

Ils doivent certainement vivre autrement. C’est ce que racontent les revues que j’ai lues.

De ces moments difficiles et parfois si pleins d’envie (car je crois sincèrement que ceux qui m’entourent, tous ou presque, essaient d’imaginer la vie hors de chez nous), tous ces jeunes pleins d’allant, tuant leur vue et leurs synapses à bien comprendre ce qu’ils ont devant leurs yeux, quoi de plus naturel que d’enfouir sa tête dans la baie d’Alger ! Elle s’offre à nous comme une belle, désirable et inaccessible.

A gauche, après s’être lassé d’être marin, une seconde occasion de s’évader, une grande tâche blanche, la Casbah. Repos du regard, grâce à l’unicité de sa couleur, et pourtant multiple dans sa familiarité. On ne manque pas de voyager dans le temps lorsqu’on la voit, alignement de terrasses, mouchetées ça et là de couleurs disparates, linges en train de sécher, hommes, femmes et enfants se mouvant sur les toits, lieu de vie et de rencontre entre voisinage, oubliant les trésors sous leurs pieds. Je force mon esprit à décoller de sa place, pour tenter de vivre, dans une de ces maisons fleuries, qui du dehors, semblent sombres et démunies. Au détour d’une ruelle, longeant les murs pour éviter un troupeau de baudets trimbalant les poubelles du quartier, je pousse une porte ciselée, lourde et vieille de quelques siècles. Je me retrouve au milieu d’une cour carrelée, dont le centre a été agrémenté d’une belle fontaine. A l’ombre, sous la tonnelle d’une vigne centenaire, donnant de belles grappes de raisin, un groupe de musiciens joue pour le plaisir. Sous les arcades, les familles, assises autour d’une Meida, boivent le thé, picorent dans l’assiette remplie de petits gâteaux enduits de miel et de sucre glacé, et en même temps le son mélodieux du Cheikh.

C’est une belle Qasida, racontant l’amour terrifiant d’un homme pour une femme qui ne lui est pas promise. Hommes, femmes et enfants écoutent religieusement cette mélopée de l’amour impossible. Ils oublient un instant, le temps de ce chant andalou, datant de quelques siècles, tous les interdits, alors qu’ils vivent en communauté, comme par exemple, la communion qui peut unir éventuellement le fils de l’un avec la fille de l’autre. Ils sont plusieurs familles à vivre ensemble dans ces vieilles et grandes maisons, ils partagent ensemble ce même amour pour le Châabi et pour l’Andalou, musique plus chantée que jouée, dont les principales tragédies sont éternellement amoureuses, mais ils refusent de traduire en simple réalité ce qu’ils aiment entendre, dans leur vie de tous les jours.

J’aime à les imaginer différents, vivant une vie comme décrite dans ces chants.

Je replonge quelques siècles en arrière, époque turque, exode andalou, Alger et tant d’autres villes, refuges pour ces maures jetés à l’eau en même temps que les juifs, par l’inquisition. Ce sont des séfarades, des morisques, des exclus, qui viennent s’asseoir dans une terre d’accueil, qui ressemble à celle qu’ils ont laissée. Je me vois parmi eux, simple badaud,  dégustant des yeux ce qui m’entoure, inhalant du regard tous ces parfums, jasmin, menthe, coriandre, laurier rose, bougainvillées, toutes ces plantes qui aujourd’hui encore, colorient et parfument nos jardins. Je m’arrête un instant dans une place, celle de la Grande Mosquée, en dessous, il y a la pêcherie et ses restaurants. Je les vois aller et venir, pêcheurs et restaurateurs, cageots de poissons entre les bras, à les sentir, et les voir se demander s’ils ont fait une bonne affaire. D’ailleurs, tout ceci n’est pas bien grave.

Plus tard, lorsqu'ils auront fait la prière et oublié leurs querelles mesquines, ils s'attableront autour d'un plat de friture, une bouteille de vin ouverte, et célébreront de nouveau leur amitié ancestrale."

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Contexte : l'Algérie des années 60

Extrait d'un texte original d'A. Zerrouki

Alors.... on continue ?

c'est jeudi, jour de Strip & Tripette !

Strip & Tripette vont venir bloguer tous les jeudis sur La Planète et ce pour plusieurs EXCELLENTES raisons... 1 : je suis tombée dedans ; 2 : vous allez tomber dedans ; 3 : Hélène & David combinent = talent x 2 + humour au carré + 2 coeurs en 4 + gros gros stock de papier/crayons +++ 2 adorables bout'choux super inspirants ; 4 : en souvenir des jeudis de mes douces années où z'allais-pas-à-l'école... et 5, parce que nom d'une petite souris, c'est encore moi qui décide ICI :)
Quelle transition pour le menu d'aujourd'hui... "PATRON"

