Rédigé le 01 octobre 2008 dans Allez, zoo !, Crète, Horizons | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Balises: crète, moutons on the run, phalassarna
You'll never find where I am hiding, nor when, nor how, nor if I'll be back...
Inutile de chercher où je me planque, ni quand ni comment je reviens...
et si je reviens d'ailleurs....
peut-être chui déjà revenue, peut-être pas encore partie.... titi...
peut-être bien rôtie et juste de retour de la paraliiiia...
peut-être venant de signer pour un cabanon sur le port, le port de là-bas... ou une grotte dans la colline... va savoir.
Seul indice, la force du soleil, le vent qui souffle, l'alphabet qui se tortille et celle qui se la coule d'une force pendant que d'autres se traumatisent de la pluie, de la rentrée, du pape (!!!???), des jours qui baissent par-ci, par-là, tralala...la....la...
Rédigé le 12 septembre 2008 dans Horizons | Lien permanent | Commentaires (23) | TrackBack (0)
This note is not translated into English. So sorry for my English speaking visitors. But as "XXI" magazine exists only in French, if you can read it, you can also comprehend my note! ;)
J'ai découvert -tardivement- cette perle chez Ceucidit. Comme quoi, on croit toujours savoir et on ne sait pas grand chose.
Le magazine XXI.
21 comme notre siècle babillant. Mais loin des babils roboratifs de la presse généraliste française, de Marianne à l'Express en passant par Le Nouvel Obs.
Ma première impulsion, dès que j'ai reçu les deux premiers numéros par la grâce des occasions d'Amazon (le bimestriel coûte 15 euros quand même, mais pas de pause-pipi-pub, des plumes de qualité et de vrais illustrations et BD, ça vaut quelques salaires), ma première impulsion donc a été, "tiens ? ça aurait pu me rappeler feu Actuel". Le magazine branchouille et pétant des années 70.
Et bien non, ce n'est pas du tout Actuel même si la comparaison n'est pas insultante. Ne nous sommes pas dans la contre-culture.
Ou plutôt peut-être bien que nous y sommes, car XXI se déclare et s'avère être un magazine totalement indépendant... L'indépendance de la presse entrerait-elle à présent dans le champ de la contre-culture ?
En outre, nous sommes en 2008 et non en 1970 et les doigts journalistiques qui s'agitent sur les claviers sentent monter en eux le besoin de dire une vision qui est celle de notre temps.
Vision actuelle, donc, et sans jeux de mots.
Ton non pas décalé, mais profondément singulier dans tout ce qu'il a de "non consensuel", de "pensée diverse" (versus pensée unique), d' "impolitiquement correct" dans le sens le plus recherché du terme.
La réalité vue par ces journalistes est sans complaisance avec leurs sujets. Mais l'absence de complaisance ne signifie pas l'absence de passion ou de tendresse.
Bien vu. Ainsi, hors des facilités manichéennes, les bons et les méchants, les blancs et les noirs, nous sommes invités à nous informer des détails qui font que certains contextes et certains individus ne sont pas aussi simplistes et plats qu'on voudrait bien nous le faire croire. Cela serait si facile n'est-ce pas ?
Tendresse aussi dans la qualité des reportages photos. Pas de textes, simplement des légendes. Des images fortes. A vous de juger. A vous d'aimer. De regarder. De comprendre ou d'imaginer votre propre histoire des gens qu'on vous présente dans leur quotidien, leur labeur, leur fatigue. Superbe et là encore, bien vu.
Un seul bémol à mon sens, la BD. Celle du premier numéro est tout bonnement illisible. Histoire sans fin qui me donne envie de fuir dès l'abord. Déception après la fulgurance des sujets abordés par ailleurs. Descente ?
Celle du second numéro est plus sympathique, plus gai. Mais bon, j'aurais pu faire sans.
J'ai prévu de commander le 3ème numéro qui vient de sortir sur Amazon, car on trouve encore peu le magazine dans les kiosques. Voir ici les distributeurs.
Un aperçu des sujets abordés dans les deux premiers numéros : numéro 1 ICI et numéro 2 ICI.
Un blog d'actus à suivre et commenter ICI.
Et ma chaude recommandation à encourager cette publication qui va, sans nul doute, se bonifier encore avec les numéros suivants et faire souffler un rien de culture et d'information dans nos cerveaux affamés d'un meilleur savoir ?
Rédigé le 31 juillet 2008 dans Chapeau toto !, Ethnico-psycho-socio', Futurs & gros cerveaux, Good design | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Balises: Actuel, Amazon, XXI le magazine
Promises only engage the idiots who listen to them...
Et moi je tiens la mienne de boycotter cette mascarade !
But I will keep my pledge to boycott this masquerade!
En complément du billet ci-dessous...
To supplement the hereunder note...
"AFP 30/07/2008 08:25am"
La Chine revient sur sa promesse de ne pas censurer l'internet durant les JO
China to censor internet during the Olympics
Lors d'un entretien exclusif avec l'AFP il y a deux semaines, le président du
CIO Jacques Rogge s'était pourtant félicité de la liberté accordée à la presse
étrangère.
In an exclusive interview with AFP two weeks ago, IOC president Jacques Rogge
insisted there would be no censorship of the Internet.
...
...
"What a total humiliation this is for the (IOC President) Jacques Rogge. How can
the IOC be so weak and feeble?" **
"Humiliation totale pour le Président du Comité Olympique, Jacques Rogge. Comment le Comité Olympique peut-il être si faible et si mou ?" *
* = Il est intéressant de noter que cette dernière phrase que je traduis en français n'apparait pas sur le communiqué de l'AFP en français, et uniquement en conclusion du communiqué en anglais...
** = Interesting to note that the above mentionned conclusion does not show on the French communiqué, only on the English one...
Rédigé le 30 juillet 2008 dans Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Balises: censure, Comité Olympique International, internet, Jacques Rogge, JO Pékin
Closed to mourn the late Olympic Games...
Rappel des faits.
Après la tuerie de Munich, en 1972, et la décision des pays africains de boycotter les Jeux de Montréal de 1976, début de 1980, le président américain Jimmy Carter demande au Comité olympique de son pays de ne pas envoyer d'athlètes aux Jeux d'été de Moscou afin de protester contre l'intervention militaire de l'URSS en Afghanistan.
Le Comité américain approuve le président par une forte majorité au mois d'avril.
Une cinquantaine de pays se joindront aux Américains et décideront, eux aussi, de ne pas envoyer de délégation à Moscou (Japon, République fédérale d'Allemagne, Canada, etc.). Lorsque les Jeux débutent à Moscou, le 19 juillet 1980, seulement 81 pays sont au rendez-vous.
Quatre ans plus tard, l'URSS rendra la pareille aux États-Unis en refusant de participer aux Jeux d'été de 1984, à Los Angeles. Le geste sera imité par une quinzaine d'autres pays, la plupart du bloc de l'Est.
2008, les Jeux démarrent dans quelques jours à Pékin. La position du CIO en accordant les jeux aux chinois, sous prétexte qu'ils conduiraient ce pays à plus d'ouverture, de démocratie, et oeuvreraient dans le sens d'une modernisation profitant au plus grand nombre, a été réfutée de toutes les manières possibles. Mais au fait, sans doute avions-nous mal compris le message : démocratie ou contrats juteux et passages d'enveloppes ?
Aujourd'hui, la Chine est en passe de transformer, à son modèle, le reste du monde et non l'inverse. Et le modèle pue avec notre bénédiction.
Fonds souverains chinois détenant les plus prestigieuses banques occidentales laminées par la crise financière sans précédent. Pollutions industrielles et chimiques majeures, sans le moindre contrôle ni la moindre adhésion à un quelconque protocole de réduction des émissions de CO2. Détournement de l'eau des fleuves, bombe géopolitique à retardement. Transferts de technologies hasardeux.
Nous avons fait de la Chine l'usine du monde. Et dès à présent, le think tank du monde. Nous lui avons donné les clés de nos maisons sans contrepartie.
En Chine, au plan intérieur, le pays est au main des "autorités locales", les "seigneurs locaux du Parti" qui imposent leur loi au pouvoir central. C'est culturel et historique. C'est abominable. "Les gouvernements locaux nous écrasent, nous les petites gens, et le cachent aux gouvernement central". Corruption, expropriations sauvages, tabassages en règle ou disparitions mystérieuses de toute personne en appelant à un semblant de justice...
Chacun agit comme il l'entend. Certains boycottent les produits "made in China", tâche quasi-impossible car de nombreuses pièces ou ingrédients, "made in China" entrent, cachés, dans la plupart des produits que nous portons, ingérons, buvons, etc...
D'autres militent pour les droits de l'homme et de la femme (n'oublions pas cette dernière...). Certains se couchent devant les tanks. Messages de paix. D'autres encore fomentent des actions terroristes... Violence contre violence.
Personnellement, je boycotte toutes les retransmissions des jeux qui sont sur le point de s'ouvrir. Peu m'importent les remises de médailles et la grande fraternité des athlètes "en différé". Les déclarations émues de sportifs "dont ce n'est pas le métier de faire de la politique". Comme si la politique du monde était la chasse gardée des experts, par ailleurs incapables et vendus.
Quotidiens, magazines, télés, radios, inutile de vous époumoner. Je suis sourde à votre enthousiasme devant l'idéal olympique défunt.
Flashback...
After the bloodbath of Munich in 1972, and the decision of the African countries to boycott the Games of Montreal in 1976, Jimmy Carter, the US President requires from the US Olympic Committee not to send athletes to Moscow 1980 Summer Games, in order to protest against the military invasion of USSR in Afghanistan...
Lire la suite "rideau baissé en mémoire des jeux olympiques" »
Rédigé le 28 juillet 2008 dans Historia, Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (21) | TrackBack (0)
Balises: boycott, CIO, Jeux Olympiques, Pékin 2008
C'est souvent que j'entends dire, que je m'entends dire, je ne comprends plus rien à ce monde. Plus je cherche, moins je trouve. Plus l'illogisme et l'incongru auxquels je me heurte me déroutent.
Quelques billets plus bas, j'évoque la philosophie pour tenter de clarifier mes propres questions, déjà, et trouver un semblant de sérénité dans des semblants de réponses...
J'en suis au stade où je pense que je ne vis plus dans le monde réel. Que le vrai monde, le monde réel, celui qui tourne, évolue et se fabrique tous les jours, n'a rien à voir avec la connaissance que je pensais en avoir.
Je m'explique. Mes notions, dites modernes, datent. Elles datent du 19ème siècle.
Epoque lors de laquelle, nous occidentaux, croyions dans les progrès de la science et des technologies.
Versus les "croyances" et le surnaturel. Qu'il s'agisse des religions ou des pratiques des rebouteux dans les campagnes.
Epoque lors de laquelle l'éducation devenait l'avenir du monde avec la mise à la portée de tous de l'école, notamment en France avec l'école républicaine.
Certes, elle n'était pas innocente, l'école de Jules Ferry. Il s'agissait d'une oeuvre politique et centralisatrice : tous les enfants apprennent le français, aux fers les patois et les coutumes locales. De Bretagne ou d'Indochine...
Epoque où l'on identifiait l'invisible, le microbe, où la médecine, avec la bataille de l'hygiène et la découverte des vaccins, semblait vouloir repousser à jamais souffrances et agonie.
Le 19ème siècle portait en lui le 20ème avec les idéologies à grande échelle émergentes.
Les pires applications qui en ont été faites dans tous les totalitarismes et les utopies sanglantes au nom des "idées".
Les meilleures victoires des gens humbles aussi. Avec le "contrat social" passé entre les riches et les pauvres, les patrons et les travailleurs. Sous-entendant que les uns ont besoin des autres pour survivre...
Et permettant, peu à peu, aux plus humbles d'accéder à une condition meilleure que celles de leurs aïeux.
Ce monde-là n'est plus.
Nous sommes au 21ème siècle. Et donc nous devons raisonner, et agir, et vivre dans notre temps.
Et ce temps ne s'écrit pas avec les mêmes mots.
Certaines technologies sont arrivées en douce. Lancées au départ par l'armée américaine et un groupe de scientifiques souhaitant communiquer immédiatement et en sécurité.
L'internet n'a pas remodelé le monde. Il a participé à l'accouchement d'un autre monde. Celui du 21ème siècle. Permettant à des besoins en gestation de s'implémenter dans les usages les plus courants.
L'internet, ce sont des chiffres, mais ce sont surtout des mots.
Qui dit Mots dit Information. Communication. Influence. Rumeurs à l'échelle du monde.
Le 21ème siècle est celui de la communication.
Pour un esprit du 19ème siècle comme le mien, c'est désarmant.
Car la communication ne s'apparente pas à l'éducation.
Elle est du domaine du "marché", de l'offre et de la demande, de la valorisation et de fait, de l'influence. Faire passer des idées, des produits, des intentions, des slogans, des incantations.
La communication cache plus qu'elle ne dévoile. Elle oriente et dirige.
Que saurez-vous sur le plus gros pollueur de la planète dans tous les domaines, La Chine, qui a un impact direct sur nous et nos enfants, si "on" vous focalise surtout sur un sujet, Le Tibet, qui est finalement bien loin de nous ?
La communication, pour le pire ?
La communication c'est également la mise en commun.
La prise de conscience concrète et inévitable (à moins de vivre comme un ermite sur son île) que tous les actes ont leur poids et que chaque décision prise ici aura des conséquences là-bas.
De fait, l'émergence inédite d'une conscience mondiale. Et la possibilité à des énergies diverses de se rencontrer et de se mettre en commun.
Pour le meilleur ?
Tout ce qu'un esprit du 19ème siècle comme le mien peut dire, à ce stade, c'est que l'émergence, envers et contre tout, de la conscience mondiale peut agir comme un effet de balancier face à l'enlisement dans une barbarie généralisée.
Barbarie globale dont les premiers effets cacophoniques n'ont pas manqué d'émailler les premières années du nouveau siècle. En voici quelques avatars :
- désinformation au moment des élections américaines en 2000
- attaque terroriste sur les Etats-Unis sous forme d'un message envoyé aux occidentaux
- désinformation pour déclencher un sanglant effet de dominos en Irak
- désinformation sur la nature et les enjeux du réchauffement climatique
- désinformation économique sur la nature des grands argentiers du monde actuel
Tout n'est pas perdu, je le crois sincèrement, même si je n'y comprends plus grand chose.
Mais la "relève", elle, parle ce langage et façonne le sien propre.
D'ici 5 ans, d'ici 10 ans, vont émerger des choses et des usages fondamentaux dont on n'a pas idée quand on pense encore comme nos grands-parents...
Car avec les armes dont nous croyons disposer aujourd'hui, la loi, la justice, le droit, il est inutile d'espérer changer les règles du jeu.
Or ces règles n'ont plus d'autre choix que de changer.
Much too often I hear people or myself saying, I do not understand anything to this world anymore. The more I try to find out, the more I lose myself. The Illogism and incongruity that I see everyday do not make any sense to me.
In a previous note, I speak about philosophy as a way to clarify my own question and try to find some kind of serenity in my own answers or supposed answers...
At this point, I am convinced that I do not live in the real world anymore. That the real world, the one that lives and transformts and build itself every minute of the day has little in common with what I used to know about it.
Let me explain...
Rédigé le 25 juillet 2008 dans Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux, Historia | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
As seen on the Blog de Voyages by Christine. By the way, a great blog rich in infos and advices for the "will-be", "would-be" and "shall-be" world walker that lies in each and everyone of us...
Christine: "For me, it is a view over the Namib desert from a lodge so that I can see the immensity..."
If you had a magic wand... what is your dream of a view from your room?
As for myself, I remember a warm night, somewhere in Utah, but this could have been anywhere on Earth.
No room, just a dome tent. The view? billions of stars, some of which dead long ago sending me the memory of their existence, a glittering eye somewhere in the immensity. Planes and satellites silently crossing the sky from high above. The smell of dry herbs. The chant of night creatures...
And you?
Un moment de bonheur trouvé sur le blog de Christine. Blog par ailleurs riche d'informations et de conseils pour les apprentis voyageurs que nous sommes tous... ou presque.
Christine : "pour moi, c'est une vue sur le désert de Namib depuis un lodge pour profiter de l'immensité..."
Si vous aviez "la" baguette magique... votre rêve d'une chambre avec vue ?
Personnellement, je me souviens d'une nuit chaude, quelque part dans l'Utah, mais ce pourrait être n'importe où sur Terre. Pas de chambre, une tente igloo. La vue ? Des milliards d'étoiles, dont certaines défuntes depuis si longtemps et m'envoyant leur dernier message, clin d'oeil dans l'immensité. Des avions et des satellites croisant dans le ciel silencieux. L'odeur des herbes sèches. Le chant des grillons....
Rédigé le 24 juillet 2008 dans Horizons | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Histoire de changer d'air (traduction = je craque !), nous avons décidé de partir 15 jours vers la fin septembre, l'homme et moi. Fin septembre signifiait "de mon temps" > moins de monde et donc forcément moins cher.
Première idée que tout le monde véhicule actuellement : les Amériques !!! (même Resse y est, c'est dire... !). Avec un dollar au niveau de la roupie cingalaise, c'est maintenant ou jamais. Et d'idée en idée, pourquoi ne pas aller chatouiller les lèvres gourmandes du volcan de Yellowstone ? Et faire un peu de cheval dans un ranch du côté des Grands Tétons ?
