Billet en catégorie "oeuvres en gestation" car la chasse est encore longue pour traquer le lion de mon stress rugissant. "Toute pète en l'air comme j'ai l'air", je suis une stresseuse phobique de type 3 en phase terminale. Ayant décidé d'arrêter de m'ulcérer l'estomac une bonne fois, voici quelques éléments sur ce mal de l'époque, glanés au cours d'un atelier récent et sympatoche sur le sujet...
- What is stress about ?
Un truc très ancien qui permettait à nos ancêtres homo-sapiens de s'enfuir à toutes pattes ou de faire face devant un danger. Un truc très chiant de nos jours et totalement négatif (non, il n'existe pas de "bon stress" !).
Cet état de tension chronique (psychique et physique) découle d'une façon "inadéquate de gérer la pression".
Trois éléments doivent être réunis pour identifier un vrai stress versus un état de nerfs passager :
> situation comportant de la pression
> pendant une période prolongée
> induisant une réaction à cette situation
Toute situation de changement, de saut vers "l'inconnu", est généralement favorable au stress.
On passe d'abord par une phase d'alarme, suivie d'une phase de résistance au nouvel état, puis une phase d'épuisement si la situation de pression s'installe et perdure, sans solution en vue.
On tombe alors dans un état de stress chronique (bonjour infarctus, cancer, hypertension, dépression nerveuse, et autres petits bonheurs !).
Les facteurs de stress, les techniques de gestion du stress et quelques solutions ci-après >>>
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Les facteurs de stress sont innombrables dans nos vies :
- Les chocs : décès, accident, agression, séparation, divorce, perte d'emploi, ...
- Les passages : enfance > adolescence, changement d'école, entrée à la fac, adolescence > adulte, naissance d'un enfant, ...
- L'hyperstimulation : grosse charge de travail, conflits, endettement, ...
- L'hypostimulation : inactivité, mise au placard, solitude, ...
- L'environnement, les "autres" : choc culturel, manque de respect, ...
- Les événements heureux (!!!) : mariage, promotion au boulot, ...
> Les techniques de gestion du stress peuvent être de deux natures, et doivent reposer sur des FAITS et non des INTERPRETATIONS :
- Technique orientée vers le problème (la réflexion domine les sentiments) :
1) Amasser de l'information de qualité : par exemple, aller voir la personne concernée, sans extrapoler.
2) Identifier clairement le problème car encore faut-il savoir de quel problème on parle ??? >
"Qu'est ce qui me préoccupe ?", "Qu'est ce que je veux réellement ? ", "Qu'est ce que je peux faire (ou) qu'est ce que je risque".
A partir des réponses (1) et (2), prendre le temps d'imaginer une stratégie.
3) Apprendre à communiquer : savoir dire "non", savoir "demander", savoir "critiquer", exprimer ses émotions. Cela mérite un travail sur soi-même, afin de parler au "JE" et non plus parler au "TU qui tue" !
4) Gérer son temps afin d'intégrer, en toute chose, une partie de véritable plaisir. En d'autres termes, arrêter de tirer sur la corde ou de se punir sans fin.
5) Mobiliser son entourage : informer les gens de ses besoins précis, parler clairement, ne pas tourner autour du pot, accepter que l'aide qu'on nous apporte soit imparfaite !
- Technique axée sur les émotions (canaliser ses émotions et prendre soin de soi) :
1) Détourner son attention du facteur de stress : via des activités physiques simples, manuelles, une promenade, des rencontres.
2) Dédramatiser la situation, en imaginant à quoi ressemblera le facteur de stress d'ici un an, un mois, une semaine ? utiliser l'humour, "écrire les choses", exprimer ses sentiments.
>>> Mais afin d'exprimer ces derniers "avec justesse" pour être entendu, il est nécessaire de mieux se connaître : affirmation de soi / estime de soi / confiance en soi => se respecter.
> Les solutions, ou comment gérer au mieux son stress ?
Au plan physique : faire un exercice aérobic (où l'on sort au grand air), qu'il soit rapide (ski, jogging) ou lent (marche, pétanque, golf).
Au plan interpersonnel : examiner autant que faire se peut la situation avec les personnes concernées. A défaut, discuter de la situation avec une personne de confiance : "dire" les choses.
Au plan psychique : exprimer ouvertement son point de vue et ses choix, calmement.
Prendre des décisions permettant de changer sa situation.
Au pire du pire, chercher comment rendre la situation plus confortable.
! Je conseillais plus haut, à la rubrique "dédramatiser" : utilisez l'humour anti-stress et découvrez une petite merveille de blog ici >> "TOUS LES JOURS LA GRANDE CHOSE"
Et vous alors, stresseurs, stresseuses ?
En phase d'alarme, de résistance, d'épuisement ? à éviter tout et son contraire, à rêver de vivre dans un désert, le mobile collé à l'oreille ?
Et comment gérez-vous ou soulagez-vous vos diverses douleurs musculaires, boules dans l'estomac, souffle court, anxiété, changement d'humeur, triste figure, trouille bleue, découragement, nervosité, cloppes-cloppes ou tchin-tchin, confusion, idées fixes, ruminations, ressentiment, perte de sens, etc...
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