Red Sun, Black Sand

Aujourd'hui, sort "Mémoires de nos pères", réalisé par Clint Eastwood sur la bataille d'Iwo Jima. Beaucoup a déjà été dit et écrit en avant-première. A vous de forger votre propre opinion. Pour l'histoire, l'Ile d'Iwo Jima constituait un enjeu stratégique majeur, ultime accès ou rempart avant le Japon.
En parallèle, Clint Eastwood a recréé la bataille d'Iwo Jima version japonaise : "Lettres d'Iwo Jima", qui sortira en France le 21 février 2007.
Démarche unique et louable que celle d'un grand cinéaste nous livrant les deux visions d'une même bataille, celle des vainqueurs et celle, évidemment oubliée, des vaincus... Intéressant de noter qu'il faut que ce soit un étranger qui se penche sur ce moment de l'histoire du Japon. Précisons que si "Mémoires de nos pères" s'appuie sur une relation rigoureuse de l'affrontement, "Lettres d'Iwo Jima" est beaucoup plus une oeuvre de fiction, basée sur les lettres envoyées à Tokyo par le Général Tadamichi Kuribayashi (interprété par Ken Watanabe) qui a combattu les troupes américaines pendant 40 jours.
La stratégie de ce général de 53 ans était de permettre aux troupes américaines de débarquer sur Iwo Jima et s'enfoncer sur le terrain afin que les japonais puissent les "tirer" depuis des grottes creusées face au rivage. Kuribayashi a très vite compris qu'il ne pouvait compter que sur ses forces terrestres, la marine japonaise étant totalement dévastée à ce stade du conflit. Avec pour mot d'ordre de "résister jusqu'au bout et que chaque homme tue au moins 10 soldats ennemis".
La bataille est rude et Kubayashi réalisant que la défaite est proche, se prépare à une mort inévitable en écrivant à son épouse Yoshie : "Tu as été une épouse et une mère admirable. Ta vie sera désormais difficile et précaire. Prends soin de toi. L'avenir de nos enfants ne sera pas facile, s'il-te-plait prend bien soin d'eux après ma mort". Son corps ne fut jamais retrouvé...
L'île fut prise le 15 mars, mais les Marines durent encore affronter des poches de résistance japonaises. Les bombardiers avaient maintenant un poste avancé d'où décoller vers le Japon.

Outre le choc des armes, cette bataille a été exemplaire d'un choc de culture : les officiers japonais, imprégnés par la ferveur quasi-religieuse du Code Bushido -le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre et de mourir quand il est juste de mourir- voyaient la reddition comme un déshonneur dont l'issue ne pouvait être que la mort.
Ce n’était pas la même chose côté américain, comme l'explique Clint Eastwood : "Ils savaient qu’ils allaient souffrir mais nous ne pouvez pas dire d’un Américain qu’il est prêt à mourir. Il travaillera dur pour que le travail soit fait, il travaillera également dur pour rester vivant et pour protéger ses compagnons d’armes.... Les Américains ont combattu pour leur pays mais ils sont morts pour leurs amis, pour l’homme devant eux et l’homme à côté d’eux".

to "Art Toy" or not to be ?

Tiens, justement on parlait du design qu'on emballe et qu'on se mitonne perso à la maison :)
J'ai une affection de longue date pour les japonais. Ca a commencé via des relations biznez dans une vie précédente puis au fil du temps, j'ai appris à mieux les connaître. Pas simple : les japonais parlent rarement d'eux-mêmes, de leur pays, de leur passé. Par contre, mes potes créatifs de retour du Japon en reviennent emballés...
Bon, revenons à notre mouton (pas le sauvage qu'il faut courser, d'Haruki Murakami) : le design à faire soi-même. Délicieusement labellisée "Art Toy", une toute petite entreprise d'Osaka, SOZ, propose ses briquettes à fabriquer des rêves, des joujoux tous mimis, de vrais meubles très cools pour l'intérieur ou pour le jardin. C'est simple comme bonjour, ça s'adapte à l'humeur du moment, ça se déplace et, cherry on ze cake, ça tient BIEN ;)
Pour en savoir plus... faut pas hésiter à cliquer là > Téléchargement SOZ_REMO.pdf

en chacun un designer ?

Je réfléchis à ce titre et il ne me satisfait pas. Car tout un chacun n'est pas né pour questionner le monde et le redessiner. Néanmoins, il me semble qu'un designer n'est pas "seulement" un individu qui remet en question et conçoit pour et dans un environnement donné.
Il se doit d'être un déclencheur de création, un prétexte à interpeler puis nourrir l'imagination de l'autre, un inventeur d'espace vide mais fertile qu'il nous donne à planter en toute liberté et de mille façons. Ce rôle d'initiateur et de passeur est sans doute ce qui différencie le designer de l'artiste. A contrario, ce qui les rapproche, c'est l'aptitude de leur sujet, leur "créature", à leur échapper, direction un public qui se l'approprie d'une façon singulière, non envisagée au départ...
Il m'a été donné de travailler sur la figuration 3D des 4 éléments (air, eau, terre, feu), sujet académique et barbant s'il en est ! Néanmoins, les éléments m'ont assez vite livré leur règle du jeu en m'inspirant un puzzle "élémentaire" dont chaque pièce évoquait leurs particularités. Le public auquel ce puzzle a été présenté n'a pu résister à l'attrait de la matière, à l'invitation au jeu et s'est aussitôt mis à démonter et remonter le puzzle, caressant, reniflant même, chaque pièce au passage. Quelques unes ont d'ailleurs été promptement escamotées... Merci aux kleptomanes qui ont spontanément initié une autre histoire entre le visiteur touchant et jouant librement avec l'oeuvre. Déconstruite et reconstruite à l'infini, chacun a pu ensuite emporter une pièce avec lui, à condition d'avoir joué. De statique et "seulement" belle, l'oeuvre est devenue affaire personnelle et éternelle dans les mémoires, souvenir d'un moment singulier et joyeux.