Résultat, et sans les frais annexes ni les repas ni les cartes postales = 5000 Euros pour deux. Bon, ok, on a été peut-être un peu ambitieux sur ce coup-là...
Courage fillette. Qu'à cela ne tienne ! On va aller en Grèce.
Super et pas cher et les gens sont gentils. Pourquoi pas la Crète que je ne connais pas encore ? Je commence à regarder les hôtels sympas (traduction = typiques vieilles pierres), les sites à visiter, etc...
Je demande divers forfaits. Résultat, et sans les frais annexes ni les repas ni les cartes postales = 5000 Euros pour deux !
Je dois avoir 5000 Euros écrit en large sur la figure ma parole !
Là j'attends des nouvelles pour le Pays Basque, les Seychelles, la Corse, le Groenland, la Bosnie Herzégovine et les lacs auvergnats. Sans trop d'illusions j'avoue.
La première question que posent les agents de voyage à présent c'est "quel est votre budget ?".
Ca ne vous rappelle pas quelque chose ? Moi, ça m'évoque l'agent immobilier qui tord le nez si tu lui annonces que, ben, t'as pas 800 000 Euros "de suite sous la main" pour le charmant 2 pièces à rafraichir...
It is about time we had some holidays, far from home (otherwhise I am good for the lunatics).Two weeks towards the end of September sound like a good idea. "Once upon a time", September used to mean less people and therefore less expensive...
What about going to the States? The USD as low as the cingalese roupee... We European sound like the new Kings of Arabia... It is now or never! Talking about this, talking about that, we set our mind on touring the Yellowstone Park and spending some time in a ranch near Grand Teton.
Verdict, all expenses excluded = 5,000 Euros for both of us > 7,834 USD...
Well, errr, maybe we have been a little bit too ambitious on that one.
Whatever! Let's go to Greece! 3 hours flight from Paris and sunshine guaranteed ;)
Great inexpensive place, nice people. I do not know Crete yet, this could be a good chance. I start looking around for typical "old stones" places where to stay, sites to see, blablabla... and ask for various packages.
Verdict, all expenses excluded = 5,000 Euros for both of us (still 7,834 USD) !!!!
I must be carrying a post on my forehead with "5,000 Euros!" written on it in block letters !
Now, I am waiting 'without the slightest hint of illusion' for infos regarding the Basque Country, the Seychelles, Corsica, Greenland and Bosnia, not forgetting the Auvergne lake district.
The very first thing travel agents ask me today is not "where do you want to go?" but "what is your budget?".
This does not remind you of something?
You know, real estate rascals, the same who make a long nose if you do not seem to have, right away, 800,000 Euros or one million dollar for this charming one bedroom flat to renovate...
Rédigé le 24 juillet 2008 dans Horizons, Logis, pognon, crise | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
I remember, some years ago, while I was taking care of a group of Gabonese public officiers, visiting some industrial site near Marseilles, one asked: "how many foreign languages can you speak?", "Well, English and German. I have a good mastership of Spanish and can find my way easily in Greece speaking Demotiki".
He went on making a little joke : "then, you must be a carlingue !". And all of them went laughing like mads. Well, Gabonese people never miss a chance to make a good laugh at somebody's else expenses!!! :)
This was a while ago... Today, there is no way I can say anything more than Buenos dias or Iné poli oréa, and need to give a serioux brush up to my Spanish and Greek.
This long and tedious introduction to say that it has been a while I am thinking to turn this blog into a bilingual site. Not just for the sake of showing off how good my English is. But to come back to the very reason I created this blog in the first place: open the window and shout "hey, here I am! Come along and see for yourself!".
From 16 till 42, I seized every chance I was given to travel the world. When many young French people wish to go to the States, my first "big trip" was to Australia. There was a reason to it which I am not going to detail here (too lazy for it today!) but I loved the country so much that, back in France, I managed to talk my boss into opening an office in Sydney! And so on...
This long and tedious second part of introduction to say that while I feel that the world is my home, there is no reason to keep this blog a franco-French affair!
From now on, the Planete will be in French and English, for better or for worse. We'll see.
I wish to thank Dom and Barbara, who gave me the "flint" each of them in their own way, and triggered me into doing it once and for all...
Il y a quelques années, alors que je faisais visiter un site industriel, près de Marseille, à un groupe de gouvernementaux Gabonais, l'un me demanda "Mais combien de langues étrangères parlez-vous ?" "Et bien, anglais et allemand. Je me débrouille bien en espagnol et trouve mon chemin en Grèce sans problème en démotique".
Du coup, il sorti une petit blague :"alors vous devez être une carlingue !". Et tous se sont bidonnés. Il est vrai que les gabonais ne loupent jamais une occasion de rigoler, surtout aux frais de quelqu'un d'autre !
C'était il y a longtemps. Aujourd'hui, inutile de me demander de dire plus que bonjour ou c'est super en espagnol ou en grec.
Cette longue et pénible introduction pour dire que je pense écrire en bilingue dorénavant. Non pas pour montrer à quel point mon anglais, c'est de la balle. Mais pour revenir à la raison fondamentale de la vie de ce blog : ouvrir la fenêtre et crier : "salut, je suis là, venez voir un peu par ici !".
De 16 à 42 ans, je n'ai pas arrêté de courir le monde. Alors que le rêve de beaucoup de jeunes français est d'aller aux Amériques, j'ai fait le grand saut vers l'Australie. J'avais une bonne raison qu'il serait trop long d'expliciter ici (trop flemme). J'ai tellement aimé le pays que j'ai persuadé mon boss, de retour en France, d'y lancer un bureau dont je m'occuperais ! Et idem pour la suite....
Cette longue et pénible seconde partie de l'introduction pour dire qu'il semble idiot, alors que le monde est dans ma tête, de continuer à entretenir une affaire purement franco-française sur ce blog !
La Planète sera bilingue désormais, pour le meilleur ou pour le pire. On verra bien.
Je souhaite remercier Dom et Barbara qui, chacune à leur façon, m'ont filé la gratouille et déclenché cette envie de le faire pour de bon...
ps : Pardon my English, it is not as good as it should be after all!!! :)
Rédigé le 23 juillet 2008 dans Horizons | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Non, je n'ai pas oublié ce billet...
Comment l'oublier d'ailleurs... je ne vous ai livré aucune réponse, car si j'en avais... je serais quand même aller les vendre chèrement et en lieu haut placé plutôt d'écrire à fond perdu en ce lieu. Oui, je suis corruptible à ce point hé hé...
En haut lieu placé donc, où elles seraient allées rejoindre le bataillon déjà nombreux de réponses reçues et archivées au fil des siècles et dont "on" n'a pas fait grand chose.
Revoici les questions très millénaristes. En elles seules, tout un programme.
Où va le monde avec...
> l'avènement et la main-mise des conservatismes sur le projet social, économique et philosophique de l'ensemble des sociétés
> la fracture sociale d'ampleur et de nature quasi-féodale
> l'intrusion des religions et des pratiques sectaires dans les actes et usages du quotidien
> l'affaiblissement de la pensée critique et retour sans remise en cause des censures et autocensures
> la mise au piquet des cultures classiques au profit d'engouements passagers pour des produits dits culturels ???
Pas de réponse chez lui non plus, mais des éléments de réflexion sur lesquels je ne suis pas toujours d'accord, mais qui sont des premiers jalons éminemment accessibles et passionnant à lire : La (nouvelle petite) philosophie d'Albert Jacquard.
Vous allez me dire, ouh la la !!! Un petit livre de poche de "vulgarisation" de la philosophie. Ou bien la philosophie en 10 leçons pour les nuls.
Vulgarisation de la philosophie, déjà, ça me fait rigoler. Car le propre des philosophes est d'être compréhensible et compris de tous. S'ils se perdent en circonvolutions verbeuses et non avenues, passez votre chemin et fuyez. Ce sont des philosopheux, pas des philosophes. Et puis des philosophes, il y en a partout, dans tous les milieux et de tous les genres. Ils ne sont pas nombreux et le sont de moins en moins. "L'accélération du temps" n'est pas propice à la réflexion, d'autant que cette dernière n'est pas le plus court chemin pour accéder à l'ISF !
Le propre de la philosophie, ou "aimer savoir" si vous préférez, est d'observer, d'analyser et de tenter d'apporter des vues et des réponses sur un monde fait d'individus et de systèmes complexes.
En d'autres termes, si on en a assez de ne plus rien comprendre et de se faire balloter au gré de la houle, VITE ON COURT SE PLONGER DANS LA PENSEE de ceux qui y sont passé avant nous.
Je reviens à Albert Jacquard, généticien, candide, homme honnête, individu faillible. Je l'avais rencontré brièvement lors d'une réunion rue de la Banque pour le droit au logement ici. J'ai aimé ses mots simples, son humilité, sa force d'aller encore se colleter à la foule lorsque d'autres préfèrent le confort des studios.
Je me permets donc de vous inciter à lire ce livre, un jeux de questions-réponses qui aborde en profondeur les sujets suivants :
citoyenneté, désir et besoin, écologie, femme, générosité, humain, internet, jeunesse, laïcité, mondialisation, nord/sud, paix, quête de sens, rationnel et irrationnel, solidarité, totalitarisme, universalité, violence...
Replacés dans leur contexte, remis en lumière au sein de l'Histoire et de l'actualité, avec simplicité mais sans simplification, une ouverture pour vous faire, à votre tour, imaginer ou affiner vos propres réponses.
Car l'objet de la philosophie n'est-il pas de nous inciter à exercer et mettre en oeuvre notre pensée ?
Rédigé le 18 juillet 2008 dans Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux, Historia | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Balises: albert jacquard, nouvelle petite philosophie
Denis lance son blog de chansons, enfin !
Après ses réalisations graphiques ici et ici, le film auquel il a collaboré, enfin bref, tutti quanti... voici CHANSONS ETC qui se lance au coeur de l'été.
Et je m'inscris en faux, puisqu'occasion m'en est donnée, contre Attali, maître-expert en nuances et clairs-obscurs, qui s'entortille de plus en plus souvent dans les balles de foin d'une pensée polyphage et synaptégique...
"Notre époque ne fait plus de musique. Elle camoufle par du bruit la solitude des hommes en leur donnant à entendre ce qu'elle croit être de la musique."
arrrrggggggggghhhhhhhhh............. c'est bellement dit, mais c'est con....
Rédigé le 17 juillet 2008 dans Chapeau toto !, Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: artdesignby, chansons etc, denis meriaux, fragiles le film
Ch'ui vraaaiiiiiment bonne fille. Vous vous êtes tous barrés comme des chiens frappés de rut et ceux qui restent ont le cerveau réduit à l'état de zéro absolu (le zéro absolu reste toujours un mystère, car personne ne l’a encore atteint, mais il y a eu plusieurs expériences sur le sujet et on se rapproche de plus en plus de cette température utopique).
C'est bien ma veine d'essayer de rigoler un peu en ce moment !!!
J'auto-alimente donc ma rubrique "courants d'oxygène - on 'igole" par une trouvaille en strip dénichée au fil des zonages ouébesques : LES PINGOUINS SONT PARMI NOUS (croyait pas si bien dire...) dont un échantillon correspondant à approximativement l'état d'esprit que je rumine à votre sujet actuellement :
Rédigé le 17 juillet 2008 dans Guest blogueur/blogueuse, Strip Avenue | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Balises: les pingouins sont parmi nous
Comme chaque été, j'attaque ma tournée des ailleurs bloguesques. Nous le valons bien ! Cette année a été particulièrement sordide en blogs.
Je ne vais pas revenir sur divers épisodes se déroulant chez certains, affamés d'audience et de scandale, cultivant "leur quart d'heure" en délations et veuleries comme d'autres des orties sur un tas de fumier.
Est-ce un mal universel ou bien typique de la "blogomoche" française ? et notamment parisienne ?
Est-ce une image, au moment d'aujourd'hui, de notre pays ? Un pays où on balance, où l'on se pose en fin diseur ou alors en victime, où l'on démolit plutôt que construire ? Un pays où, comme au bord d'une autoroute le jour d'un grand carambolage, on se masse pour renifler l'odeur du sang et ramener de belles photos de tôles froissées, voire de corps démembrés, à la maison ?
Et pourtant combien de beaux endroits où des humains se donnent la peine de mettre en ligne, pour les partager, des choses utiles, chouettes, drôles ou tout simplement bonnes. En général, ils ont peu d'audience et oeuvrent dans la discrétion.
J'ai envie de rigoler, bêtement et sans engagement. Comme quand j'ai découvert les Simpsons, aux Amériques, dans les années 90. Qu'est-ce que c'est con mais qu'est-ce qu'on se marre ! Alors, pourquoi ne pas partager mes tremblements stupeurs glottiques pour commencer avec 3-4 liens ?
>> Une fille déjantée qui a toujours de ces idées... LA VIE EN ROUGE
>> Rigolo, dérisoire et blogrollé chez moi > Les mille et unes ficelles du mal français en ce 21ème siècle naissant = les "bobos", chez TRUCS DE...
>> Un truc con comme la lune pour les amis des chiens qui font pas caca = MA COLLECTION DE PETITS CHIENS
>> "Les Filles de Vénus, les Mecs de chez Leur Mère"... un collectif de bulles avec la participation de la Grande Chose chez CIE LARIRETTE DEUX
Et dans cet océan de maux-mots (elle était facile, inutile de m'en priver !),
vous en avez, vous, des rigolos et uniquement des rigolos ???? hein !!!!!
Rédigé le 16 juillet 2008 dans Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
J'aurais dû naitre dans la peau d'une sorcière de la sylve. Ou peut-être que cette chose-là a déjà eu lieu ou bien m'attend dans une vie ultérieure. Les récents évènements le prouvent encore.
Ma voisine possède une petite chatte minuscule d'un an. Une montage de stress. Un animal qu'elle ne voit jamais, qu'elle entend un peu, qu'elle continue à nourrir et abreuver puis nettoyer sa litière. Un peu à la manière des offrandes rendues par certaines tribus aux anges, fantômes et autres créatures invisibles et farouches. Bref, elle entretient plus d'interaction avec la poutre qui soutient son toit qu'avec son animal de compagnie.
Elle part 4 jours et me confie les clefs pour arroser les plantes et nourrir la chatte (ou inversement ?). En outre, celle-ci vient d'être opérée et il faut lui donner des antibios matin et soir. Pratique hasardeuse qui relève plus de la chasse à un hypothétique dahu... me prévient-elle.
Le premier soir, rien à signaler. Animal finalement repéré dans un recoin du lit, sous le drap. Antibios mis dans gueule après séance intensive de mots chuchotés et de guiliguilis autour des oreilles. Croquettes et eau en place. Litière propre.
Le second jour, assiette vide et litière pleine. Animal se montrant d'elle-même avec petits miaulements d'appel "Je suis là". Guiliguilis again, Animal blotti dans les bras tout soudain. Tout semble aller mieux.
Le troisième jour, Animal m'attendant derrière la porte, ronronnement intense, attitude audacieuse "Assieds toi donc que je vienne me rouler sur toi". Avale ses antibios comme autant de graines de caviar. Ne me lâche pas d'une semelle et se hasarde même jusque sur la terrasse, au grand jour, en plein soleil !
Ce matin, c'est notre dernier jour ensemble. Folie douce dès qu'elle m'entend arriver. Des fêtes pire qu'un bon chien fidèle et collant. A mangé la tonne de croquettes que je lui ai laissé hier soir. A fait une toilette complète et a mis un poil velouté et doux en lieu et place du poil rêche qu'elle arborait misérablement auparavant. C'est dur de se quitter, vraiment...
Ce n'est qu'une anecdote parmi des centaines d'autres. Incluant des chevaux stressés et peureux, des chiens à moitié fous, des oiseaux sauvages, des lézards et des grenouilles vertes et même un python particulièrement ombrageux...
Moi qui souffre d'avoir si peu de talent et de diplomatie auprès de mes frères et soeurs en humanité, j'ai "la main" avec tout le reste des créatures qui courent et qui crient à la surface de la Terre. Et elles me le rendent bien : les moments que nous partageons sont de purs bonheurs de calme et de méditation.
Conclusion :
"T'as un souci avec ton chat,
File le moi !
C'est mon yoga à moi !" ;)
Rédigé le 15 juillet 2008 dans Allez, zoo ! | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
On est tous et toutes un peu dingos, zinzins, aoufs... jolis petits mots pour signifier : sociopathes, mythomanes, psychopathes, paranoïaques, obsessionnels compulsifs, etc...
Bien sûr personne ne veut le reconnaitre et tout le monde énonce une justification pour se conduire comme un déglingué du bulbe à un moment ou à un autre. Folie temporaire ?
Quelques petites pistes pour s'y reconnaître -au vrai sens du terme- ou y reconnaître un individu qui peut, à terme, constituer une menace pour votre petit équilibre de vie :
A votre avis, les plus redoutables "collecteurs" d'information chez les autres sont :
a) des gens toujours prêts à vous venir en aide en anticipant vos besoins et vos réactions ?
b) des personnages agressifs, utilisant la menace, le chantage ou la coercition pour arriver à leurs fins ?
c) des personnages empathiques et chaleureux qui ont l'air de ne pas y toucher ?
