jeudi 4 janvier, un an de moins ?

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Ce jourd'hui, Strip&Tripette me rappellent qu'il va falloir sérieusement à songer à entamer une 'tite chanson qui commence mal mais qui finit bien :)


 

vivre dans une ville boueuse où l'on s'entasse,
avec des gens qu'on indiffère au mieux,
qu'on n'aime pas bien au pire,
à chopper des miasmes et des colères dans tous les coins,
à lorgner sur le logis de nos rêves en souhaitant du mal aux autres
et que le marché immobilier s'effondre enfin
à chercher un job alors que des jobs, ben, y'en a pas,
à donner, en route, des idées aux voleurs qui ne nous remercient même pas,
ou bonne conscience à tous ceux qui font semblant,
les jaloux, les médiocres, les égoïstes qui enfoncent des clous dans le coeur,
ou à se lancer soi-même et se faire b... bien grave (merci mon pays !)...
à faire semblant, à faire comme si,
à faire risette, à dire merci à des malpolis, des profiteurs, des imposteurs,
à avaler les couleuvres et frayer, contre nature, avec les vipères,
ayant pour seul titre de gloire un nom, un carnet d'adresse, une bonne planque,
à écouter tous les blas blas de ceux et celles qui n'en ont jamais assez...
à me retenir de leur foutre ma main sur la gueule
c'est pas bon pour la santé...

alors que moi, et certains autour de moi,
avons fait suffisamment de chemin pour savoir
que tout cela importe si peu,
que nous aimerions les aimer,
leur prendre simplement la main
mais qu'ils, elles ne savent pas entendre,
ni voir qu'une seule vie nous avons
tous autant que nous sommes,
et qu'un jour, il ne sera plus temps...

avec quelques euros par jour.... on peut vivre, VIVRE, ailleurs...
sourire, et rire, et parler, et écouter, et partager,
et aimer,
sous le soleil, oui, en Asie,
ou en Alaska pour qui aime le Nord...
et puis, même en Oregon, tiens, un vieux rêve,
dans la montagne, à courir avec les chevaux
et regarder l'herbe comme elle pousse !

N'importe où,
où le ciel est plus grand
et les nuages, quand ils passent, sont de milles feux,
N'importe où,
où les gens sont rares mais précieux,
où les mots sont ceux de la survie et de la vie,
ceux du coeur ou bien laissent place au silence...
troublé par le vent qui frémit à la surface des eaux du lac,
soulève en vagues herbes et buissons,
siffle dans la cîme des arbres,
et montre avec un peu de poussière répandue
la piste qui mène à ma maison,
simple, chaude et accueillante pour celui ou celle
qui viendra à passer devant mon seuil ...

............. Bon anniversaire Cath !

une année pour faire le point, vider les verres et remplir les valises, c'est pas mal ! ;)

merci au site du Temps des Cerises aux Feuilles Mortes pour l'extrait du film "Comme de bien entendu"

et un immense salut à Nomad4Ever qui a compris pas mal de trucs à l'existence, et nous file plein de recettes pour apprendre à manier le manche autrement ;)