les looks de la rue prennent le pouvoir

Tout comme les mecs qui lisent PlayBoy pour les articles de fonds, nous, les filles "groove & on the move", on ne lit les mag' féminins que pour les actus depuis bien longtemps. Au diable illico les pages prétendant nous "suggérer" quoi nous mettre sur le dos parce qu'en ce qui concerne notre look, on a tout ce qu'il faut là :
Leçons de "do" (à faire) et de "don't" (à éviter !) chez Viceland, la brigade du glam !
Notre look célébré et immortalisé (le web n'oublie jamais rien) sur Shareyourlook. Faut juste envoyer sa bille en pied.
Enfin, on peut se retrouver la proie de l'un des chasseurs de Facehunter, qui sillonnent la planète, et passer à la postérité en suggérant de nouvelles idées d'assemblage d'étoffes et autres bidules.
Sans vouloir intellectualiser tout ceci, il convient néanmoins de préciser que l'étude ethnographique qu'on peut en retirer vaut bien son pesant de paillettes ;)
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"Ethnographie : branche des sciences humaines qui a pour objet l'étude des ethnies."
crédit images Viceland, Shareyourlook, Facehunter

du noir, beaucoup de noir et des larmes...

vidéo peu tendre...

en avant-première de Mortes ou vives : le trafic de femmes 

Sur ARTE, mardi 24 octobre à 20:40

Les violences faites aux femmes augmentent partout dans le monde. En Asie, on estime à 100 millions le nombre de femmes manquantes. Les femmes des pays pauvres sont aussi les principales victimes de l'esclavage. Une enquête Thema...

Elettra, son sac et son suiveur....

Elettra Rossellini par Zoé Cassavetes, un film à effeuiller dont voici quelques instants...

à suivre...

bon design à Saint-Et'

Primo, ailleurs qu'à Paris, il se passe AUSSI des choses, me signale mon ami Bruno ;) Secundo, le "bon design", on l'a vu, est affaire d'harmonie, de mieux vivre, de mieux être et au fait, tiens.... what-about le design culinaire ?
Bon, j'éclaire un peu vos loupiottes : du 22 novembre au 3 décembre 2006 se tiendra la Biennale International Design 2006, à la Cité du Design de Saint-Etienne.
Avec un focus très spécial sur le "Good Food". Je cite Cécile Savoye, commissaire de cette expo-phare :
"On parle beaucoup de design culinaire, mais qu’entend-on réellement par là ?... A chacun son métier ; il est entendu que le talent d’un grand chef cuisinier se passe de celui du designer pour ce qui se trouve dans l’assiette. En revanche, la mise en scène de la cuisine requiert un regard esthétique et technique, pour imaginer la vaisselle et l’agencement du repas. Le designer peut alors inventer une manière de passer à table..."
Avec notamment la participation de 15 designers issus de 5 continents, invités à concevoir un objet pour accueillir leur plat national... Forme et goût, à vos marques :)

alléchants combats de chefs on-line

Après une vie parisienne trépidante et high tech, Stéphane décide de vivre son rêve pleinement. En 2004, il dit "ciao" à la capitale, direction une petite ville située au coeur de la belle Provence, où il devient Hôtelier Restaurateur.
Fin 2005 , l'idée d'un site qui rende la cuisine des chefs accessible lui vient. Une veille pour voir qui se fait dans le domaine et la conclusion que la voie est libre !
Ensuite, tout s'enchaîne très vite : les premières recettes avec son frère Pascal, puis Sébastien, Lionel, Cédric, Laurent, Marc Veyrat le rejoignent....
Notre "Blogueur Toqué" y voit le début d'une grande aventure et travaille actuellement sur une nouvelle recette de site qui devrait être en ligne prochainement, incluant de nouvelles rubriques, dont tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sommellerie sans jamais oser le demander...
Tous ces plaisirs pour les yeux et les papilles sont offerts sur CUISINER EN LIGNE, et sans modération SVP. Mais à quand une interface "arômes en ligne" ? Au menu cette semaine, les macarons ronds ronds petits patapons. Clin d'oeil d'or Stéphane !
-crédit photo atelier de l'image-

Minority Report parmi nous !