Quand vous partez en vacances ou pour une durée prolongée hors de votre logis :
a) vous oubliez tout à la seconde où vous franchissez le seuil ?
b) soudain, vous réalisez toutes les choses que vous laissez en souffrance et toutes les catastrophes qui ne vont pas manquer de se produire en votre absence ?
c) en route pour l'aéroport, vous appelez votre concierge pour lui demander de vérifier que la porte est bien fermée, l'électricité est bien éteinte, le robinet du gaz bien tourné ainsi que les robinets de la salle-de-bain ?
d) vous demandez au taxi de faire demi-tour au risque de louper votre avion, remontez en vitesse chez vous pour tout vérifier, vous-même, une dernière fois.
Quand vous avez un souci suffisamment grave ou un gros désagrément, incapable de dormir :
a) vous vous mettez à faire le ménage à fond à 2 heures du matin ?
b) vous zonez sur internet et postez des messages abominables en utilisant divers pseudonymes ?
c) vous prenez un somnifère, un bouquin pas trop/ni pas assez ennuyeux et espérez dormir pour y voir plus clair au matin ?
d) vous réveillez et tourmentez les autres habitants de la maison sous divers prétextes ?
Quand quelqu'un vous a fait du mal :
a) vous laissez courir en passant à autre chose, "tôt ou tard, il ou elle tombera sur un bec !" ?
b) vous décidez de vous venger immédiatement ?
c) la vengeance est un plat qui se mange froid et vous attendez des mois ou des années pour vous venger ?
d) vous faites assauts d'amabilité auprès de cette personne afin lui démontrer à quel point il ou elle est bête et méchant ?
e) vous vous creusez la cervelle pour savoir pourquoi cette personne vous a fait du mal et si vous ne portez pas en vous la raison de son agression ?
Quand quelque chose vous parait injustifié ou inexplicable :
a) vous vous mettez à pleurer en implorant l'aide de plus malin que vous ?
b) vous reniflez de mépris en les traitant tous de "connards" ?
c) vous cherchez à savoir qui et ce qu'on a bien pu raconter à votre sujet pour en arriver là ?
d) vous appelez Julien Courbet afin d'exposer à la terre entière votre situation ?
e) vous adoptez à votre tour une attitude conduisant à des situations injustifiées ou inexplicables ?
Si vous découvrez une chose inavouable au sujet d'un être cher :
a) vous décidez d'appeler () un docteur () la police () le clergé () votre mère ?
b) vous confrontez directement la personne avec ce que vous avez appris ?
c) vous fuyez sans un mot et sans laisser d'adresse ?
d) vous accumulez les évidences et "montez" un dossier ?
e) vous ne faites rien, ça ne vous regarde pas ?
On vous fait un cadeau énorme et inattendu :
a) vous l'acceptez mais très embarrassé et mal à l'aise ?
b) vous vous demandez si la personne ne s'est pas trompée d'adresse ?
c) vous cherchez à savoir ce qu'on attend de vous en retour ?
d) vous trouvez que c'est une idée géniale et avez envie, de suite, d'en faire autant ?
Vous venez de toucher un gros héritage depuis un compte offshore :
a) vous prenez tous vos papiers et filez aux impôts pour le déclarer ?
b) vous avez tout prévu pour le toucher en liquide et le planquer dans une valise sous votre matelas ?
c) vous dissimulez tout mais pour vous racheter, vous faites des dons importants à plein d'oeuvres caritatives ?
d) vous laissez l'argent sur le compte offshore et passez le reste de votre vie à vous demander si oui ou si non vous allez faire quelque chose à ce sujet ?
Sur ce, je vais aller me laver les mains pour la quinzième fois depuis le début de l'après-midi.
Bonne méditation !
Rédigé le 11 juillet 2008 dans Ethnico-psycho-socio' | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Les familles me font penser à autant de mille pattes.
Reprenant à mon compte une brillante démonstration piquée à mes amis de NUMB3RS :
"A raison de 4 personnes en moyenne vivant sous un même toit, présupposant que chaque personne est normalement constituée et dotée de deux pieds. Chaque personne possédant en moyenne une bonne trentaine de paire de chaussettes, socquettes, mi-bas, et autres. Résultant en... 120 couples d'éléments de vêture. Constatant que ces derniers n'ont d'autre objet que de se dissocier en tout lieu de la maison, à savoir sous-les-lits, placards à balai, entrée, machine-à-laver, panier du chien, marques-pages et cabane-à-outil.
A) Combien de temps consacre une ménagère au QI moyen à les : débusquer, mettre au sale, laver, sécher, identifier, appareiller et ranger tout le long de son existence ?
B) Evaluation du temps passé par une ménagère au QI moyen à s'interroger sur la situation des veuves ?
(indice = en années)"
At home, on n'est QUE deux bipèdes plus une chatte.
Moi et elle qui allons pieds-nus dans nos tatanes une bonne partie de l'année.
Monsieur qui va agrémenté de chaussettes en toutes circonstances. Du 47 fillette, ça force le respect des marchands de chaussettes, faut dire...
La moitié d'une commode bourrée jusqu'à la gueule de chaussettes de toutes natures, toutes utilisées en rotation sectorielle tout au long de l'année et dûment comptabilisées par Monsieur.
Conclusion : interdiction formelle de les transformer en chiffons à poussière et gare si je t'y prends !
La seule perspective de me retrouver, chaque semaine, un jour sur trois, à confronter les veuves de monsieur, a pour effet d'enrichir le laboratoire Lexomyl et de nous pousser tous vers la débâcle.
Au début de "notre histoire", affriolée et aux petits soins, j'en ai passé du temps à les remettre en couple, les lisser, les plier, les ranger par couleur et matière dans les tiroirs. Tout en reniflant dans un kleenex tellement c'était attendrissant toutes ces gentilles chaussettes d'homme dormant côte à côte.
Puis, les jours, les mois, les années se sont glissés en douce dans notre routine. "Yuki, y'a un tas de binz en pile sur le meuble, comme il y a des inconnus et d'autres qui semblent errer dans la solitude, vaut mieux que tu vois ça".
Alors ? Réponse à la question arithmétique et sociétale posée plus haut ?
* traduction du petit dessin piqué chez Alice : "mais d'où viennent toutes ces chaussettes ?"
Rédigé le 09 juillet 2008 dans Alphabet du diable !, Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Qu'on se le dise une bonne fois pour toutes :
IL NOUS RESTE 7 ANS POUR SAUVER NOTRE MONDE !
A savoir que si, d'ici 7 ans, nous n'avons pas résolu la crise alimentaire, la crise de l'eau, la crise sanitaire, notre civilisation va être livrée à des affrontements sans précédents entre le "nord" et le "sud", des déplacements massifs de réfugiés climatiques, une crise sanitaire et un crash économique indescriptibles et la fin de toutes nos valeurs du passé.
Vous me direz, c'est peut-être une bonne chose. Il est temps d'inventer les valeurs du présent !
Or, les conclusions de l'actuel G8 sont déjà écrites avant même que le "sommet des crânes" ait commencé : "les pays les plus puissants de la planète, y compris les Etats-Unis et la Chine, s'engagent à réduire leur gaz à effet de serre de moitié d'ici 2050".
Soyez à l'affut et attendez-vous à voir cette belle déclaration, main sur le coeur, dite et écrite de partout dans tous vos médias.
En 2050, j'aurais 92 ans, c'est dire si je pourrais m'en foutre. Comme je n'ai pas d'enfant, c'est dire si je pourrais m'en foutre doublement.
En 2050, Bush fils et ses copains pétroliers auront eu le temps de sautiller sur les braises de l'enfer depuis déjà un bout de temps.
En 2050, les actuels despotes à la tête de la Chine ne seront plus qu'un souvenir dans l'estomac des lombrics qui les auront digérés.
2050, ça ne veut rien dire et ça n'engage à rien. Une échéance trop lointaine, tout le monde sait cela, ça me fait penser à l'histoire du mec qui vous raconte : "t'inquiètes pas, coco, je m'en occupe..."
D'autant que 2050 en matière de réchauffement climatique, c'est plus que trop tard. C'est déjà fini. La date importante, "dernière date avant la déroute", en matière de véritable réduction de 50% est 2020. Si vous voyez passer 2020 quelque part, c'est encourageant.
Toutes ces dates : échéance à 7 ans pour résoudre durablement les crises, 2020 et 2050, ce n'est pas moi qui les sort d'un chapeau mais les experts du GIEC (groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat).
Rédigé le 07 juillet 2008 dans Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux, Historia | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Balises: 2020, 2050, G8, gaz à effet de serre, GIEC, réchauffement climatique
Certains ici connaissent mon vif intérêt pour les bouquins de Preston & Child (ça y est, la petite mère, elle remet ça !). J'ai fait circuler l'une de leurs oeuvres auprès de quelques ami(e)s blogueurs et voici un premier retour du comité de lecture au sujet de : Le Livre Des Trépassés
By Miss Kiki des Blogs, la belle Christine, dont je salue la sincérité !
"J'ai lu le livre des trépassés et je dois reconnaître que c'est bien fichu, du travail de pro, ces deux-là savent mener leur histoire selon les règles de la fiction US et c'est peut-être justement ce qui ne m'emballe pas outre mesure.
J'aime bien quand on me balade, quand ce n'est pas rigoureux, quand ça laisse des blancs, j'aime bien me perdre...
Un poil trop cinématographique à mon goût, dans le découpage, le saupoudrage des divers ingrédients...
Pas assez littéraire mais "littéraire" dans le sens "sortir des sentiers (re)battus de la narration et des effets scénaristiques".
J'avais l'impression de retourner à UCLA : how to write the perfect screenplay!
Mais bon, comme je te le disais, ça se lit easy et agréable : je ne suis pas fana des thrillers ni d'égyptologie mais je suis quand même arrivée au bout des 600 pages (et pas juste pour te faire plaisir!)
En fait, ça m'a reposée de mes prises de chou habituelles! ;))
Le principal turn off dans ce genre de livre pour moi c'est justement l'efficacité et la maîtrise. Il n'y a pas de place pour l'émotion qui te saisit au hasard, tout est un peu trop calculé, méthodique, prémédité.
Ceci dit c'est quand même autre chose que Marc Lévy, c'est bien fait, documenté, le livre atteint son but : divertir et embarquer son lecteur dans une aventure.
Lévy, pour moi, c'est de la démagogie qui dégouline, de le purée de bons sentiments, un peu comme les textes à Goldman, tiens, pire que de la barbe à papa, tu t'en colles partout et t'es écoeurée de la mort !"
Cath : Kiki = toujours le sens de la formule !!! mais sur Lévy, dont je n'ai jamais rien lu, je ne sais quoi dire perso, n'ayant justement jamais rien lu de lui et étant trop fauchée pour me lancer dans d'inutiles dépenses pour l'heure.... ;)
Rédigé le 05 juillet 2008 dans Guest blogueur/blogueuse, Livres-Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: christine spadaccini, douglas preston, le livre des trépassés, lincoln child, éditions archipel
Souplesse d'échine et onctuosité politique ne sont pas des qualités défauts qui me caractérisent. Je me fais souvent l'impression d'être une Doña Quichotte jetée en pâture au milieu d'un congrès de jésuites...
Interrogeant, il y a déjà quelques temps, les responsables de deux chaines de grandes surfaces, Leclerc et Auchan, au sujet de l'absence en France de procédés de collecte et de consigne pour les packagings usagés (voir ou revoir mon billet ICI), je me suis heurtée à un silence assourdissant côté Leclerc et à une lamentable parodie d'intérêt côté Auchan.
Je pensais avoir un ami, du moins un copain, et ce depuis 1995. Personnage oeuvrant chez Auchan. Amitié unilatérale quand je me vois conduite à en faire le bilan au bout de 13 années. Un individu puissant au sein de la "famille", mais souple d'échine et onctueux envers plus puissant que lui. Pour qui, de fait, la notion d'amitié évolue comme la conjoncture : "en fonction de la météo".
C'est plutôt mauvais signe quand, dans une relation, on en est à comptabiliser les pours et les contres, les entrées et les sorties.
Nous en avons parlé avec mon petit prince, à savoir mon homme. Son conseil : tire un trait final, ferme le grand livre et archive ce personnage illusoire. C'est bien un mec pour dire ça, mais parfois, les mecs, les vrais, ont raison.
Mais je ne suis pas là pour m'étendre sur mes états d'âme et mon insondable naïveté bêtise, mais sur le sujet de ma question posée.
Je suppose que lorsqu'un usager, citoyen, consommateur, électeur, contribuable, pose une question à un puissant, et de surcroît une question simple, il n'imagine pas à quel point il empoisonne fait bien ricaner le puissant en question !
- D'abord, "on" lui laisse poser sa question une première fois sans broncher, en souhaitant qu'il n'y revienne pas.
- S'il insiste, et reformule sa question, on laisse encore courir, ou bien on répond : "merci pour votre intérêt, nous transmettons".
- S'il revient à la charge n'ayant aucune nouvelle, on finit par lui redemander de reformuler sa question avant de le balader encore un peu avec des "on s'en occupe".
- Si le fâcheux s'entête à donner suite et demander again des nouvelles, on lui redemande quelle est sa question tout en lui disant quelque chose du genre (je cite, orthographe comprise) :
"Pourras tu ou sauras tu te mettre à la place d'un
responsable d'XXX (ou d'une autre fiirme) qui ne te connait ni d'Eve ni
d'Adam,qui n'est pas payé pour répondre aux multiples lettres adréssées à XXX,ou répondre aux nombreux coups de téléphone venants de toutes parts et aussi différents les uns que
les autres( pour ne pas employer d'autres termes)et à qui tu demandes de
répondre à ta demande.?
Au mieux il transmettra ta lettre à une étudiante en stage
qui peut etre remontera à son chef une synthéses des demandes formulées.Au pire
"classement vertical".
Si vraiment tu veux que ta demande soit étudiée il faut la
rendre crédible,porteuse d'intéret et d'avenir et, la formuler en
conséquence.
A toi de choisir."
Doña Quichotte dans un congrès de jésuites vous dis-je....
ps : désolée donc, j'ai failli à ma mission : rapporter des infos utiles sur un sujet du quotidien pour nous tous. Peut-être que si j'étais aussi célèbre que Presse Citron ou Monsieur Loïc, "on" m'aurait fait la grâce d'un feed back... Sans doute...
Rédigé le 05 juillet 2008 dans Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux, Les Invisibles, Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Balises: auchan, don quichotte, jésuites, leclerc, moulins à vent, recyclage
Oui, à quoi bon s'égosiller ainsi sur les maux de la planète en ses quatre coins quand je constate, dans mon tout premier cercle, l'oeuvre des méchants tout occupés à se faire du bien au détriment d'autrui.
Je m'explique.
Je vis aujourd'hui dans une toute petite co-propriété bien sympathique où tout le monde fait en sorte de bien s'entendre et de sortir régulièrement et à son tour les fameuses poubelles ;)
Sur le terrain mitoyen, une maisonnette doit bientôt s'élever, avec des parkings derrière, proposés en priorité aux membres de notre co-pro.
Lors de la dernière AGE (convoquée en urgence à la demande d'un co-propriétaire désireux d'obtenir notre feu vert pour des travaux conséquents), je prends note des noms des personnes intéressées pour un emplacement.
Il vaut mieux. Les places sont rares, mais si on attribue une place à chacun, on peut y arriver !
Cette réunion date de quinze jours...
Hier, j'apprends que ce même propriétaire vient d'acquérir 4 places à lui tout seul, après en avoir revendiqué une seule.
Un autre, deux places....
Les comptes sont vite faits. Plus de place pour les autres en dépit des jolis sourires échangés lors de la sympathique soirée, d'autant plus sympathique que ce mec venait d'obtenir notre accord pour ses travaux...
Personnellement, je m'en cogne des parkings. Ils peuvent se les coller où je pense. D'autant qu'au rythme où vont les choses en matière de construction, on va sans doute les entendre pleurer pendant 5 ans avant de constater qu'ils ne sont pas du tout conformes à ce qu'on leur a vendu !
Mais l'une des voisines est une maman seule, avec une petite camionnette toujours bourrée de matos pour son activité. Elle a deux filles, une ado, une toute bébé.
Elle avait depuis un an exprimé haut et fort, auprès de nous tous, son souhait d'acquérir un emplacement proche de son appart' pour des raisons évidentes !
Outre le procédé inqualifiable d'agir en loucedé et à l'encontre d'un ensemble de personnes qui ont été plus que bienveillantes à son égard, est-ce que vous pensez que le gugusse qui a acheté quatre places s'est posé, un seul instant, la question de savoir s'il ne la mettait pas sévèrement dans la merde ?
Tout bonnement, s'il y avait d'autres humains sur la planète en dehors de sa personne ?
?
Rédigé le 03 juillet 2008 dans Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Bien sûr, je ne doute pas que vous ayez été des millions à regarder ARTE hier soir, mardi 1er juillet ;)
Un tel sujet : LA KRISE, a bien dû vous allécher non ?
(pour les autres millions qui ont loupé l'émission > voir la vidéo en cliquant sur LA KRISE ci-dessus).
Comme je sais tout ou presque de l'imbécilité notoire des systèmes financiers et de leur piétaille d'experts, je me suis contentée du bon Docteur House sur la Une. Boiteux et méchant comme ça, c'est trop beau pour être vrai ! Et puis ça repose des cons prétentieux qui sévissent dans les salles de marché.
