> sous-titre : "le coup de fil qui m'a coûté 3000 Euros !"
> sous-titre 2 : les tribulations modernes d'une pas si blonde avec un organisme financier en ligne
> sous-titre 3 : que si cette extravagante affaire ne trouve pas une solution équitable dans les plus brefs délais, je vais REELLEMENT ME FACHER !!!!!!!!!!!!!!
Même moi qui croyait "savoir" je me suis faite empaillée en beauté... Pour l'heure, j'hésite entre être traumatisée par la perte sèche de nos sous ou par le traitement tout bonnement indescriptible qui nous est appliqué par une entreprise dont le fond de commerce repose sur la ... réputation !...
2005 : Mon cher et tendre et moi-même ouvrons deux comptes épargne (du type super livret) après d'un organisme financier en ligne
2005-2007 : "calme blanc" mon capitaine !
Avril 2007 : Coup de fil d'une personne se présentant comme notre nouvelle "conseillère", ton à la fois chaleureux et madame-je-sais-tout : savez-vous, votre argent dort sur ces livrets et de plus il est fiscalisé. Je vous propose un produit nettement plus performant (5,50 % net par an), sans risque pour votre épargne et totalement défiscalisé !
Avril - mai 2007 : Cath rumine une telle nouvelle... 5,50 % par an, sans risques, défiscalisé, disponible à tout moment... La vache, par les temps qui courent, cela ne se trouve pas sous le pas d'un canasson. Mais les organismes financiers en ligne, notamment celui-ci, chapeauté par une banque de renom international, sont créatifs avec leurs clients... Jusqu'ici, tout a bien fonctionné avec eux. Pourquoi ne pas les écouter ?
Début juin 2007 : Recontactée par la charmante conseillère, Cath donne avis de transférer l'ensemble des épargnes sur ce produit miracle !
Juillet 2007 : "calme blanc", l'épargne fructue de quelques dizaines d'euros, Cath ne se pose pas de questions...
Mi-juillet 2007 : Début de l'effondrement des marchés financiers, Cath dort sur ses deux oreilles, assurée qu'elle est de ne pas avoir un sou en bourse.
Août 2007 : D'un naturel anxieux néanmoins, car "on ne sait jamais", Cath tente d'appeler la charmante conseillère à plusieurs reprises. Celle-ci n'est jamais là et ne retourne pas les messages. Les personnes qui répondent à sa place assurent Cath que tout va bien et que l'épargne du foyer, quoi qu'il arrive, fructue bien mieux là où elle est que sur les malheureux "super livrets"...
Entretemps, Cath reçoit les relevés mensuels de juillet où il apparait que plus de 800 Euros sont déjà partis en fumée depuis l'investissement de départ en juin 2007.... Cath s'en émeut, rappelle en urgence et tombe sur un jeune homme qui lui dit, entre autre, que des milliers de clients mécontents appellent de partout à longueur de journée et d'insultes... Intéressant commentaire...
Cath arrive enfin à mettre la main sur la charmante conseillère qui, mot à mot, phrase à phrase, finit par lui lâcher que le produit miracle est investi en bourse, bel et bien, mais que cette "cassure de marché" ne saurait perdurer... "Cassure ???"
Mais les 5,50 % annoncés alors ?
Ah ben, au moment où je vous en ai parlé, ce produit avait déjà fait 5,50 % depuis le 1er janvier...
CHERCHEZ L'ERREUR !
Affolée devant la réalisation qu'elle a été a minima victime de très gros malentendu (ça, c'est pour rester gentille), Cath demande une opération sauvetage des sous du ménage : que les fonds soient immédiatement sortis de cette bien mauvaise affaire. Dates de valeur annoncées par la conseillère ne sont pas dates de valeur réalisées et entretemps, les sous continuent de fondre....
Total de la ballade = moins 3000 Euros en l'espace de.... 2 mois et demi pfffffffffffffffff !
Cath "reste calme" et écrit en recommandé à l'organisme financier demandant à ce qu'un responsable, un vrai, revienne vers elle, afin de trouver une solution à cette sale histoire. Elle est toujours courtoise et gentille, y'a pas de raison de s'énerver, entre gens sérieux on va certainement trouver un arrangement.
Pour information, Cath n'a jamais pris connaissance ou signé le moindre papier concernant les risques liés au produit financier en question (vous savez sans doute que cette mesure est obligatoire depuis les scandales des années 2000 et les produits de La Poste notamment....).
Un courrier laconique, signée par une parfaire inconnue du "Service Qualité" et non pas la destinaire de la lettre RAR, lui est envoyée en retour lui disant en substance d'aller se faire voir, mais que ma conseillère financière est à sa disposition pour toutes questions... ..........
Grand moment de solitude......... ..............
Cath retéléphone, tombe sur un mec compatissant qui lui assure qu'on va revenir vers elle "demain". 6 jours ouvrés passent.
Cath rappelle. Le premier mec a été muté ailleurs, personne n'est au courant du dossier, on lui passe quelqu'un d'autre qui, toujours très sympathique, tient le même discours que le premier...
Rien.
Cath rappelle, le mec sympathique est "inconnu", son service (Service Qualité) n'existe plus.
On lui passe au bout de 10 minutes un mec assez mal embouché qui retrouve "une partie du dossier" seulement mais aucune trace de la réponse laconique de son propre organisme !
Cath s'énerve. Bon, au final la personne vous rappelle demain sans faute.
De fait, la personne rappelle, je ne suis pas là. Quand je rappelle à mon tour, elle est repartie en vacances !
Une jeune femme écoute impatiemment la complainte de Cath et lui annonce qu'on va procéder à des écoutes téléphoniques pour savoir ce qui a été dit depuis.... avril ! Et qu'on la rappelle, sans faute, lundi prochain 24 septembre...
L'argument de Cath est le suivant : jamais je n'ai voulu souscrire à un produit en bourse, notamment en 2007 où les marchés ont atteint des sommets ! C'est un malentendu total. Pouvons-nous, de fait, trouver une solution créative sur un super-livret pour éponger la moins-value ?
En face d'elle, "on" lui répond qu'elle n'avait qu'à s'informer toute seule et que de toutes façons on va la rappeler pour la tenir au courant....
Affaire à suivre donc, "dans les plus brefs délais" vous dites ?
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