Mon pourvoyeur en trucs innovants et de plus en plus scotchants, a encore frappé ! Par contre, nulle que je suis en technique d'embeddement de vidéos et tout pressée de diffuser l'engin as soon as possible, je vous propose de cliquer sur le lien ci-dessous et vous projeter la chose en grand écran... présenté par Technology Entertainment Design, février 2006, Monterey CA :

http://www.youtube.com/v/5JcSu7h-I40

Jeff Han is a research scientist for NYU's Courant Institute of Mathematical Sciences, and the inventor of a MINORITY REPORT STYLE "interface-free" touch-driven computer screen

octobre mois du cancer du sein

Merci, Sophie, pour ton relais de l'opération "Parlons-en", qui devrait nous inciter à parler et à faire face à une maladie qui touche, en France, près d'une femme sur onze.

J'en profite pour faire ici un peu de pub pour Paulette, la petite soeur de mon amour, qui vit à Charleston, en Caroline du Sud. Cette super girl organise une course pour lever des fonds dans cette lutte contre une maladie qui affecte et tue (disons les mots !) un nombre croissant de femmes de tout âge. Sa maman a été emportée en 2000 par un cancer du sein qui a métastasé en tumeur au cerveau.
Une action parmi des milliers d'autres dans le monde ce mois-ci... clin d'oeil d'or les filles !

c'est la part du mystère...

... se plait souvent à dire mon maître et ami, Roger Tallon, en parlant du design.
L’époque veut que l’on confonde de plus en plus design et style, design et déco. Tout ce qui est moderne, de préférence inconfortable, hors de prix et bizarroïde est aussitôt étiqueté "design".
Tout faux. Le design dépasse de loin la simple dimension du style : les anglo-saxons ont très vite parlé de "good design" ou de "bonne conception", dédiée avant tout à l'usager, particulier ou professionnel.
A la fois source d'inspiration et de validation d'un projet, l'usager est déterminant.
Mais qui est-il et comment l'appréhender ? Pour un designer, le cas de figure idéal est celui où il va rencontrer l'utilisateur, l'observer en situation de vie, de travail, de déplacement. En bref, "aller gratter" le besoin exprimé ou pas, très en amont. Le bon design remet également en question l’ensemble des processus et outils de conception et de fabrication, qui s’en trouvent redesignés à leur tour.

Le design est autant affaire d’ingénieurs que de rêveurs de génie, individus pour qui l’innovation réside dans le fait qu’un maximum d’usagers puissent voir leur existence simplifiée, embellie, sécurisée dans les meilleures conditions économiques possibles. "Le design, c’est l’harmonie pour les masses".

De mystérieux, le bon design peut devenir invisible car caché. J’ai rencontré, à l’Observeur, les designers Serge Roux et Aurélien Clerc, de l’agence Pr[i]me, qui ont conçu un rack de cartes d’acquisition embarqué, le XMA, destiné à l’aéronautique (IN-SNEC, Groupe Zodiac).
Les équipements embarqués sont des outils hautement technologiques, précieux et fragiles. Le XMA, rack totalement novateur, leur assure une excellente protection et autorise une manipulation rapide, sécurisée et simple.
Pour Serge Roux "le design est selon nous la symbiose d'au moins deux de ces trois activités : le style, l'ergonomie et l'ingénierie. Ainsi, partout où l'objet interagit avec l'homme, le design a sa place, pour rendre l'interaction cohérente. Cela donne au design la possibilité de s'intégrer dans des objets qui n'ont pas vocation à être vus par le grand public, mais qui sont réservés à l'usage de quelques utilisateurs professionnels. En parallèle au rack d'acquisition de données d'IN-SNEC, on peut citer des vannes de mannes pétrolières ou encore des caddies dans des entrepôts logistiques... "

Des journées ordinaires

"Du lundi au vendredi, je me lève tous les jours à la même heure.

Lorsqu’ils sont là, Hamid et Yacine, mes deux frères dont je partage la chambre, continuent de dormir. Hamid est étudiant aux Beaux Arts. Notre frère aîné, qui nous héberge tous les trois, trouve qu’il a de mauvaises fréquentations. Notre beau-frère travaille aux RG. Il est venu un soir à la maison et s’est entretenu en secret avec mon frère aîné. Mais j’ai capté quelques bribes de la conversation. Hamid fréquenterait des communistes, qui ont fondé un parti, et ils sont tous surveillés. Yacine vient de terminer une formation dans les forages. Il a à peine commencé à travailler, que l’armée s’est souvenue de lui. Il est actuellement au Service National.

Quand je passe devant la cuisine pour aller faire ma toilette, Kmar, ma belle-sœur, est déjà en train de préparer le café. Par jour de beau temps, elle m’envoie chercher en même temps que le lait, du pain et parfois 50 grammes de beurre. Les autres jours, c’est selon : soit on se met à griller du pain rassis, soit je ne vais que pour acheter le pain ou le lait, ou les deux, soit elle me demande d’aller faire crédit pour le café, le lait, parfois avec le beurre, chez le mozabite, qui tient boutique juste en bas de l’immeuble. Mon frère aîné a une bonne situation, mais les années maigres ont habitué Kmar à être très économe.