Les serviteurs et les maitres. Les petits cons prétentieux et les vrais patrons. Les patrons des salles de marché. Les caïds de la bancassurance, des fonds souverains ou pourris, des machinchoses. Des tueurs !
Vu et entendu dans la bouche des certains copains et copines qui triment dans les salles à la BNPP ou chez la Sogé (tristement célèbre !) : "ils nous disent toujours plus de rendement, il faut travailler vite et à court terme, rentrer du fric. Aucun recul possible. C'est comme cela que le système créé des Jérôme Kerviel en devenir tous les jours... ! D'un côté, on perd des milliards d'Euros, de l'autre on éponge à grand coup de spéculation... "
Spéculation ? Ah, je croyais encore avant-hier que ce vilain mot ne s'adressait qu'à une catégorie de sombres individus, malfaiteurs de l'humanité agissant dans l'ombre. Sans nom ni adresse connue.
Les spéculateurs, comme les sauterelles. Un coup sur l'immobilier (et plus personne ne peut se loger), un coup sur l'énergie (et le pétrole s'envole), un coup sur l'agro alimentaire (et les nouilles sont au prix du caviar).
Les bulles se font et se défont au gré de leurs rotations "hardi petit" sur tel ou tel secteur.
Aujourd'hui, il n'en est plus rien. Les premiers spéculateurs de la planète sont les banques.
Vous savez, les banques, qui ont l'air bien inoffensives avec leur jolis guichets bien propres et leurs gentils conseillers tout jeunots, tout souriants... Toujours prêtes à vous donner "un coup de pouce"...
Je redemande à mon copain qui bosse à la BNPP : "mais, tous ces milliards, vous en faites quoi pour finir ?". "Rien, c'est notre fond de commerce, notre force de frappe. Un coup on engrange et on participe à des rachats de pans entiers de l'économie que l'on purge comme un bébé. Un coup, on perd ou bien on aide solidairement un confrère en déroute".
Belles âmes que voilà ! Quand un requin se noie, les autres viennent le soutenir de leurs nageoires. Enfin, presque. Encore faut-il que le requin soit encore suffisamment puissant ou menaçant pour qu'on l'aide. Sinon, on le gobe tout net !
Le mot "purge" retient également toute mon attention. On purge l'économie... Ca doit faire mal au passage si vous voyez ce que je veux dire.
Purger, c'est prendre la caisse et foutre le camp en laissant pour mort l'épicier et son épouse, le commis et la vendeuse, les clients et le chat dans la maison en feu... Je vous fais un dessin ?
Inutile de pondre des autoroutes de fichiers excel pour comprendre l'ignominie d'un système emballé et incongru qui ne répond plus à sa fonction première : injecter des ressources dans l'économie, la vraie. Celle qui se mange en salade !
Système ignoble et totalement inéquitable, mais soutenu haut et fort par nos gouvernements selon la bonne vieille règle : on se réserve les profits et on mutualise les pertes.
En français, cela signifie que nous ne verrons jamais la couleur de leurs gains mais par contre assumerons leurs pertes. Génial non ?
Le monde financier qui se décrie des banques centrales et fédérales, des organismes de régulation, des états qui les contraignent, sont bien contents de les voir voler à leur secours quand ils partent en déliquescence. Combien de faillites évitées grâce à nos sous. Crédit Lyonnais, Northern Rock, etc... Au secours, Maman, j'ai joué, j'ai perdu. Viens vite me sortir de là !
Impudeur totale !
Personnellement, j'ai arrêté de croire un seul mot d'un seul homme politique dès qu'il déclare vouloir "assainir" les marchés financiers. De toutes façons, les politiques ont tant et si bien fait qu'ils en sont parfaitement incapables face à de tels colosses qu'ils ont laissé prospérer sans règles. En outre, de compromis en collusion, ils n'en ont aucunement la volonté.
Des solutions ? je n'en ai pas. Ou si peut-être... des espérances...
Repenser l'économie comme une source de développement et de mieux-être, procurant travail équitable, ressources et dignité à tout être humain qui en est l'auteur et l'acteur. Sortir, enfin, de la jungle.
Réhabiliter de fait le travail aux yeux des travailleurs et ne pas monter les individus les uns contre les autres, les travailleurs d'ici contre ceux de là-bas, ceux d'en haut contre ceux d'en bas.
Redonner tout son sens à l'éducation en transmettant aux enfants des questions fondamentales : qu'est ce que c'est que d'être un humain, comment cultiver sa curiosité, son ingéniosité, son audace, plutôt que le formatage de la compétition et rien que la compétition (le meilleur ! le meilleur ! le meilleur ! et après ??).
Et puis quand même, tenter de raison garder. Pourquoi acheter quand on peut attendre un logement à un prix obscène, quand on sait -car c'est inévitable- que les prix gonflés un jour se dégonflent un autre jour ? etc.... Pourquoi suivre toujours, comme un banc de poissons ? C'est sur ce trait psychologique que la spéculation appuie ses plus belles réussites à notre détriment !
La réaction en chaine de quelques mesures courageuses et solides peut dépasser, de loin, tout ce que nous pouvons imaginer. Je crois profondément qu'il y a un réservoir d'énergie incommensurable dans chacun de nous. Mais encore faut-il que ceux à qui nous confions nos existences et nos libertés, nos gouvernants, nous aident un peu !
Je fais un rêve ?...
Rédigé le 02 juillet 2008 dans Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux, Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Balises: arte, crise des subprimes, crise financière, crédit lyonnais, jérome kerviel, northern rock, spéculation
Vif échange vers 1 heure du matin entre Zemmour Eric et Foresti Florence, chez Rucquier, sur la féminalité. Le premier taxant les bouquins de Marc Levy de degré zéro de la littérature connaissant un immense succès grâce à un abondant lectorat féminin, l'autre le remettant à sa place en le singeant avec ce type de déclaration : "être homme, ça consiste à se gratter les couilles en provoquant des guerres".
Si Zemmour, selon Forresti, a un problème avec sa masculinité, j'avoue bien piteusement avoir un problème avec ma féminité féminalité.
Je reçois régulièrement les grands titres du "Journal des Femmes" via mail. Cette publication est censée passionner les femmes et selon les chiffres de son audience, semble y parvenir avec succès. Et je n'y comprends rien. Car moi, qui suis de sexe féminin (c'est marqué sur ma carte d'identité !), je propulse immédiatement ce machin au fond de ma corbeille. J'allais même me désabonner ce matin, un dimanche -comme si je n'avais rien d'autre à faire- quand, prise d'un accès de rage, j'ai décidé de balancer en ce lieu.
En vrac, des Unes sur "l'été sera short" (éternel come back de cette horreur qui permet aux fripiers de grossir leur marge avec moins de textile), "10 jolis bouquets de mariée" (le but ultime de toute femme, accéder au jour J couverte de branchages comme au temps de la caverne), "beauté des pieds", "de sublimes escarpins", "chirurgie des seins, Sandra s'offre la poitrine de ses rêves...", "vive le barbecue !" (et moi de penser, si les pieds sont immondes même dans ces sublimes escarpins, et que les seins sont en vadrouille envers et contre tout bistouri, peut-on en faire -au moins- un grill ?).
Bien entendu, en bonne place la rubrique psy à 3 balles avec "vos pires humiliations", suite de témoignages de la grosse honte (pieds immondes, seins en vadrouille ?). Sans oublier les mages avec l'horoscope et les people, avec un topo sur les parents célèbres...
C'est donc ça être femme, selon ce "journal DES FEMMES" ? NE s'intéresser QU'à ce type de sujets ? La rubrique "actualité" se cantonnant à un fil de news AFP...
Donnant raison à Zemmour, être femme, c'est donc lire du Marc Levy et ne rechercher aucun éclairage alternatif (et sans jeu de mots sponsorisé par Poweo) sur l'actualité, l'état des gens et du monde ?
Etre femme, et donc citoyenne, active, maman pour la plupart, c'est principalement se regarder les pieds et zieuter de très très loin quand il reste un peu de temps les remous sur le pourquoi de l'école, la défense de la laïcité, l'état de la cité avec les communitarismes ?
Et bien mesdames, si j'étais la chef, je vous retirerais immédiatement le droit de vote et la libre disposition d'un chéquier !
Je regarde et j'écoute Severrine Suzuki, je pense à toutes ces femmes qui aiment, pensent, créent, donnent la vie, accompagnent, inventent, rient, se parlent.
Des millions de femmes à faire tout avec rien.
Que ce soit accommoder un repas en 5 minutes avec un placard vide ou lancer un petit business avec 100 euros de mise. Tout en étant infiniment belles. Qualités premières. Qualités de femmes. Qualités uniques. Des femmes qui font le monde mais sans le revendiquer. Des femmes de bonnes nouvelles. Des femmes d'espérance. Des femmes qu'on n'entend jamais. Combien de temps et de force faut-il pour résister à la tentation de la paresse, de la boursouflure et du vide ?
Rédigé le 29 juin 2008 dans Ethnico-psycho-socio' | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Balises: eric zemmour, florence forresti, féminalité, journal des femmes, laurent rucquier, marc levy, masculinité
"Les bougies de Dom" désormais en vente à Paris auprès de
ASSOCIATIONS DE TALENT
25, rue de l’annonciation - 75016 Paris. tél : 01 42 88 43 11
Site internet : associations-de-talent.com
Tout ou presque sur Dominette ICI
Le truc en plus chez Dominette ICI
Rédigé le 29 juin 2008 dans Chapeau toto ! | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: bougies, Dom, Ménagères de moins de cinquante ans, Swaziland
Une fois n'est pas coutume car je ne prends jamais la peine, personnellement, d'ouvrir les vidéos en balade sur les blogs. Mais celle-ci est un moment très très important : Mademoiselle Severrine Suzuki.
Pas de langue de bois, ça change devant toutes les huiles de l'O.N.U...
Vous les papas, les mamans, les filles, les fils, les anciens, les jeunots... vous les humains.
J'avais lancé dans un commentaire un appel pour la trouver, cette jeune fille, et je l'ai trouvée, dans le Bac à Sable, où tout est bon, rien à jeter !
>>> Suivre le lien et diffuser ! Merci totalement :)
(certaines personnes s'étant manifestées pour savoir comment voir la vidéo, je reprécise : il faut cliquer sur le "suivre le lien..." ci-dessus afin d'accéder au billet du Bac à Sable, et non sur l'image... !)
Le Bac à Sable, décidément en verve, recommande la lecture, en urgence -car urgence à devenir moins con il y a- de :
Rédigé le 27 juin 2008 dans Chapeau toto !, Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Balises: David Suzuki, développement équitable, ECO, ONU, réchauffement climatique, Severrine Suzuki
"Trucs et astuces" à l'attention de mes PME-PMI chéries et des indépendants... mais là où certaines grandes entreprises pourraient en prendre utilement de la graine...
En ligne sur Wendell Productions ICI !
Rédigé le 25 juin 2008 dans WProductions | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le poisson est assez gros à ferrer... en fait, il fait appel aux éclairages et aux confrontations de tous les philosophes depuis que le monde est monde.. je me propose de commencer à traiter l'affaire morceau par morceau... (petit) morceau par (tout petit) morceau.
Pour rappel... mes ruminations portent sur les sujets suivants...
> avènement et main-mise des conservatismes sur le projet social, économique et philosophique de l'ensemble des sociétés
> fracture sociale d'ampleur et de nature quasi-féodale
> intrusion des religions et des pratiques sectaires dans les actes et usages du quotidien
> affaiblissement de la pensée critique et retour sans remise en cause des censures et autocensures
> mise au piquet des cultures classiques au profit d'engouements passagers pour des produits dits culturels
Il serait tentant de mettre sous les feux de la rampe et de notre vindicte une classe sociale en particulier, simplet de montrer du doigt un pays ou un groupe de pays responsable de la trajectoire "pan dans le mur" actuelle, infantile et paresseux de se contenter de réponses faciles et pré-digérées à des questions aussi essentielles.
Certains points listés plus haut peuvent paraitre anecdotiques. Notamment celui relatif aux "produits culturels".
Après tout, depuis quand avons-nous accès en masse à la culture dite "classique". Le 19ème siècle avec la scolarisation obligatoire ?
Et "nous", qui sommes-nous ? des occidentaux, des africains, des chinois, des inuits ?
Et pourtant, point de caractère anecdotique ou temporel en l'espèce.
Ce sujet est aussi fondamental que la question relative aux conservatismes, à la fracture entre les nantis et les démunis, à la confusion entre les possibilités offertes par les démocraties et les usages qui en sont faits par les extrémistes religieux ou les illuminés sectaires.
Je tiens à rappeler aussi que la raison d'être de mon blog "à moi" est de donner prétexte à une rencontre, une réflexion, un réseau de paroles.
Pour et contre, pour ou contre.
Ce blog n'est ni un podium, ni un compteur de points, ni un endroit où l'on s'emmerde en ronronnant ou en se masturbant toujours le même nombril. Il m'est arrivé de m'égarer en des postures qui m'étaient étrangères. Je remercie certains d'entre vous d'avoir bien voulu me rappeler subtilement à l'ordre et à rester vigilants pour la suite...
Je crois profondément qu'au début de toute chose est le "verbe", et au début de tout ce qui nous est donné de construire en ce monde, est la rencontre avec l'autre.
L'autre, non pas mon concurrent ou mon ennemi, mon maitre ou mon esclave, mais l'autre en tant qu'individu de la même espèce que moi. L'humanité.
A très vite donc, sur ce billet qui n'en finit pas de commencer...
Rédigé le 25 juin 2008 dans Durable planète ? | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Je n'ai aucune mémoire des dates, ni des anniversaires, fêtes, saints de tous poils, fête des cloches, fêtes des mères, des pères, des secrétaires, journée de la femme, beaujolais nouveau. Impossible de mettre la main sur la date de mon mariage, pourtant si peu ancien, ou de me souvenir des dates de rappel de vaccin du chat. En fait, je n'y accorde aucune attention. Et pour cause, "ON" se charge de me le rappeler et à chaque fois, c'est un drame.
Coup de fil ce matin. Le numéro de ma mère s'affiche sur l'écran. Aïe, manquait plus qu'elle.... !
Réponds ? réponds pas ?
Je me souviens soudain que je n'ai pas donné le dominical coup de fil. Ca m'arrive. N'ayant rien à dire et beaucoup à faire, j'ai zappé l'appel hebdomadaire.
Calculant peut-être aussi qu'ayant quitté mes parents le lundi après une visite à Marseille, cela faisait trop court pour se reparler de nouveau... Mauvais calcul.. mauvais, mauvais...
Allo c'est toi ?
Voui, maman, c'est moi, qui d'autre ?
Alors, et bien, on n'a pas de tes nouvelles. Tu n'as pas appelé dimanche...
Ben oui, j'avais des tas de trucs à faire...
... et ton père a attendu ton appel toute la journée...
Papa ? et pourquoi spécialement lui ?
Et bien, mais enfin, c'était sa fête dimanche !
(sa fête ? bon, alors il est né en février, donc c'est pas ça, la Saint Joseph c'est quand ?? zut !!! de quoi elle parle ?)
....
Bien, oui, alors ! La fête des pères !!! Tu ne lui a même pas souhaitée !
Ah, ben, j'ai oublié. Excuse-moi. Bon, alors puisqu'on se parle, comment vas-tu...
En fait je t'appelais pour savoir si tu te portes bien. A présent que je suis rassurée sur TON état de santé, aurevoir.
Elle me raccroche au nez. Paf !
Sachant que mon père -au même titre que moi- SE FOUT COMPLETEMENT DE LA FETE DES PERES et de toutes les commémorations stupides dont nous sommes abreuvés...
... je soupçonne ma chère maman d'avoir pris un plaisir tout particulier à me culpabiliser à mort et me raccrocher au nez.
Mes relations avec ma mère, vous dites ? Que du bonheur !
Rédigé le 19 juin 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Non, ce blog n'est pas en grève, de loin s'en faut. Pour écrire quelque chose qui vaille la peine d'être lu, encore faut-il avoir quelque chose à dire, quelque chose, utile, inutile, quelque chose...
Justement, est-il est utile de faire passer à la postérité que, en ce jour du 17 juin 2008, j'ai perdu 2 cm à la taille et aux cuisses ? et quelques jours de moins à mon existence depuis que j'ai mentionné pour la première fois que j'attaquais un test Galénic ?
D'ailleurs, ces 2 cm ici et là sont-ils le fait d'un palper rouler vigoureux et quotidien, ou l'approche du solstice où j'ai toujours tendance à m'amoindrir un chouïa de ma graisse hivernale ?
Et bien oui, c'est utile ! Au moins pour le moral de celles (et ceux !) qui ont, elles et eux, réellement 2 cm à perdre en ces lieux stratégiques. Et vraissemblablement aussi utile aux yeux de l'éternité que les dernières exclamations sur l'IPhone nouvelle mouture ou le Nokia de la mort qui tue fleurissant sur les top ten des meilleurs blogs de France... (merci Wikio).
Au chapitre des choses vraies, on retiendra la logorrhée de Michel Edouard Leclerc quand il s'agit de montrer à quel point il est l'homme idéal et le fantasme vivant de la ménagère de moins de cinquante ans.
Et son mutisme total, ainsi que celui de ses équipes, quand il s'agit de répondre oui ou merde à une simple question posée ici.
