Des montagnes de pardons à celles et ceux qui ne sont pas à Paris... encore un billet sur un truc bien sympatoche qui se passe ici.... Je sais, c'est lassant et "parisien tête de chien" sur un air de samba...
Mon amie et très grande artiste photographe Michaela Bleuel présente ses travaux sur la Capoeira et le jeu des corps dans la lutte et dans la danse.
Du 22 mai au 3 juillet 2008, au Bistrot La Terrasse, 144 rue de Clignancourt, 75018 Paris
Vernissage jeudi 22 mai à partir de 18H
La capoeira est une "danse-combat" entre deux joueurs qui communiquent entre eux avec leurs corps. Avec les mouvements, ils posent des questions auxquelles l’autre répond avec un contre-mouvement.
Ce dialogue est fluide et sans arrêt.
Il faut être malin, attentif, flexible et spontané.
Autour de ce jeu se trouve le reste du groupe dans un cercle, chantant et jouant des instruments.
Ce sont des codes gestuels qui sont en rapport avec les textes des chansons.
La figure du cercle appelée dans la capoeira «roda», est très importante.
Les chansons en portugais du Brésil racontent l’histoire de la capoeira.
Elle est née au Brésil.
Les esclaves africains ont développé cette lutte pour se libérer de leurs conditions.
« O que è berimbau? » demande le soliste dans une des chansons en portugais.
Le chœur répond: « Uma cabaça, uma vara e um pedaço de pau », une citrouille, un fil de fer et un bout de bois.
Le berimbau (prononcer « bérimmbao »), l’instrument le plus important dans le monde de la capoeira. Il donne le rythme aux autres instruments: la tabaque, le tambourin et le recco-recco.
La Mestre Jô-Agnès, une des rares femmes dans cette discipline, a appris la capoeira à Recife et elle y est retournée pour la montrer dans un autre angle de vue.
"Là-bas nous avons participé aux rodas de rue à Olinda et nous avons rencontré des capoeiristes à la plage. Cette expérience et les rencontres que j’ai faites, ont ouvert mon horizon et élargi mon regard sur le monde, en particulier sur le monde de la capoeira. Les photos que j’ai prises pendant mon séjour au Brésil avec le groupe «Capoeira Viola» reflètent les découvertes et les émotions que j’ai eues et que j’ai senties chez les autres pendant ce temps. Elles sont une fenêtre pour le spectateur pour goûter avec ses yeux des sensations ; j’ai vécu au Brésil." Raconte Michaela.
La capoeira, ce n’est pas qu’un sport, c’est plutôt une énergie, un sentiment, en tout cas une façon de vivre.
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