Avant de prendre le petit déjeuner, ou bien après, Kmar et moi nous adonnons à notre combat quotidien : éliminer les cafards qui ont réussi à pénétrer durant la nuit dans l’appartement. Ce sont des cafards d’une taille remarquable. Certains d’entre eux dépassent les 5 cm de long. Une fois qu’on a liquidé les éclaireurs, on s’attaque aux troupes en embuscade. La cuisine dispose d’un petit vasistas qui donne dans une courette intérieure. En règle générale, ils s’introduisent par là. Les plus téméraires passent par l’escalier de l’immeuble. A l’aide d’un balai, on se met à repousser leurs assauts. Parfois, j’aime regarder la manière dont ils planent pour redescendre trois étages plus bas, suite à mes coups de balai. C’est qu’ils ont des ailes, ou du moins quelque chose qui y ressemble.

C'est ma cinquième année dans ce lycée. J'y suis entré en quatrième. Il est à trois kilomètres de chez moi. J'y suis allé presque tout le temps à pieds. Quatre allers-retours par jour, car je rentre déjeuner, soit une moyenne de cinquante kilomètres par semaine. J'ai calculé le kilométrage que j'ai fait depuis que je vais dans ce lycée : environ huit mille kilomètres, c'est-à-dire le trajet d'Alger jusqu'au Cap de Bonne Espérance.

Il se trouve à la frontière entre la Casbah et Bab El oued...."

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Contexte : l'Algérie des années 60

Extrait d'un texte original d'A. Zerrouki

Oeuvre de Farid Benyaa "Equilibre", visitez sa galerie

Alors... avez-vous envie de connaitre la suite ?

paper board du futur chez Jacques !

Voici, non pas Jacques, mais un magnifique échantillon de gros cerveaux du MIT qui nous présente le paper board du futur.

L'échantillon est chauve, normal, la chaleur d'un gros cerveau, c'est jamais bon pour les cheveux. Mais pas à court d'idées, l'animal, ni d'humour à froid quand il fait joujou avec son gros crayon.

Bref, je me suis totalement é-cla-tée devant cette hallucinante vidéo (à chacune ses vices.... :)

Tous mes copains designers et ingénieurs vont adorer ce produit, je crois. Par contre, on est bien curieux de savoir combien peut bien coûter un truc pareil et quand allons-nous le trouver sur le marché... ?

Hop, tous chez Jacques pour une démo en live !!!

les Malveillantes... ?

Moi, je n'ai pas encore ouvert le bouquin "dont tout le monde parle", mais mon cher grand ami du Nord, regrettant depuis de me l'avoir offert... me fait part à l'instant de son coup d'humeur, un rien à contre-courant de tout le buzzzz ambiant :

"Comment garder le nord dans une société ambivalente et versatile ?
Il est banal d’entendre dire que notre société n’a plus de références et que les valeurs reçues de nos parents sont ringardes voire inadaptés à notre époque moderne.
Le dernier exemple qui m’incite à vous faire partager mes sentiments en la matière est lié à la lecture de ce best-seller qui s’empile sur toutes les tables des librairies : LES BIENVEILLANTES de Jonathan Littell, dont on parle dans les dîners... C’est un livre sur les horreurs de la guerre faite par les Nazis au nom de la domination d’un pays sur les autres, d’un peuple, d’une race sur ceux et celles considérés comme "sous-hommes". Avec description en détail du comportement d’hommes en état de guerre et obéissants à des ordres contraires à leur éducation au nom du devoir à accomplir. On tue, on viole, on sodomise, tous sexes confondus sous le prétexte du repos du guerrier.
C’est l’expression et la description de faits et gestes commis par des individus qui dépassent les films et revues pornographiques et snuff.
Le général Nazi en profite pour étaler ses fantasmes et délires érotiques de jeunesse. Le tout avec détails et descriptions horribles et morbides de sadisme, de bestialité de cruauté et de comportements d’individus plus bas que le plus bas des animaux.
Alors dites moi, pourquoi ce livre connait-il un tel succès, que mon arrière grand-mère de 90 ans l’a dévoré en 3 jours, qu’un bon bourgois "père de famille chrétien pratiquant" le recommande à tous ses amis de lire comme le « livre qu’il faut lire absolument », que tous les journaux revues en parlent?