Mais au fait, qui suis-je pour m'adresser ainsi au "grand homme"... ?
Je lui prédis une longue carrière en politique, faite de paroles, la main sur le coeur, l'autre sur le micro, déclamant intentions et promesses. Sera-t'il élu le moment venu ? A vous de juger...
On mettra également dans cette rubrique mon légendaire "ami" de chez Auchan, courageux mais pas téméraire. Je ne suis pas surprise de son manque d'intérêt pour les questions de recyclage que ce grand groupe pourrait mettre en place s'il le souhaitait. Cher ami, qu'as-tu fait de ta vie ? 5 enfants à la clef et 35 petits-enfants et après toi le déluge. Dernière heure : mon "ami" revient vers moi à présent ! Aurais-je été mauvaise langue en raison de mon dépit ? Sans doute. Je garde espoir. Voici le contenu de son message : "envoie moi tes questions précises sur le sujet du recyclage. Il se fait que je connais bien l'opérationnel chargé de ce dossier et pourrais plus facilement le questionner !"
Peut-on désirer sans souffrir, sujet du bac philo 2008 ? Non.
On désire ouvrir un échange, on désire des réponses, on souffre dans le silence. Affaire vécue et quotidienne.
Un rayon de lumière néanmoins : j'ai -peut-être- un début de réponse -assez simple- à cet article : conjonction désastres. En cours de réflexion et d'élaboration afin d'être débattu. Attention hein ? réponse, pas solution ! Sait-on jamais...
une chatte sur un mur
qui picore du pain dur...
Rédigé le 18 juin 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
et le troisième au derrière des imbéciles" - Jacques Prévert
J'ai invité les mots de Christine, la Kiki du blog, à venir sentiner ici, histoires d'aventures à pied publiées chez elle. Des nouvelles d'en-bas comme s'il en pleuvait, aux quatres rives d'un monde foulé au pied par la belle, sans oublier son pied bonus, arme fatale contre les cochons...
L'une de mes préférées...
Pont-du-Château, France, 2006 - il a beaucoup plu ces derniers jours, je saute de flaque en flaque, niquant le reflet pas beau du plafond bas dans les miroirs douteux semés sur le chemin, tableaux de ciel sur terre de cendre, le vent caresse doucement la mer triticale à perte de vue et gonfle mon coupe vent, je vole.
Je vois soudain une voiture qui déboule plein ballon sur le chemin. Je me range sur le bas-côté. Arrivée à ma hauteur, elle freine violemment, pluie de boue, je pense "gros con", la suite confirme.
Mais je suis encore en option "naïve". Le crétin ouvre sa fenêtre, je crois qu'il veut me demander quelque chose. Je le reconnais, c'est un paysan du coin.
Lire la suite ""un pied sur la rive droit, un pied sur la rive gauche... " »
Rédigé le 13 juin 2008 dans Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Balises: christine spadaccini
En attendant Godot et la suite pour très vite,
un petit coup d'oeil sur les commentaires du premier billet... ?
Car, pour moi, l'esprit du blog est dans la qualité des commentaires et des échanges. Les billets, notamment de fond, étant autant de déclencheurs... Profitons-en tant qu'on peut encore... !
Rédigé le 13 juin 2008 dans Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Parti d'en rire l'autre soir à l'Atelier des Chefs avec Adèle. Enfin, rire de peur pour myself, ce qui vaut mieux que pleurer de peur, comme disait Gainsbourg....
Adèle : tiens, fais-moi un jus d'orange Cath !
Cath : ça, je sais faire, d'autant que l'orange est déjà coupée en deux. Vive l'INRA qui fait pousser les demies-oranges sur les arbres !
< Cath, biceps saillants, concentrée sur sa mission... c'est quoi devant, un rouleau de PQ ?
Adèle : verse dans une casserole.
Cath : beurkkkk, on va boire ça dans une casserole ?
Adèle : pffff, c'est pas pour boire, c'est pour faire réduire. Va me faire réduire ce jus d'orange et plus vite que ça.
Cath (au secours ! réduire ?) : chaud devant, je passe !!!
(direction les fourneaux puisque j'ai une casserole, ça signifie "chaud").
Au passage, je percute tout ce qui fait obstacle. Panique à bord. Cédric éjecté vers le plafond, Eric en remorque. Eric !?? tu sais faire réduire un jus de fruit toi ??
Eric : non, mais je vais apprendre car tu vas me montrer comment tu fais ! (niark niark)
Cath (bagarre rangée avec les plaques à induction qui inductent nibe !) : meuuuuhhh comment on allume ça ? (il y a une casserole pleine de petits pois qui boue à côté). Hop, je te vire la casserole aux petits pois et je mets la mienne à la place ha ha !!!
Eric et Cath : bon, qui surveille pendant que l'autre va chercher à boire... les émotions.... casserole abandonnée, les mitrons lèvent le coude pendant 5 minutes (le temps prévu pour réaliser la recette en totalité)...
Passant qui passe, tu as droit à présent à ta recette en récompense de ton ardeur à lire mes riens :
! Salade de crevettes, agrumes et sucrines invented by Adèle !
Prendre : 8 crevettes roses cuites, 1/2 orange pressée, 1 dé oignon Maggi (NEW !), 1 sucrine (ou un coeur de laitue), de l'huile d'olive, du vinaigre blanc, du piment d'espelette (ou du piment tout court)
Décortiquer les crevettes et séparer les feuilles de la sucrine (même avec une main gauche, ça le fait).
Faire chauffer le jus d'orange de Cath dans une "petite" casserole (et pas un truc XXL qui pèse 6 kilos comme j'ai eu droit).
Disposer dans chaque feuille de sucrine quelques petits morceaux de crevettes jolies.
Quand le jus est réduit (après maintes prières), on le mélange "vivement" dans un bol avec de l'huile, du piment et du vinaigre blanc. On émiette le dé magique à l'oignon et on mélange de nouveau.
Puis, on arrose gentiment les crevettes avec cette vinaigrette tiède.
Plein de recettes faciles et fraiches avec les nouveaux dés Maggi (sans leur faire de pub, ils sont très réussis ces condiments new look) > ICI, sur le blog des Astucieuses.
Le super truc en plus : depuis que j'ai trouvé l'idée de mettre des feuilles de sucrine à la place des toasts, et ben mes jolis, je m'éclate sur tous les hors-d'oeuvres. Les amuse-gueules sont franchement plus chics et plus légers !
Bon, après ce charmant intermède en queue de crevettes, on ré-attaque des sujets d'hommes des vrais puisqu'il parait que les hommes tiennent des blogs sérieux où l'on refait le monde et les femmes ne parlent que de niaiseries roses et sucrées....
Rédigé le 11 juin 2008 dans Chapeau toto ! | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Balises: adèle hugot, atelier des chefs, cédric gorrias, dé maggi, gribouille, presse-agrume
Vous allez me dire "Oïlle, la Cath, tu nous fais une théorie du complot aux petits oignons ou quoi là ?"
Et bien, why not, ne vous en déplaise...
Si rien ne vous gratte dans le fait que - malgré l'argent et le progrès qui semblent couler à flots de-ci de-là, et le temps qui a eu le temps de donner du temps au temps....- les privilégiés le sont de plus en plus et les sans grades sont de plus en plus... les deux pieds dans la gadoue et la crotte,
et bien oui, d'accord, je vous le concède, je théorise sur le grand complot.
Vouai, pour sûr, je devrais écrire des polards, si j'avais l'ombre d'un talent.
Et pourtant, voici les questions que je me pose au vu de mes constatations depuis... humpfff...
... et bien, depuis que j'ai entendu parler pour la première fois de la pauvreté dans les pays riches (fin des années 60), de l'"écologie" (début des années 70), de l'inéluctable marche vers un monde déshumanisé (courant années 70).
Dieu, que les "Lumières" semblent loin.. et avec elles, les grandes espérances caressées par les générations d'après-guerre sur le "plus jamais ça" et "nos enfants auront une vie meilleure que la nôtre"...
Aujourd'hui, on pourrait dire l'inverse. Que nos parents ont connu des vies, sinon meilleures, mais au moins plus simples, avec le mode d'emploi et tout et tout, et des progressions de confort et de qualité de vie relativement bien proportionnelles à leurs capacités à créer des richesses. Le contrat social était en vigueur, établissant une quantité raisonnable d'équité. On donnait. On recevait. Grosso modo, ça semblait "acceptable".
On achetait une petite maison, puis une maison de plus en plus grande au fur et à mesure que l'on montait les échelons. C'est une image bien sûr.
On tendait vers un avenir plus radieux que celui promis à nos pères.
On savait aussi que notre travail profiterait à nos enfants tout en souhaitant qu'ils aillent bien plus loin (soient plus riches ?) que nous. Et qu'à leur tour, leurs enfants fassent la fierté de leurs grands-parents en réalisant tout ce qu'ils n'avaient pu faire, par manque d'éducation, de moyens, de longévité en pleine santé.
Aujourd'hui, des enfants, il en sort de tous les trous. Des tas. Dont l'avenir sera ce qu'il sera.
On n'en sait rien.
Ils ont plus des têtes de bouteilles à moitié vide que de bouteilles à moitié pleine si vous voulez mon avis.
Donc, et avant que je n'avance mes pions dans les jours qui viennent, je (nous) pose quelques jalons ci-après.
Ceci vaut pour la France et pour l'Europe. Pour le monde en général :
> avènement et main-mise des conservatismes sur le projet social, économique et philosophique de l'ensemble des sociétés
> fracture sociale d'ampleur et de nature quasi-féodale
> intrusion des religions et des pratiques sectaires dans les actes et usages du quotidien
> affaiblissement de la pensée critique et retour sans remise en cause des censures et autocensures
> mise au piquet des cultures classiques au profit d'engouements passagers pour des produits dits culturels
> autres ? bienvenus, à vous !!!!
Je propose de les explorer dans les jours qui viennent. Eux et leurs sujets connexes. Je ne les envisage pas dissociés les uns des autres mais clairement conséquences les uns des autres. D'où le mot de "conjonction".
J'espère trouver les fondamentaux dont logiquement découlent les maux dont nous sommes affligés... autant que la logique puisse s'appliquer à la marche du monde....
Au fait, par quoi voulez-vous que nous commencions ?
Rédigé le 10 juin 2008 dans Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
C'est le mot ! "V-R-A-C"
Retour sur Paris caniculaire.
Soleil, ça change du temps foireux dans le sud de la France... veste de laine et parapluie (merci Béa pour le pépin, et rassure toi, je confirme que son rouge vif ne déteint pas !!).
Et heureusement qu'il fait chaud, à Paris, que nous n'ayons pas à remettre les radiateurs... car....
... petite facture EDF dans la boite, un billet doux de 666 Euros à payer.
666, le chiffre de la Bête ?
Steph et moi aurions donc consommé, en deux mois, pour 666 Euros de courant.... ?!!!???
Boudïou, mais c'est Atomic Couple, nous deux, ma parole. Plus de 10 Euros de jus par jour pour deux adultes (plus le chat)... L'enquête est ouverte, et que le coupable se dénonce avant que ma mortelle vengeance ne s'abatte sur lui : quel est donc le voisin draculesque qui se branche sur mon compteur pour alimenter ses sabbats, bon sang de bois ?
Bonne nouvelle, malgré tout. Je n'ai pas regrossi. Ou plutôt, je suis toujours aussi maigrelette. Et ce en dépit des assauts des meilleures cuisines au monde que je connaisse depuis que ma grand-mère a quitté ce monde : la cuisine de ma mère, un cordon bleu, et la cuisine de ma Béa, l'amie de toujours.
Les pieds-paquets promis par Béa étaient au rendez-vous doncque. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas mangé d'aussi goûteux et fins ! Les meilleurs, il y a longtemps, c'étaient ceux de ma mamie. Puis un grand vide laissé dans mon palais depuis... 1982... Maman cuisine bien, mais elle est plutôt alouettes-sans-tête que pieds-paquets...
Et puis, voilà Béa se pointe et me fait le coup de la Madeleine de Proust à la marseillaise. Un immense plat de pieds-paquets "à faire redescendre tous les saints du paradis" !!!!
La journée avait bien commencé à Marseille. Grand soleil, pour changer du printemps foireux dans le midi. Et gros bazar sur le port, avec des milliers de cyclistes roulant au pas (deux ou trois par terre, même au pas, faut le faire, bondisqui !!!). Le port oui, le Vieux Port, car pour aller chez Béa, on peut prendre le métro depuis le port. Et venant de chez moi, c'est plus simple (de chez moi, le Roucas, à Marseille, j'entends...). Ca suit là ??? Non, c'est-pas-grave !!!!!!!!
Et puis Béa, et toute la famille Béa : Monsieur Béa, en grande forme (la conjonction du tennis et du foot lui profite comme de la crème Nivéa sur les fesses d'un bébé). Les fils à Béa, deux play boys surdoués que certaines connaissent déjà, tout ou partie, les petites veinardes...
Et les pieds-paquets de Béa au sujet desquels je n'ose demander combien de temps elle a passé à mijoter de telles merveilles....
(entre parenthèses, Béa évoque sur son blog un week-end de repos en
perspective... je me demande donc ce qu'elle entend par un week-end où
elle prévoit de faire quelque chose !).
Et puis les talents au sujet desquels Béa reste modeste. Notamment ses boutis qu'elle réalise d'une main patiente et inspirée. Des merveilles que j'espère revoir très vite sur son blog... !
Gros orage en fin de journée, d'où la mention du parapluie rouge vif nécessaire pour affronter les trombes qui s'abattent sur la Bonne Mère.
Retour à la maison du Roucas, dans le noir. Mes parents ont trouvé moyen de ne pas arriver à remettre le disjoncteur après la foudre. Le doigt magique de Atomic Cath à 666 Euros la passe pouvait seul leur venir en aide. Chose faite.
Pieds agile et paquets pliés. Un coup de TGV et rebonjour Paris et les emmerdes.
Tant qu'il y a de la vie...
>>> SenSeï, le plus gros chat du mooonnnnnnndddde, le troisième fils à Béa, et ma pomme enchantée et repue...
Rédigé le 09 juin 2008 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus, Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
... ça ne m'arrive jamais m'arrivait jamais avant, c'est pourquoi je flippe...
En l'espace de deux heures, à la veille de partir 5 jours en vacances dans mon Massilia natal, je me fais inconsciemment mais tout-à-fait gaillardement délester de ma carte bleue et soulager de mon stylo en or !
J'ai la boule qui crame... oï ! et avec une force...
En déposant un chèque via un automat, j'oublie de reprendre ma carte à la fin de la procédure (pas ergonomique ceci dit, la manip', mort aux cons qui ont inventé ce système !).
Pas de bol, juste après moi, il y a quelqu'un de pressé. La carte est-elle à cette heure dans l'automate ou dans les mains de l'autre tomate qui s'est bien gardé d'en dire plus ??? boules de gomme.... !
Et le stylo en or, souvenir émouvant d'un passé glorieux ? Il a fait une heureuse gagnante par ma générosité débordante et dépourvue de barrettes mémoire dépassant les 13 secondes.
Explication : dès que je réalise que je n'ai plus de carte bleue, un peu plus tard dans la journée, je retourne sur les lieux du "drame". La banque est fermée, bien sûr, et personne pour m'aider.
Dans le doute, appel en urgence aux oppositions.
Le temps que je m'en occupe, mobile vissé à l'oreille, plantée devant cet automat de malheur, une gentille dame vient à son tour déposer de l'argent. Mais elle n'a pas de stylo.
Ca arrive des trucs pareils. Pas de stylo et des trucs à écrire en pleine rue !
"Mademoiselle (je dois être drôlement lisse malgré mes tracas !), vous n'auriez pas un stylo ?"
"Mais comment donc !" Et hop, voili voilou mon joli Cross en or, qu'il est cador !
Mon appel terminé, je lui lance "bonsoir Madame" et vire cul sur pointe sans qu'elle ait le temps de me rendre mon stylo. Filant à toutes pattes, je la revois encore brandissant un truc doré dans ma direction, la bouche en "O".
Sans que ma cervelle, une seule nano seconde, fasse le "lien" entre le truc doré brandi et mon stylo chéri...
Je marche TRES vite. J'imagine qu'elle a dû se lancer à ma poursuite. Du moins, je l'espère dans mes rêves....
Puis renonçant, elle a bien dû se demander si ce beau stylo n'était pas un piège, un truc "bulgare" à lâcher des spores d'anthrax au bout de 10 minutes d'utilisation...
De là à ce qu'elle l'ai balancé dans une poubelle ou sous une voiture...
Tiens, n'ayant rien de mieux à faire au terme d'une journée aussi merdique, je devrais peut-être aller hanter la Rue Sainte Antoine et me couvrir de honte à regarder au fond des containers puants et sous les bagnoles graisseuses.
Et ma valise ? j'ai rien préparé, tout est au sale, mon chéquier contient un seul chèque froissé et lugubre rattaché à la souche et j'ai dû piller ma vache-tirelire pour y trouver 7 Euros en pièces jaunes pour partir.
C'est comme ça quand on devient vieux, docteur ?
ps : je reviens le 9, dans quel carnage ?
Rédigé le 03 juin 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Plus d'une semaine après la publication de ce billet et ma question posée à deux enseignes, à savoir Auchan et Leclerc, total silence radio de leur part.
Le doute s'instille et se distille dans mon esprit...
Suis-je une lamentable créature, indigne d'intérêt, se permettant dans son arrogance infinie de poser des questions déplacées à des personnages au-dessus de tous soupçons ?
Une virago, une exaltée, une emmerdeuse, en un mot comme en cent, une casse-bonbons qui bouffe l'oxygène des grands de la distribution avec des préoccupations aussi pathétiques ?
Je suis pour aller vers le mieux, et non vers le pire. Je crois qu'on peut s'entendre dans la vie. Je suis un peu foldingue ou bien naïve... Peut-être, peut-être pas...
Sur les conseils d'un copain culinaro-psy à ses heures perdues (Docteur Largy), je me rends donc sur le blog-tribune de Michel Edouard Leclerc, afin de lui poser, directement, ma question de consigne...
Las, nulle part je ne vois moyen de poser question, laisser un commentaire ou envoyer un mail. Un blog ? que nenni, une forteresse avec des douves tout autour ?
Mais, comme je peux être blonde à mes heures et miro tout le temps, je m'acharne et me rends dans les "mentions légales" pour y trouver :
"Le site Internet
www.michel-edouard-leclerc a pour objet de vous fournir une information complète
et de répondre à vos questions :
- sur
Michel-Edouard Leclerc,
- ses activités
professionnelles,
- ses engagements en faveur des
consommateurs et des citoyens,
- ses points de vue
et son actualité,
- sa biographie, sa bibliographie
et ses passions.
Il vous apporte également la
possibilité de dialoguer avec Michel-Edouard Leclerc en participant à l'espace
dialogue. etc etc etc...."
Arrrrgggghhhhh..... !!!! Je me visse mon capéou Indiana Jones et repars à la recherche de cet espace dialogue. Parfaitement bien caché, le bougre, mais je finis par le destroquer au sein de "A la Une" > dialogue.
Youpi !!!! Je vais pouvoir parler à Monsieur Michel Edouard Leclerc qui s'engage en faveur des consommateurs et des citoyens (sic) et même, "keep hope alive!", il va me répondre... car dialogue, il est écrit et pas monologueS.
Voici donc mon commentaire laissé à la suite de son billet le plus récent :
"Cher Monsieur Leclerc,
Consommatrice, usagère et citoyenne, diverses questions se posent à moi, auxquelles, à ce jour, je ne trouve pas de réponses concrètes cohérentes ou justifiées.
Questions relatives à la distribution, au packaging, à l'environnement et à
nos pratiques,
vous en tant que professionnel,
moi (nous) en tant que
consommateurs-citoyens.
Voici donc la question que j'ai posé sur mon blog le 23 mai
2008
(http://www.planetargonautes.eu/2008/05/question-de-con.html) ainsi que
sur AgoraVox.
Elles appellent des réponses et pourquoi pas des actions concrètes (au-delà des déclarations d'intention, je pense).
A ce jour, pas de feed back, ni de la part des personnes contactées chez Leclerc. Idem côté Auchan.
Pensant qu'il vaut toujours mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints... Je me permets de prendre contact avec vous en ce lieu.
Pourriez-vous avoir l'amabilité de prendre le temps de lire et de répondre à ce sujet, qui semble être "de base" et sur lequel nombre de personnes (blogosphère ou pas) s'interrogent.
Par avance, je vous en remercie.
Et quelles que soient les raisons pour
lesquelles ce type de système n'existe pas dans notre pays, il serait bon que
nous les connaissions.
Bien cordialement,
(reprise du billet du 23 mai)"
And now ladies and gentlemen, we wait....
Alors, mon petit toutou qui tiens ton nonos bien fort dans tes dents, "monologues ou bien dialogue ?" En voilà une belle question de communication et de société pour le bac philo...
> dernière heure : je viens de reposter mon commentaire sur son blog -ce soir mardi 03 juin- suite à un nouveau billet de sa part, et ça continuera tant que je n'aurais pas de réaction...
ceci dans un premier temps...
Je relance Auchan mardi 10 au retour de congés de mon pote.
Rédigé le 03 juin 2008 dans Durable planète ? | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Balises: consigne, de quoi je me m.e.l., Michel Edouard Leclerc, recyclage
On dit merci à Cédric mon poussin de lait et de miel, d'être aussi doué et beau tout le temps, quelle que soit la lumière, 'tin de nom d'un chien !!!
à Adèle-mon-Adorable, à THE FAMOUS Requia, à Miss Fréd, à Dorian (Gray), d'avoir une telle imagination au bout des doigts et le discours aussi bien affuté !!!
à Mathias l'Abeille, à Charles 8 qui ne font pas semblant de se salir les doigts, eux ? jamais !
à la dame des "mini cubes dès qui font tout" Maggi :)
à l'Atelier des Chefs qui m'a ruinée en petits ustensiles trop cools (couteau en céramique, épluche tomate, sex toy à presser les citrons, spatule qui survit à 300°) mais qui sait choisir son pinard, ça console ;)
à (de g. à d.) Eric Chéri2, Ze Sophie et Missis Cath (toujours pour vous servir et on n'est jamais aussi bien servie...) d'être aussi vitaminés, eux !
Vouai, on se dit Merci d'avoir tenus ...
six recettes (ou sept ?) en 5 minutes la recette et 30 minutes de blabla à s'abattre sur les plats comme des mouettes sur un banc de poissons,
la casserole avec Eric à faire réduire un jus d'orange (panic attack !)
le brin de causette avec les barbouzes à Cédric
les extrémités inférieures de Sophie en lévitation toute la soirée
la poupée Sidonie au bout de mon index qui n'a pas bronché de la soirée
etc...
Tout le monde (que j'en oublie, qu'ils vont me haïr !!!) en ligne ici >>>
http://www.flickr.com/photos/astucieuses-maggi/sets/72157605331216904/
alors, à qui ils sont les pieds ???
Rédigé le 02 juin 2008 dans Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Balises: Adèle Hugot, Atelier des Chefs, Charles Liebert, Cédric Gorrias, Fred Kitchen, Gribouille, Maggi Dès, Mathias Déon, Requia, Sophie Kune
Roswellien quoique maggi-que....
Quels sont les liens synaptiques entre ces prises de vue ?
Un doigt d'une élongation hors du commun montrant le (??) ciel ou la bouche d'une divinité de la jungle accompagnée de son page (??) (flou, capturée au téléobjectif)...
Une jeune princesse évadée (?) de sex and the city ?
De plus loin, une photo plus récente de la princesse en train de préparer une (!) Charlotte...
Un gigantesque inconnu, par un artiste post-renaissance.
Visiblement le personnage, un artisan (?), est médusé d'amour ou en attente.... (de quoi ?)
Curieusement, il semble équipé de lunettes (?)
Le pied d'une divinité (!!)
de la jungle
Les deux pieds de la même divinité pointant vers l'infini des étoiles ?
Lire la suite "delirium experiment atelier clandestin chefs rififi culinaire" »
Rédigé le 02 juin 2008 dans Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Balises: adèle hugot, atelier des chefs, cath, charles liebert, maggi, roswell, sophie kune, éric chéri chéri
"c'est supere car elle me laisse juste quelques poile en triangle sur le pubie et ca ne repousse pas avant 3 semaine et poil par poil donc pour rester nikel encore 1 semaine je les retire a la pinces!!
non il n'y a pas de gene je suis en string quel atache avec un paier pour mieux l'echancré elle me fais integralement les levres et l'anus puis le dessu du pubis pour egaliser et apres tous c'est comme chez le gyneco difficile la 1 ere fois et apres on s'y fait !!!"
Pauvre Voltaire....
L'autre jour, errant dans le rayon "Beauté" de mon super du coin, à la recherche d'une cire pour mes pilaires de figure, tu vois (ayé, chez Veet, la toute nouvelle à l'Aloé Vera est top géniale pour le visage et je la recommande), je tombe sur LA cire précision qui fait des trucs précis justement sur le "devant, milieu, derrière". Ouais, je sais que tu connais ces concepts, toi, mais moi j'ai découvert un degré de plus au rayon du bas...
Pochoir à l'appui, cette révélation se propose de te faire le minou en coeur, en brésilien échancré (plus vendeur que "triangle isocèle, certainement.... pauvre petit, qui, parmi ces dames connait encore l'isocèle ?) et, grâce en soit rendue aux dieux ithyphalliques de la RATP, la chatounette en ticket de métro.
Pour tout te dire, perso, un maillot bien tranquillou, ça me convient. Un truc qui permet de sortir au soleil sans afficher le menu du jour sur les croquants de chaque côté du slip, c'est juste tout bon. Alors, la foufoune griffée RER, ça me laisse baba. Illustration à l'appui (attention, âmes sensibles).
J'hésite entre appeler ça ticket de métro ou dos de tapir ou bien encore porte monnaie en peau de phoque, quand je vois ce que je vois. Tu vois quoi, toi ?
Un peu comme quand on regarde un nuage, on y voit tous un truc différent. Tiens, la minouche en cumulo nimbus, ça le ferait, tu crois ? Vouai, rigole pas. J'en connais aussi qui l'ont déjà au naturel (Nota, la minouche en cumulo nimbus, c'est du genre tablier de forgeron au lendemain d'une foire aux bestiaux. Rougis pas, ça arrive à tout le monde)
Les hommes aussi, il parait, t'es au courant ? Il se font le scrotum façon "baigneur".
Y'en a même qui se font lisser les balloches au laser, style galets peints sur la plage à Pornic..
Note que ça rend stérile il parait. Pas Pornic, le laser.
Note que ça revient moins cher qu'une vasectomie. Un week-end à Pornic, j'entends.
.....
Bon, alors, tu vois un peu la scène. T'es dans le RER à la hauteur
de la Garenne Bezons et le contrôleur se pointe.
Bonjour Mam'zelle, vous pouvez me présenter votre ticket siouplai ?
....
Insulte à fonctionnaire, ça va chercher dans les combiens à vue de bouclettes ?
Rédigé le 30 mai 2008 dans Fashion bricolage | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Balises: Nair, RATP, RER, ticket de métro, Veet, épilation maillot
Aspibasilic, mon cabinet de curiosités favori ferme ses portes au public... snif !
J'adorais m'y rendre lorsque ces jeunes femmes tenaient encore boutique à un jet de salamandre de l'Hôtel de Ville.
Créativité et invention, humour et poésie et jamais, ô grand jamais, nian nian (see what I mean...)
L'aventure se termine, les amazones vont vers d'autres exploits et en attendant, les souris ailées sont à saisir !
Un destockage (-50% à -80% de remise) des produits tralalart et aspicbasilic aura lieu les jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 juin 2008 -et suivants- au 19 rue Milton, Paris, 9ème, suite à l'arrêt de la vente aux particuliers.
Il y aura des pièces de créateurs faites à la main et d'autres curiosités naturalistes. Minérales, végétales, écosphères... Les prix seront tout petits... comme des souris...
Bisous les filles et bonne chance !
Rédigé le 29 mai 2008 dans Allez, zoo !, Fashion bricolage, Good design | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Balises: aspibasilic, obsidienne, souris ailée
Toujours en attente des réactions et du dialogue à établir avec Leclerc et Auchan sur le sujet...
des relances de ma part, des réponse de leur part ("patience") pour l'heure... No problem, je ne lâche pas...
> voir le billet initial ci-dessous et sur AgoraVox <
Rédigé le 28 mai 2008 dans Durable planète ? | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Conférence à laquelle, pourquoi moi, qu'est ce que j'ai fait ?, je suis conviée.
Les clefs de la réussite ! C'est pas moi qui l'invente, c'est la Société Générale et c'est pas une blague. Enfin pas pour eux. Sont repartis pour se prendre 5 milliards dans la vue avant longtemps avec des concepts pareils. Parce que MOI, je vais vous dire ce que c'est "l'effet de levier" qui vous donne les clefs du donjon du haut duquel vous pourrez vous jetez dans un cloaque rempli de crocodiles mutants !
En anglais, LBO, leverage buy out, siouplai.
Chez les braves gens, de la cavalerie.
Cela consiste à acheter un truc "prometteur" avec de l'argent qu'on n'a pas et qu'on emprunte à quelqu'un, un avide couillon de banquier, par exemple, qui se prend pour un as de la finance (l'espèce la plus bête donc). On "rentabilise" vite vite le bazar (je vous explique comment après) pour faire mousser le cours de bourse en secouant bien fort, on revend au top et on rembourse l'avide couillon sus-mentionné en se prenant une ENORME PLUS-VALUE au passage.
"Rentabiliser", en un mot comme en cent : plumer le mari, violer la mariée, repartir avec sa robe et la pièce montée en prime, une dame d'honneur sous chaque bras. Courir vite.
On prend une entreprise industrielle. On fait quatre powerpoints et on attaque. Hardi petit !!!
On vend le patrimoine foncier.
On vire d'abord les activités qui rapportent le moins.
On vend ensuite le coeur de métier au plus offrant.
Dans la foulée, et puisqu'il n'y a plus de métier, ni de coeur, on "restructure" le personnel en licenciant tout le monde, sauf les esclaves qui travaillent en Asie du Sud-Est, eux on les garde.
S'il n'y a pas encore d'esclaves, on en réserve en délocalisant à donf.
On ne sait plus exactement à quoi servent les esclaves, mais ça fait bien sur le powerpoint de dire qu'on est implanté en Chine.
Entretemps, le "marché" a salué les "efforts de rentabilisation" et d'"allégement de la masse salariale", la mise au rencart de l'outil industriel, l'internationalisation vers la Chine. Les investisseurs, ça aime bien l'allégé et l'exotique.
L'action a flambé, les gavials sont sortis les fouilles pleines, l'action se calcine et disparait à l'horizon comme une étoile morte. Pffffffuittttttffffff............ !
Autres applications de l'effet de levier dans la vie courante : emprunter pour acheter tout et n'importe quoi "censé prendre de la valeur" et dont on n'a pas le premier rond (maison, actions, etc...).
Avertissement : ne fonctionne bien que dans un contexte de marché haussier. Car emprunter pour acheter un machin qui perd toute valeur, ça le fait pas trop.... Voir les malheureux expulsés victimes des sub-primes.
Moins à plaindre et la tête bien profond dans la soupe, certains gavials du fonds rapace français, Wendel Investissements emmenés par le Baron, mon quasi homonyme.
Bahhhh, il y aura bien un gouvernement pour leur venir en aide, "entre amis", comme en son temps, Chirac volant au secours du pauvre Pinault dans l'affaire Executive Life....
Rédigé le 27 mai 2008 dans Futurs & gros cerveaux | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Balises: effet de levier, LBO, leverage buy out, société générale, wendel investissements
Un sujet, tout bête, qui me turlupine un chouïa sur les bords et depuis un bail...
Et plutôt que de me fabriquer le millionième éclosoir à artémias avec mes bouteilles en plastoc... ;)
J'ai donc pris mes e-mails à deux mains et posé la question suivante à Leclerc et Auchan (voir le copier-coller de ma question en suite de note). A présent, j'attends qu'on me recontacte pour en causer objectivement afin de vous en faire part immédiatement.
Pourquoi donc, autant que je le sache (mais, peut-être, je ne sais pas tout)...
la grande distribution, en France, n'installe-t'elle pas, sur ses points de vente, des machines compacteuses à récupérer les emballages ?
Principalement, bouteilles de plastique et cannettes en aluminium.
C'est une pratique toute bête très courante dans certains états américains notamment, et depuis belle lurette. Et ailleurs dans le monde.
Les supermarchés ont installé, sur leur aire de parking ou à côté de leurs "entrance", des grandes machines, qui ressemblent à des distributeurs de café.
D'un côté, on fait entrer ses cannettes ou bouteilles vides, de l'autre, un ticket apparait dès qu'on a terminé :
de 5 à 10 cents par cannette ou bouteille. Avec le ticket, on va à l'accueil et on se fait rembourser en sous-sous sonnants et trébuchants.
> Une aubaine pour les kids qui ramassent toutes les bouteilles ou cannettes qui trainent sur la voie publique, et une super incitation pour les ménages qui du coup valorisent leurs déchets pour de bon !
> Sans compter les économies pour les municipalités concernées, en terme de ramassage et de tri des déchets.
> Les rues et les forêts, les rivières et les bords de route, peuplés d'une petite faune, disent tous "Merci !!!".
Pour en revenir à notre beau pays, je réalise qu'il y a déjà pas mal d'années que je n'entends plus parler des bouteilles en verre "consignées".
Vous vous souvenez ? On rapportait ses bouteilles vides au marchand qui vous remboursait le montant du contenant ou bien vous déduisait une somme sur votre addition suivante...
Une pratique sans doute issue d'un temps de pénurie en matériau ? d'où une réflexion sur le verre, si facile à réutiliser et/ou à recycler.
Il semblerait que ce processus soit tombé en désuétude pour des questions de logistique (regroupement et acheminement) ET de marketing (les packagings, tous différents et créatifs, doivent être impeccables pour valoriser le produit aux yeux du consommateur).
Et puis, plus vraissemblablement comme souvent, tout le monde a mieux à faire qu'à s'occuper de ça !
En attendant... qu'est-ce qu'on attend pour la remettre au goût du jour, avec les adaptations qui conviennent si besoin est ?
Que pensez-vous de tout ça ?