J’avoue ne pas comprendre, c’est la raison pour laquelle je vous pose deux questions :
- Pensez-vous que l’étalage d’horreurs de toute nature, raconté dans ce livre, soit de nature à améliorer le genre humain et à donner une idée positive de l’homme aux jeunes qui le liront ?
- Partagez-vous la thèse implicite de l’auteur :  « Dans tout homme il y a un monstre qui sommeille et chacun d’entre nous peut un jour commettre de telles infamies » ?
Je vous remercie de bien vouloir répondre à ces deux questions (et à d’autres) à la condition suivante : à défaut de lire à fond les 894 pages, prendre au moins 2 heures de votre  temps pour parcourir, feuilleter, réfléchir et répondre en votre âme et conscience.
De grâce : pas de reprise de compte rendu de presse, ni d’avis de votre bon ami « qui l’a lu et qui est sérieux et fiable »

Par un homme inquiet par la banalisation des mœurs et qui se demande s’il doit se laisser entraîner dans le courant ou réagir, voire nager à contre-courant."

samba chez Sandra

Dans le Marais, tous les petits ruisseaux me ramènent immanquablement Rue des Rosiers. Un beau jour de printemps 2005, alors que je faisais ma badaude qui bade, une grande fille toute fleurie et 100% cafée brésilienne a jailli d'une boutique pour me demander ce que je pensais de sa vitrine (enfin, quelqu'un me demande mon avis... !). Voici "LA" Sandra, princesse de Rio. Comment ne pas te suivre en musique au sein du numéro 36 où une créatrice, Anne Elisabeth, se propose de faire rêver et danser les femmes avec des robes ultra-féminines et hautes en couleurs. Projet réussi, telle qu'en atteste cette scène saisie par un jour glacial en ce mois d'octobre plutôt bizarre. Sandra, je t'aime pour ta générosité et pour ta niaque. Tous tes sous filent dans ce village près de Ba-Hi-Ya pour éduquer une ribambelle d'enfants et accompagner leurs familles. Tu en parles si bien mais trop peu... ma Sandra, à très vite !

Observeur du design 07

L'Observeur du design, c'est la piste aux étoiles du "bon design" pour l'année qui vient. Près de 200 conceptions françaises et internationales, issues d'une étroite collaboration entreprises-designers, sont retenues par l'infatigable Anne-Marie Boutin et sa très chouette équipe de l'APCI, à l'oeuvre depuis 2000. Exposées jusqu'au 14 janvier 2007, au niveau 1 de la Cité des Sciences de la Villette, elles seront soumises, pour la première fois, au vote du public (ben, oui, on est en 2007, tout le monde aux urnes !). Aujourd'hui, l'Observeur figure déjà parmi le Top 15 des concours internationaux, pour la plupart anglo-saxons et existant depuis les années 50... Le 15 janvier, on démonte et on embarque tout ça dans l'avion car l'expo se ballade dans les lieux très en vue de l'Internationale du Design. C'est dire si les "labellisés" sont gâtés.
Moi aussi, j'ai décerné mes étoiles hier soir, dont une top scintillante à la conceptrice Marie Decker et son projet Neovi, commercialisé en juin par Technical Design. Il s'agit d'une gamme d'habillage et d'accessoires amovibles pour les fauteuils roulants, afin de les rendre plus confortables et ergonomiques. Il est temps que les designers planchent sur cet univers. Coup de chapeau à Marie, qui souriante et déterminée, n'a pas caché les embûches sur son chemin de création et de mise au point du produit.
Toujours efficace et pas cher, le bureau de design intégré de Décathlon semble nous pondre non stop des innovations ou améliorations de trucs vieux comme le monde. Particulièrement réjouissantes, ces méduses revues et corrigées qui ne coulent pas au fond de l'eau, épousent nos petons sans les blesser et évacuent le trop-plein de flotte dès qu'on rejoint la terre ferme : les Aquasand Tribord, pour 9,90 € la paire siouplait ! Le must-have de l'été prochain, les copines :)

il tient dans la main...

Je l'ai approché et je vous promets qu'il tient dans la main et qu'il est chaud et tout doux... De qui je cause ?
De lui ? Mister Neil Poulton, grand écossais génial qui, quand il n'est pas occupé à hurler devant son poste pour soutenir son équipe de foot favorite, nous refait le coup du "chérie, j'ai rapetissé le disque dur".
Ou bien... de ces deux-là ?
Le Little Big Disk (320 GB dans 14x4x8,5 cm !), trop mimi pour le croire... silencieux en plus et au top pour les pro de l'audiovisuel, dixit le Neil. Mais encore plus mimi, voici le Rugged, on dirait une gaufrette avec ses petits pare-chocs en caoutchouc orange (120 GB dans 14x9x2,2 cm). Ce disque dur qu'on peut emmener partout est le fils du déjà très populaire PocketDrive. A mon avis, faut pas trop laisser trainer ces petites boîtes.

Chez les Surcouf, Fnac, Pixmania et autres Amazon... chui bien sympa de leur faire de la pub à l'oeil, c'est bien parce que c'est toi Neil :) Deux étoiles à l'Observeur au fait !

Dernière heure :
Niel vient juste de m'envoyer son press release (21 h 20), alors que mon article, et bé, il est en ligne depuis 14 h 19 !!! Téléchargement poulton_observeur07.pdf 

travail des gosses en Inde...