Petit coup de chapeau en passant à l'eau minérale Valvert, "l'eau des ours", qui utilise du PET (plastique recyclé) pour ses bouteilles... car quitte à continuer à boire l'eau en bouteille, autant limiter les dégats....
Nota bene : j'évoque souvent les Etats-Unis qui n'ont l'air de rien comme ça mais qui sont foutrement bien avancés, au plan local et au plan privé, sur toutes questions environnementales et de valorisation des détritus en tout genre.
Des milliers d'emplois et des qualifications sans nombre sont créées chaque année, notamment en Oregon ou en Californie (mais partout ailleurs aussi) sur ces questions.
Des centaines de petites entreprises collectent, retapent, recyclent, revendent. Du lavabo aux vieux papiers...
L'état central n'intervient pas !
Ceci expliquant peut-être la réussite d'un système en plein essor bien que très récent.
Retrouvez cet article et les réactions sur AGORAVOX ICI
Lire la suite "question de "consigne", idée lumineuse $$$ ?" »
Rédigé le 23 mai 2008 dans Durable planète ? | Lien permanent | Commentaires (22) | TrackBack (0)
Balises: Auchan, Californie, consigne du verre, déchets, Etats-Unis, grande distribution, Leclerc, Oregon, recyclage, récupération, supermarchés
Des montagnes de pardons à celles et ceux qui ne sont pas à Paris... encore un billet sur un truc bien sympatoche qui se passe ici.... Je sais, c'est lassant et "parisien tête de chien" sur un air de samba...
Mon amie et très grande artiste photographe Michaela Bleuel présente ses travaux sur la Capoeira et le jeu des corps dans la lutte et dans la danse.
Du 22 mai au 3 juillet 2008, au Bistrot La Terrasse, 144 rue de Clignancourt, 75018 Paris
Vernissage jeudi 22 mai à partir de 18H
La capoeira est une "danse-combat" entre deux joueurs qui communiquent entre eux avec leurs corps. Avec les mouvements, ils posent des questions auxquelles l’autre répond avec un contre-mouvement.
Ce dialogue est fluide et sans arrêt.
Il faut être malin, attentif, flexible et spontané.
Autour de ce jeu se trouve le reste du groupe dans un cercle, chantant et jouant des instruments.
Ce sont des codes gestuels qui sont en rapport avec les textes des chansons.
La figure du cercle appelée dans la capoeira «roda», est très importante.
Les chansons en portugais du Brésil racontent l’histoire de la capoeira.
Elle est née au Brésil.
Les esclaves africains ont développé cette lutte pour se libérer de leurs conditions.
« O que è berimbau? » demande le soliste dans une des chansons en portugais.
Le chœur répond: « Uma cabaça, uma vara e um pedaço de pau », une citrouille, un fil de fer et un bout de bois.
Le berimbau (prononcer « bérimmbao »), l’instrument le plus important dans le monde de la capoeira. Il donne le rythme aux autres instruments: la tabaque, le tambourin et le recco-recco.
La Mestre Jô-Agnès, une des rares femmes dans cette discipline, a appris la capoeira à Recife et elle y est retournée pour la montrer dans un autre angle de vue.
"Là-bas nous avons participé aux rodas de rue à Olinda et nous avons rencontré des capoeiristes à la plage. Cette expérience et les rencontres que j’ai faites, ont ouvert mon horizon et élargi mon regard sur le monde, en particulier sur le monde de la capoeira. Les photos que j’ai prises pendant mon séjour au Brésil avec le groupe «Capoeira Viola» reflètent les découvertes et les émotions que j’ai eues et que j’ai senties chez les autres pendant ce temps. Elles sont une fenêtre pour le spectateur pour goûter avec ses yeux des sensations ; j’ai vécu au Brésil." Raconte Michaela.
La capoeira, ce n’est pas qu’un sport, c’est plutôt une énergie, un sentiment, en tout cas une façon de vivre.
Rédigé le 21 mai 2008 dans Chapeau toto !, Horizons | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Brésil, capoeira, Michaela Bleuel
Les plus grands magiciens sont ceux qui escamotent prestement un objet qui n'existe pas, c'est bien connu.
Moi je suis le Clown Patate, qui soupire sur Copperfield et amuse les petits enfants avec de vrais lapins qui s'entêtent à ne pas disparaitre, mais à croître et multiplier comme les lapins de la pub Sony.
Le Clown Patate fait rire quoi qu'il fasse. S'il crie "au feu" tout le monde rigole. Même s'il y a le feu dans la paille des éléphants ! C'est mon destin. Je crie "aux capitons" et déclenche un chaos de hyènes rieuses de tous les recoins de la savane...
C'est pas parce qu'on est classée dans la catégorie des haricots verts de rage plutôt que rouges de bonheur, sur l'étagère de l'épicier, qu'on n'a pas le droit, AUSSI, de comporter des pneus Michelin sur le ventre. La partie du corps la plus facile à planquer soit dit en passant....
"Maigres de toutes les nations, unissez-vous et faites valoir vos droits aux plis de graisse et aux tombés de chair !"
Depuis une semaine, je participe donc à une expérience à côté de laquelle la Biosphère 2 est de la petite bière : dotée de produits verts, comme les haricots mes amis, je me tripote consciencieusement tous les matins sous la douche selon la technique dite du "palper-rouler" à laquelle j'ai rajouté le "tataner".
Car si je ne sais pas pourquoi je les fouette, eux s'en doutent un peu !!!
Palper-rouler-tataner, quand on s'appelle Cath et qu'on a déterminé de mettre fin à la dynastie Michelin installée sur le bide depuis deux lustres, ça se termine en village de Schtroumpfs. Un ciel d'azur autour du nombril ;))
Je pense donc éviter les plages cet été pour aller me fondre dans la tribu des Hommes Bleus et parcourir le désert sur la bosse d'un verre de Madère... Comme quoi, les produits à faire fondre les centimètres incitent à découvrir d'autres cultures !
Bon, je remets mon nez de Clown Patate et vais donc vous livrer mes mensurations (c'est Pascal qui va être content...) d'il y a 8 jours :
taille = 74 centimètres (centimètres, hein, je précise, pas pouces, ou doigts de pieds, ou trompes d'éléphants)
hanches = 92
cuisse sous le c.. = 54
Tout ceci n'est rien comparé à la circonférence de la Terre et plus anecdotiquement de mon ventrounet, information que je ne livrerai que sous la torture ou la promesse d'un bon méchouï arrosée de Gazelle bien frappée !
Bref >> résultats des courses dans deux semaines...
Premières appréciations de Madame Patate, en cours d'expérimentation :
number one : la fragance de ces produits, il enchante ma salle de bain et toute la maison tout au long de la journée ! Frais, ultra chic, attendrissant, comme un eau de bébé ou de jeune fille sous une couronne de fleurs de pittosporum...
number two : peau de soie, autant le produit Activ Massage à passer avec le gant qui roule ma poule, que le soin Cellu Reverse après la douche
number tree : fraîcheur du soir, espoir, avec la crème désinfiltrante nourissante qui se propose d'alléger les membres fatigués par une journée à courir après son ombre...
Il n'y a pas à dire, les produits amincissants de la toute nouvelle gamme Elancyl, de chez Galenic, puisqu'il s'agit d'eux, sont fichtrement bien pensés : le gant de massage qui fait mal, histoire de dire "il doit bien se passer quelque chose", suivi par la douceur de la mousse ainsi que le bonheur de la lotion juste après.
J'ai piqué cette jolie photo à Miss Xuki, mon appareil étant kaputt et ne sachant pas me servir de la fonction photo de ma cellulite mon cell machin bigo.
Nota male :
avis aux grincheux et aux épuisants donneurs de leçons de la blogosphère et avant qu'ils ne se déchaînent en appartées aigres comme de vieilles chaussettes : oui, l'équipe des CreamTeameuses animée par Sophie m'a sélectionnée et envoyée la gamme des produits à tester afin de donner un avis personnel et subjectif.
Non, je ne suis pas rémunérée. Oui, c'est du marketing traditionnel. Non, ce n'est pas du "passage de plats".
Rédigé le 20 mai 2008 dans Fashion bricolage | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Balises: Activ Massage Minceur, Cellu Reverse, Cream Team, Elancyl, Galenic, Soin Désinfiltrant
Un cliché "en live" de ce qui nous attend ?
Je reçois chaque trimestre le catalogue des éditions Taschen.
Un livre magnifique y est présenté, l'oeuvre de Peter Beard, "The End of the Game" (en français, "les jeux sont faits" ou bien "la fin de la chasse").
Sous-titré : "Les derniers mots du paradis"
Peter Beard, c'est un voyageur photographe et conteur. Un homme du monde dans toute l'acceptation du terme. Il a aimé l'Afrique et l'a racontée en images et en notes, sans cliché et avec une poésie et un souci de vérité exceptionnels.
C'est pourquoi, ses témoignages invitent autant à réfléchir à notre lendemain, à nous !
Il y a 50 ans, l'Afrique que Beard découvre regorge de faune et de vie sauvage, est équilibrée au plan démographique, en majeure partie rurale et auto-suffisante au plan alimentaire.
Mais c'est déjà un eden violé.
Beard comprend, pressent l'avenir et raconte le drame à venir lorsque humains et bêtes doivent se confronter pour occuper un espace de plus en plus compté.
En raison des exodes, des explosions démographiques, de la corruption et des guerres sans fin, de l'application à une terre singulière de méthodes importées qui la ravagent et l'agonisent, sous prétexte de modernisation* et de rationalisation*.
*Comprendre : mise en coupe réglée de ses populations et de ses ressources.
*Parallèle, aujourd'hui : la mondialisation.
Au fur et à mesure que l'homme blanc, en très peu d'années, s'est enfoncé en Afrique, la vie s'en est allée, a quitté les plaines et les montagnes pour venir s'agglutiner dans les villes.
N'a-ton pas envie de faire un parallèle, ici, avec l'Amérique, l'Australie (encore que dans ces deux derniers cas, la rationalisation de la population ait été "finale", et la nature abondante mise en boite dans des parcs à touristes).
N'a-ton pas, à ce point, l'idée de faire un parallèle entre notre vie à nous, ici et maintenant, et ce que la pensée unique de la mondialisation tâche de nous faire gober, à savoir : marche et crève et dis merci.
Notre "homme blanc", à nous, étant le pire de tous les temps. Car on ne peut ni le voir, ni l'abattre. Il est un et multiple, planqué dans les méandres de la finance et du marché dont il édicte les lois à son bon vouloir.
En Afrique, les ressources semblaient, il y a encore peu de temps, "infinies" ! Thérodore Roosevelt disait au début du XXème siècle : "ce pays regorge d'animaux pour la chasse, infinis en nombre..."
Aujourd'hui, encore et toujours, dansant sur un volcan, nos "décideurs" semblent ne pas vouloir intégrer que nos ressources à nous NE sont PAS infinies.
Qu'elles nous sont naturellement et simplement transmises et que nous devons en prendre soin AVANT de sombrer dans la crise : nos ressources humaines (les vraies, pas celles des DRHs de mes tifs !), nos ressources alimentaires et en eau, nos ressources énergétiques.
A pratiquer ce déni, ils abandonnent -avec complaisance et en prélevant leur pourcentage- les clés de nos possibles à des individus peu recommandables, dont spéculateurs, braconniers, assassins... "Servez-vous, mes amis !"
Ceux que j'appelle "les chalutiers des grands fonds" qui raclent la Terre et les Hommes jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien.
Aujourd'hui, les étudiants choisissent la finance plutôt que l'économie. Trader plutôt qu'entreprendre... Jouer sur les plus vils instincts du "marché" plutôt que réfléchir authentiquement sur des solutions et des mises en oeuvre dignes de l'époustouflante intelligence de toute vie.
Ces personnages ont beau jeu d'investir ensuite dans des fondations "humanitaires" ou "culturelles", de pratiquer de "bonnes oeuvres", nettes d'impôts, après avoir rendu la vie infernale à leurs prochains.
Après le paradis, la désillusion... Beard a prédit ce qui s'est produit peu de temps après. Et pourtant il refusait d'y croire. Ca ne peut pas être : "Everyone agreed it was too big to be destroyed."
L'Afrique est devenue une abomination. La plupart de ses villes grouillantes d'immenses taudis. Si dangereux que quasiment inhabitables.
> Le site de Peter Beard ICI.
> L'ensemble de ses travaux ICI.
> Sa galerie à New York, dans Broome Street : "Time is Always Now"
Rédigé le 19 mai 2008 dans Durable planète ?, Ethnico-psycho-socio', Historia, Horizons, Livres-Tribune | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Balises: Afrique, mondialisation, Peter Beard, ressources, Taschen, The End of the Game
Ce n'est pas parce que c'est gratuit que ce n'est pas horriblement coûteux
Ce n'est pas parce que c'est volontaire que ce n'est pas outrancièrement scandaleux !
Je m'explique.
En cette période - qui dure et qui s'étend - de compressions budgétaires de toutes natures, squeezant les chômeurs, les malades, les handicapés, les étudiants, les lycées, les retraités, les ménagères de moins de 50 ans... j'en oublie... ?
Il y a des organismes qui jettent l'argent par les fenêtres comme le feu à Rome par Néron !
Qui ?
Les caisses de retraite pardi !
Il y a un mois, Je reçois un courrier quitchissime de ma caisse : vous qui êtes en chômage longue durée, ne restez pas seul !
Comment résister à l'émotion d'un tel appel, même si je ne suis pas le chômeur de longue durée à plaindre, accumulant portages et missions. Merci mon dieu !
Mais un mélange de curiosité et d'intérêt (on ne sait jamais et restons ouverts !) m'incite à prendre rendez-vous avec un "conseiller d'accompagnement". Il est même précisé que c'est un "expert privé en outplacement", quel programme miam !
Le jour-dit, je me pointe au siège rutilant de cet organisme. Ca commence mal. Mon "conseiller" m'ayant demandé de venir plus tôt suite à l'annulation d'un rendez-vous.
Je me débrouille comme je peux pour, au final, attendre et attendre encore l'heure précédemment déprogrammée, ce personnage ayant entre-temps rempli son agenda !
Déjà, c'est just limit et pas un mot d'excuse de sa part. "Que voulez-vous, c'est la vie".
Il faut dire que je suis médusée par son apparition. C'est un vieillard cacochyme (Sarko peut se réjouir, les ancêtres reprennent du service !) et sec qui me serre à peine la main.
Je le suis dans son bureau. Pas un ordinateur en vue. Des dossiers en carton empilés et dégorgeant de partout.
"Excusez-moi Madame, je ne sais pas ce que j'ai fait d'une photocopie".
Et le voilà qui me fait perdre 9 minutes (j'ai compté) à chercher dans tous les coins un papelard qui n'a rien à voir avec moi, mais avec la personne précédente. "Zut, ahhh ! j'ai dû le lui donner par erreur, bon bon, alors à vous.... !"
Avant que j'ai eu le temps d'en placer une, il se lance illico dans une apologie du "rangement" : "votre dossier de points de retraite est-il à jour ? je vous conseille de faire des chemises, une pour les points non cadre et une pour les points cadre !".
Putain de merde, il commence à me gaver, ce type !
"Et bien, cher monsieur, je vais m'y employer, merci pour vos bons conseils d'organisation, je vais tâcher de suivre l'exemple de votre bureau... Et puis, la retraite, faudrait encore que je puisse y arriver en travaillant, voyez-vous" Et attrape !
"Bon, bon, certes... D'abord, il faut compléter la fiche vous concernant : nom, prénom, s'il vous plait, numéro de sécu, nombre d'enfants ?".
Attends, coco, je suis là pour quoi donc ? Pour remplir ta putain de fiche ou pour parler boulot ?
Un quart d'heure après... le bougre prenant plaisir à étaler sa science sur mon lieu d'habitation ou sur les avantages de la propriété versus les aléas de la location... et aussi patiente qu'une cocotte-minute sur le point de péter la maison, je lui glisse mon CV.
"Ah la la, madame, mais vous savez, le secteur de la communication n'est pas porteur !".
"Bien, ça dépend pour qui monsieur... vous savez, avec les nouveaux médias et tous les métiers qui sont en train de s'inventer, il y a de quoi faire ! L'internet, par exemple..."
"L'internet vous dites ? quelle horreur ! A quoi ça sert d'abord ? ce matin, j'ai cherché à acheter quelque chose en ligne et le site était impossible..."
(Moi, compatissante) "Quel site ? puis-je vous guider ?"
"Un site de porcelaine, pour acheter des assiettes..."
(Moi : silence......... et grande solitude)
"Ah, je vois ici que vous tenez un blog... c'est quoi un blog ?"
(Allons, allons Cath, sois gentille, tu gagnes ton paradis là !)
"Alors, les blogs c'est... bla bla bla... historique, raison d'être, catégories de blogs, présent, futur et avenir... bla bla bla"
"Très bien, vous vous y connaissez. Merci pour ces informations mais je crois que je n'ai pas besoin d'un blog... Ah, que je vous dise, madame, vous savez vous exprimer clairement, c'est une qualité !"
(Moi, épuisée) "Ben, vous savez, c'est aussi un peu ce qui fait mon métier... Ah tiens, je m'intéresse au design aussi. Actuellement, j'aide un client pour son mobilier en Corian..."