C'est officiel, en ce 10 octobre, l'Inde a définitivement aboli le travail des enfants, décision à laquelle on ne peut qu'applaudir. Pour info, il y aurait entre 12 et 20 millions d'enfants au travail en Inde (au conditionnel, car personne n'est fichu de les recenser, pour toutes les raisons que je vous laisse imaginer). Ces enfants sont une main-d'oeuvre de choix pour les travaux les plus pénibles et les plus dangereux que même les plus pauvres des "intouchables" se refusent de faire : usines d'explosifs, de produits toxiques, tanneries, briqueteries, carrières, mines...
Bon, tout ça c'est très bien et on est tous d'accord qu'il faut que ça cesse, là-bas et ailleurs. Le gros BUG c'est que rien, strictement rien n'a été prévu par le gouvernement indien pour accompagner ces millions d'enfants qui vont soit se retrouver à la rue, soit travailler clandestinement dans des conditions encore plus infernales qu'avant ! Des constructions d'écoles en vue ? niet, l'accompagnement des familles par des micro-crédits au développement ? niet, etc... Il faudrait en gros 5 milliards de dollars pour mettre en place un plan d'accompagnement digne de ce nom et selon les ONG, une bonne poignée d'années de travail quotidien pour assainir la situation. Les gosses, eux, ils sont dans la rue dès aujourd'hui...
Un dernier mot : la loi s'applique partout, même chez les particuliers, qui ne sont pas tous des tortionnaires, mais logent, nourrissent, soignent et bien souvent éduquent la jeune domesticité.
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image source International Labour Organization

Boîte à dodo

Ce soir, je vous offre un lit ! Bien grand, bien confortable et à l'abri de la poussière en plus. Un lit qui ne va pas jeter la honte dans le studio ou le micro-deux-pièces chèrement acquis. En bref, on va "op-ti-mi-ser" l'espace avec style (ah ah ah, truc à la mode !). J'ai bien dû voir ça quelque part dans le temps, mais où ? Après maintes recherches, NADA. Pas le moindre fabricant qui ait pondu un truc intelligent et beau... hormis les machins rabattables des années 50 ou les immondes clic-clacs pas très crac-crac. J'ai donc tout repris à zéro et jette cette bouteille à la mer, souhaitant qu'un designer en vogue, lassé de concevoir une millionième table basse, s'attaque à un vrai sujet sociétal pour nos jeunes z'urbains (on se voit après pour les royalties). Voici ma Boîte à dodo : vous avez déjà tout compris : une grande boite tiroir, dans laquelle on peut glisser son lit -simple ou double- et qui sert d'assise, de plateforme de travail ou de réception durant la journée. On peut même y coller 4 roulettes. So simple like the jitterbug, it plumb evaded me...

Merci pour le concours de l'excellente Société Martinez Otero à qui j'ai suggéré le truc en 2005. Pour l'heure, on attend toujours ;) Alors, TOP ou NAZE ?

Blogs et RSS chez Digimind

It's a small world : par un nombre de ricochets dont je vous passe les détails, me voici en ce jeudi 5 octobre, dès potron minet, attentive et fascinée par tout ce que j'apprends sur le nouveau pouvoir d'influence mondial. Non, pas celui des milliards que les Hedge Funds se renvoient comme au ping pong, ni les forces obscures et griffues cachées dans l'ombre. Je parle ici de vous et de moi, humbles quidams, qui serions bien en passe de prendre la barre dans la marche du monde... viva nos blogs ! Blogs introspectifs, blogs d'opinion, blogs thématiques, blogs d'entreprises (côté corporate mais côté salariés aussi !), blogs marketing, tout est possible... Pas étonnant qu'un tel espace universel de liberté d'expression, d'invention, de transparence et d'avis éclairés (un max d'universitaires et de scientifiques sur les blogs, ça rassure) soit surveillé à la loupe par les corporations et tous les big brothers. Après une introduction de Christophe Asselin, dont je vous invite à consulter le very very good "Blogs et RSS : des outils pour la veille stratégique", en ligne sur Digimind, j'attendais avec impatience les interventions de Sophie et Patrick, bloggueurs professionnels et souriants. Ces deux-là ont de la constance et du flair... et un bon gros talent aussi, on dirait :) On a l'ADN pour le blog ou pas, on aime communiquer (sur le mode interactif, c'est mieux), fouiller partout, aller chercher et passer les idées. De rédacteur, on peut rapidement devenir prescripteur et personne de grande influence. Pas de règles, mais authenticité et transparence sont des mots qui reviennent souvent, sinon gare à la sanction immédiate de la blogosphère ! Créant et cultivant proximité et intimité avec des communautés de pensées et de soutien, le blog, d'outil attachant peut rapidement devenir addictif, comme le chocolat. Perso, je ne vois rien de mal dans tout ça, dans la mesure où nos ancêtres vivaient déjà en tribus et pas comme des ermites galeux. Bon, avec tout ça, marques et institutions sont mises devant leurs responsabilités. Quant aux pubeurs et RP, ils se demandent comment accrocher le train pour ne pas raccrocher tout bonnement. Mister Philippe Pailliart et Miss Florence, de Burson Marsteller, nous ont vite rassuré sur l'avenir de leur profession (ouf !), intervenant auprès des boites pour les sensibiliser et les rendre intelligentes dans leurs actions et réactions face à l'univers de la toile. Au terme de cette énergisante matinée, Olivier Scheffer a présenté les outils logiciels conçus par Digimind pour redonner la vue aux entreprises et l'espérance aux veilleurs de nuit et aux gardiens de phare. Et à moi, le sourire ! Affaire à suivre....

fines gueules dans le 11ème

L'avantage, quand on change de job, c'est qu'on fait chaque fois son trou dans un nouveau quartier de Paris. J'aime bien les bons produits, qui ont un vrai goût et qui sont accessibles côté $$$ et je vous livre quelques pépites du côté de Parmentier : premier arrêt à l'épicerie du 70 rue Jean-Pierre Timbaud pour faire le plein des meilleurs fruits de saison (je ne sais pas comment ces deux-là se débrouillent !). Ensuite, un petit coup vers la droite, au 106 rue Saint-Maur, pour tomber en amour devant les montagnes de pains et de déliciositées proposées par La Bague de Kenza. Bon, sur le pain, faut bien mettre quelque chose. D'un bond, on se retrouve chez Alessandro, au 108 de la même rue, à la Cooperativa Fra Produttori Di Latte... Italia : coppa, pancetta, jambons, canellonis frais, buffala, parmesans, sauces en tous genres, artichauds marinés, etcetera. Quel bonheur pour moi le jour où j'ai osé pousser la porte sans prétention de cette coopérative. Last but not least : tous ces gens-là ont le sourire, vous font aimer leurs produits, rigolent bien avec les clients. Effet 11ème ?

"upgrader" une vieillerie

La petite chimiste qui sommeille en moi depuis les années où je lançais des gouttes de mercure dans l'eau pour les voir faire "boum" a encore frappé ! Aujourd'hui, direction le sous-sol du BHV Rivoli, mon antre favori, rayon "cuirs et crépins" où j'expose à l'adorable dame qui vend là depuis des lustres, mon projet du jour : transformer un vieux sac "Original Enny", acheté en 1974, couleur très exactement kaki (le fruit, pas le trellis !) en sac top tendance pour cet hiver. Elle écoute attentivement l'étendue des dégats : le sac est brillant, la couleur improbable, mais la coupe excellente, pleine de poches et le cuir "comme on n'en fait plus". Dommage de brûler un truc pareil à l'heure où la moindre besace affiche sans vergogne 350 Euros au compteur ! Diagnostic : il faut d'abord décaper le cuir (décapant cuir Grison = 4,40 €), laisser sécher puis passer généreusement au pinceau sa teinture (Saphir = 5,90 €) avant de luster avec un peu de cirage puis d'imperméabiliser (Permasec = 5,50 €). Total = pour 15,80 € et deux heures d'huile de coude, j'ai un super sac coloris tête de nègre auberginée, que je me suis amusée à patiner encore un coup avec un chiffon un rien abrasif. Cerise sur le gâteau : j'y ai cousu une broche en feutre, home made. L'Eclaireur n'a plus qu'à bien se tenir ! Merci Madame BHV....

Amicale des Anciens de Siticom !

Imaginez... vous êtes à présent perchés tout en haut de la tourelle du navire Argos.

Devant vous l'océan sur lequel naviguent un groupe d'individus plutôt aventureux :

les ex' de l'aventure Siticom, à laquelle nous avons participé pendant quelques années...

L'amicale des anciens de Siticom a été lancée le 25 novembre 2004, à l'initiative de Mung Ki accompagné par quelques vétérants qui se sont dits que ce serait une bonne idée de se retrouver de temps en temps pour garder le contact...      

Depuis, on a trinqué à plusieurs reprises -vouai on est du style EGV (éponges à grande vitesse)- la dernière fois le 16 mai au coeur de Paris, avec Julien, Didier, Olivier, Laurent, Mung Ki, Charles Henri, Solène, Vanessa, Jean Victor, Benjamin, Ahmed, Sami (l'intrus car c'est un "encore"), Bruno et Patrice et me-myself.. Au fait, Bernard, merci pour les sous, ils sont au chaud au crédit mutuel et feront le bonheur des soiffards diplômés que nous sommes, à l'occasion de la prochaine réunion des ex', foi de Cath (tu me connais:)

Alors, celles et ceux, aujourd'hui aux 4 coins du globe, en train de vous activer à mettre bout à bout : des réseaux et télécoms, des conseils astucieux et pas gratuits pour rendre encore plus riches les plus-que-riches (humour of course!), des idées et actions pour aider les autres dans la foulée, des perles et des ratons laveurs, BIENVENUE sur la Planète ! Cet espace est déclaré ouvert :