"Quoi, comment vous écrivez ça ? c-o-r-i-a-n-e (non pas de "e" dugland !), c'est la première fois que j'entends ce mot... ! Bon alors, tout ça c'est très bien mais qu'est ce que vous comptez faire à présent ?"
"Déjà, continuer ce que je fais actuellement et trouver de nouveaux clients. J'ai un souci avec ça car je déteste la prospection. Si vous aviez un ou deux conseils à me donner...."
"Quoi !!! Mais la prospection, ce devrait être 95 % de votre temps !"
"Je vais dire ça à mes clients actuels, ça va leur plaire... mais bon, Ok, vous vous y prenez comment vous, par exemple, monsieur ?"
"Je prends des listings (où ???), j'écris avec une plaquette que j'ai fait moi-même car voyez-vous, je m'y connais en communication (et vlan ! encore un !), et je relance au téléphone. C'est comme ça qu'on fait madame !"
"Ca craint un peu la relance téléphonique non ? vous arrivez à passer le cap des secrétaires vous ? et puis à mon âge, ça fait un peu cheap d'envoyer un courrier comme si je cherchais un stage non ?"
"Certes... Mais ça marche pour des personnes que je conseille. Et quand elles vont en clientèle, elles sont équipées d'une carte de visite. Vous en avez ? D'une plaquette ? Vous n'avez qu'un site, c'est pas bien du tout ça, vous croyez que les gens ont du temps à perdre avec votre internet ?"
(Moi, silence prostrée, j'ai renoncé. Il continue)
"Et puis, ils vont en clientèle avec leur machin, là, leur photoshop !"
(Je me réveille !)
"Un photoshop ? en clientèle ? excusez-moi, monsieur, mais de quoi parlez-vous ?"
"Oui, enfin, ce truc là, vous savez, avec des diapos"
"Un powerpoint ?"
"Oui, c'est ça, un powerpoint, qui présente leurs travaux"
"Attendez un peu, monsieur, je crois qu'en clientèle, il faut d'abord se taire et laisser parler le client in extenso. Sans le moindre "photoshop" ou papelard sur la table. Personnellement, j'écoute, le client me dit tout en fait. Et je lui répond en fonction de ce que je comprends de son besoin.
On vous a déjà saoûlé avec un powerpoint vous, sans prendre en compte votre demande ? Vous trouvez ça bien, vous, monsieur ?"
"Certes, votre façon de procéder n'est pas mauvaise, mais vous devriez quand même faire une plaquette et un powerpoint"
(J'ai le choix, soit je lui fous ma main sur la figure, soit je reste bien élevée. Après tout, c'est un vieux. Respect aux anciens...)
"Bon, monsieur, il est temps, je crois, que vous me disiez en quoi vous pouvez m'aider. Je vais t'emmerder, devenir ton pire cauchemar, te conduire à la dépression et à ta perte, parce que grâce à moi, vieux hibou, tu as appris, des tas de trucs et moi j'ai perdu 2 heures de ma vie ! Car je suis venue avec l'intention de me faire aider d'une façon ou d'une autre. Alors ?"
"Alors, et bien, rien, je le crains. Hé hé hé ! Continuez ce que vous faites."
"Vous avez une carte de visite, monsieur ?"
"Non, excusez-moi, je n'en ai pas...."
A votre avis, les consultations de cet "expert" coûtent combien à ma/notre/votre caisse de retraite ?
(inutile de regarder de mon côté, je n'ai qu'une vague mais néanmoins épouvantable idée du montant !)
Enfin, ce type de service ne relève-t'il pas de l'alibi social, permettant à divers organismes de se prévaloir de "solidarité" ?
Rédigé le 16 mai 2008 dans Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Balises: accompagement retour à l'emploi, caisse de retraite, les experts, outplacement
Je suis comme qui dirait une grosse flaque de bonheur et d'angoisse !
Douglas et Lincoln débarquent à Paris.
Enfin, Doug, c'est sûr. Lincoln, ça l'est moins puisque pour sûr Doug m'a confirmée, à moi, perso, et tout et tout !!!!!!!!! En fait, Doug tout seul débarque à Paris... ! On me suit ?
Késako ?
Douglas Preston (et Lincoln Child) pren(nent) la parole et signe(nt) leurs bouquins traduits ce jeudi à la FNAC des Ternes, de 17 h 30 à 19 h 30.
Késako bis ?
Si vous avez aimé The Shining et Nicholson dans le rôle du déjanté, les X-files première saison...
Si vous avez un faible pour Bones, les Experts Las Vegas première manière...
Si les écrits de Lovecraft et de Robert Merle supplantent de loin, à vos yeux, tous les Dan Brown et les Stephen King du monde...
Alors vous allez craquer définitivement pour TOUS les bouquins co-signés par ces deux-là.
Il y a la série des thrillers étranges voire épouvantables avec l'agent Pendergast (lire et relire La Chambre des Curiosités ou Les Croassements de la Nuit)...
Il y a The Ice Limit, un livre qui m'a impressionné autant que le film Blade Runner, resté dans ma mémoire pendant des années. The Ice Limit, c'est l'un des meilleurs livres que j'ai lu de longtemps, tous genres confondus.
Douglas Preston et Lincoln Child sont les auteurs de Relic, dont Hollywood a tiré un infâme navet, totalement désavoué par les écrivains ! Ce premier livre de leur collaboration fertile en horreur est un modèle du genre !
J'ai tanné ces deux auteurs depuis 3 ans pour que plus de leurs livres soient traduits en français et qu'ils passent à Paris se faire connaitre, car -pétard !- on rate un truc là vraiment.
(Pour la petite histoire, j'ai lu le premier tome des Milleniums, et c'est de la bi-be-rine comparé à eux !).
Cerise sur le gâteau : Douglas Preston est un cavalier émerite qui parcours le monde entier à cheval... Cela se retrouve dans certains bouquins dont l'action se déroule dans des paysages désolés de l'Ouest américain.... Yaaahhhh, nous allons avoir de quoi nous dire....
Consultez tous les titres traduits en français ICI.
Et suivez mon enthousiasme.
Lecteurs exigeants et à la recherche d'une belle écriture, d'évasion et d'émotions fortes, vous me direz MERCI !
Rédigé le 13 mai 2008 dans Chapeau toto !, Livres-Tribune | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Balises: Douglas Preston, Lincoln Child
Cath et son groupe avaient débarqué deux jours plus tôt à Mexico airport, après une énorme frayeur lorsque les ailes de l'avion avaient caressé les toits des quartiers accolés à l'aéroport, phase terminale d'un piqué en chûte libre entre les montagnes.
"Les pilotes sont des anciens du Viet Nam !" avait-elle ricané à ses ouailles hébétées au passage de la douane.
Dernière occasion de blaguer ma grande...
Dès lors, elle n'avait cessé de courir de chambre en chambre, dans l'hôtel surchauffé (panne de courant à répétition ôtant toute espérance à un semblant de ventilation), aux couloirs parfumés à l'anti-mites.
En effet, "le groupe", comme elle qualifiait cette masse informe et plaignante dont elle avait la charge, avait voulu fêter son premier soir sous les tropiques, boudant le dîner prévu par l'agence de voyage, pour aller s'encanailler dans un bouge, sur les hauteurs volcaniques de la ville.
Résultat : une "turista" -comme on dit pour éviter d'avoir à parler de chiasse immonde- avait foudroyé ses 18 voyageurs, l'obligeant à déprogrammer leur départ pour Merida le lendemain et à faire les yeux doux auprès du taulier pour garder toutes les 10 chambres 2 à 3 jours de plus, en pleine saison !
Pour faire bon compte, elle n'avait bien sûr été nullement affectée par la moindre évacuation impromptue de ses fluides et tenait solidement sur ses jambes... situation sanitaire qui ne manquait pas d'éveiller les soupçons de son groupe, évoquant entre eux un sombre complot destiné à foutre à l'air leurs vacances afin de faire une plus grosse marge sur leur dos...
Tout simplement, Cath savait que la bouffe mexicaine est par nature immangeable, autant le poisson que le poulet baignant dans des sauces tomates graisseuses, accompagnés d'improbables cactus bouillis. Elle avait donc, plus par manque d'enthousiasme que par prudence, sauté ce premier diner, se contentant de boire une bière tiède et de grignoter des pistaches.
Du coup, pour se venger, les membres du groupe venaient régulièrement à toute heure de la nuit taper à sa porte. "Dites, vous pouvez venir voir ?". Et la voilà en train d'inspecter avec les maris en rogne les fonds de cuvette laissées par les femmes alitées en proie à des douleurs abdominales agrémentées de flatulences pestilentielles. Ou inversement. Epouses survoltées et maris à l'agonie.
Le taulier les regardait, tous autant qu'ils étaient, y compris la pauvre Cath, d'un sale oeil, et avait décidé de se venger à son tour, en ne dispensant qu'au compte-gouttes les rouleaux de PQ dans les salles de bain...
A force de regarder et renifler dans les lunettes -une bien curieuse façon d'aborder le Mexique et ses splendeurs-, Cath avait fini par chopper leur "truc" et au milieu de la troisième nuit, s'était réveillée en sueur, frappée au bas-ventre par un grand coup de poignard.
Il fait nuit noire. Elle cherche à tâtons l'interrupteur au-dessus de sa tête et appui. Sans résultat. Coupure de courant de nouveau ?
Toute fébrile, elle tente de se rappeler la géographie de sa chambre. Son sac de voyage posé sur la table au pied du lit. Plus loin, vers la gauche, la porte de la salle-de-bain. Bien...
Prudemment, elle se glisse hors du lit en serrant les fesses et avance à tâtons le long du matelas jusqu'au pied du lit.
Les bras tendus comme une aveugle et se rappelant, soudain, de se munir de papier, elle fouille au hasard dans son sac pour en sortir des paperasses et des journaux. Puis atteignant le mur d'en face, elle se glisse tout le long de la pièce comme une alpiniste au bord d'un gouffre et fini par atteindre, ainsi, les toilettes.
Nouvel essai de lumière. Rien. C'est définitivement une coupure de courant. Lavabo... WC... humpffff....nous y voilà.
Cath s'effondre sur le trône au moment où ses boyaux liquéfiés grincent à rendre l'âme.
"Le diable m'emporte ! Quelle puanteur...."
Après un dernier spasme, elle commence à s'essuyer, puis s'essuyer et s'essuyer encore. Soudain, la lumière revint d'elle-même et là, elle se rend compte qu'elle en est à la douzième souche des billets de retour...
Rédigé le 11 mai 2008 dans Horizons | Lien permanent | Commentaires (17) | TrackBack (0)
Balises: cuisine mexicaine, Mexique, salade de cactus
... ou défamiliarisation, pour les intimes...
L'habitude dévore les objets, les vêtements, les parfums, les meubles, votre femme... et la peur de la guerre...
L'art existe pour nous aider à recouvrer la sensation de la vie - Victor Chlovski
Il semble, pour certains, dont je fais partie, que la fonction première et essentielle de la littérature soit d'inciter à la défamiliarisation, en invitant l'esprit à passer de l'autre côté du miroir d'Alice pour habiter un autre paysage.
Vous qui lisez connaissez cela.
Les plages consacrées aux pages sont les lieux les plus salutaires qui soient, rien à voir avec les sables lointains et les cocotiers, illusions de pacotille.
Les pages sont autant de tapis volants sur lesquels chacun va voir midi à la porte de l'autre.
Chacun va s'abreuver de la narration d'un autre en s'appropriant -ou en suivant- l'imaginaire d'un étranger que la réalité de son propre quotidien habituellement ignore.
Lire, c'est arrêter l'habitude, la routine, la contrainte.
Lire c'est la capacité à regarder autrement ou d'un oeil neuf la chose que l'on a devant les yeux chaque jour à tel point qu'on l'a oubliée.
Lire, c'est réellement le fondement de notre humanité.
Priver un homme de lecture, c'est le priver de l'ultime liberté.
Il est des prisonniers, au fond de geôles infâmes, qui doivent leur survie à la lecture et relecture de messages graffés sur les murs de leur prison.
Il est des voyageurs abandonnés au bout du monde qui apprennent tout seul une langue étrangère rien que pour pouvoir lire le seul et unique livre, en un idiome inconnu, qui leur reste.
Ces quelques réflexions sur la littérature s'appliquent aux arts plastiques, pour peu qu'on ait quelque intérêt en la matière (attention, je n'ai pas dit "connaissances"), à la musique (idem), à la création humaine mise à la disposition de tous sur les milliers de kilomètres et d'années de la Grande Bibliothèque du Monde.
Perplexe, je trouve la chose suivante dans un magazine féminin (je m'adonne aussi à ce type de littérature, notamment dans le train, allez savoir...)
"Alexandra (29 ans) revendique une grande constance avec son mari : trois rapports par semaine.
Je ne suis pas compliquée, assure-t'elle, j'ai régulièrement envie. Pas de samedis plus chauds que les lundis ? Pas particulièrement, c'est n'importe quel jour. Le soir, la nuit, le matin. Trois fois par semaine en moyenne, et ça fait onze ans que ça dure".
De trois choses l'une, soit Alexandra ment comme elle respire.
Soit Alexandra est une humanoïde programmée par un fonctionnaire de la science, dénué de la moindre imagination.
Soit Alexandra omet de préciser que son occupation principale est de lire trois bouquins sublimes par semaine, activité lui permettant de se glisser dans la peau d'une héroïne différente tout en découvrant chaque fois un homme nouveau dans son lit.
La troisième option relevant de l'utopie parmi la population des interviewées de "Elle", je redoute tout autant que j'espère que le mensonge a agité sa langue pointue dans les dires de la donzelle.
Tout en songeant qu'au détour de ces quelques mots, je me suis adonnée aussi à une bonne séance de défamiliarisation...
Rédigé le 09 mai 2008 dans Ethnico-psycho-socio', Livres-Tribune | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Balises: défamiliarisation, Elle magazine, formalisme russe, littérature, ostranénie, Victor Chlovski
Inès et moi faisons cour commune. Cette fameuse cour d'Arcueil où cohabitent tant d'étranges créatures, habitées par la musique, les arts plastiques, la natation et les chamailleries récurrentes au sujet des "tour de poubelles"... Sans oublier des nuées de chats !
Inès est plasticienne. Peintre, sculptrice, créatrice de costumes et d'objets singuliers, tous habités d'histoires, de contes, de mots. Inès adore les mots.
La première fois que je l'ai vue, au début de nos travaux l'été dernier, elle se tenait au portail, bien droite comme une princesse asiate, une gamine accrochée dans le dos.
"Bonjour, je suis Inès" en me tendant la main.
La princesse asiate s'est doublée, à ces quelques mots, d'une comtesse espagnole façon haute époque.
Je me suis pensée "une aristo grande classe" en m'imaginant illico dans la peau d'un toutou bondissant dont elle flatterait l'échine tout en lui jetant un biscuit.
C'est l'effet que les vrais sangs bleus ont habituellement sur moi. Wouaf ! Wouaf !
Inès était déjà dans la cour depuis un moment, se débattant de ses longs bras graciles habillés de manches extravagantes dans d'impossibles travaux.
De temps en temps, un grand noir de Zanzibar, prince là-bas et bricoleur du dimanche ici, apparaissait à son balcon dans un nuage de plâtre.
De temps en temps aussi, j'allais me réfugier chez elle, "boire un thé", lorsque le vacarme des marteaux piqueurs et des coups de pelles, entrecoupé de chants moldaves hurlés par le ghetto blaster de ma propre équipe, devenait par trop insensé.
Nous constations toutes deux à quel point son chantier semblait régresser étonnamment. Comme un portrait de Dorian Gray à rebours. Au gré de la Corne de l'Afrique qui allait et venait d'un air menaçant, un tournevis à la main...
Aujourd'hui, tout semble être approximativement rentré dans l'ordre. Inès s'en amuse. Elle a le plus chouette appart' du coin, un mélange de vieille maison marseillaise et d'hôtel particulier penché au bord du Singel, à Amsterdam.
Inès se rend régulièrement en Espagne et y découvre des Christs fracassés sur le sol d'anciennes chapelles, qu'elle peint comme autant de corps torturés d'érotisme puis abandonnés suite à une mort violente.
Ses coups de pinceaux sont nerveux et sans complaisance. Mais leur sinuosité est immanquablement la marque d'une femme.
Elle m'a offert une superbe toile issue d'un séjour au Maroc où l'on devine des femmes envoilées et des couleurs, comme autant de vigies tournées vers les confins de mon imagination.
Aujourd'hui, elle prépare une exposition. Des femmes bijoux, des morceaux d'art à porter sur sa peau. Des émotions qui ne demandent qu'à voyager. Elle a ramené d'incroyables galets d'un dimanche au Havre. Des boulets de pollution dit-elle. Vieilles briques et fer rouillé roulés par la mer. Les plus belles pierres qu'il m'a été donné de voir depuis longtemps.
Inès ouvre sa porte, les 17, 18 et 19 mai, de l'après-midi jusqu'à la nuit. N'hésitez pas à passer !
Voici son e mail : Inès. Quant à son adresse, c'est simple, c'est la même que la mienne ! :)
dernière minute : il y aura même des oeuvres à partir de quelques Euros.... me glisse-t'elle.... !
Rédigé le 06 mai 2008 dans Chapeau toto !, Good design, Oeuvres en gestation | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Balises: Inès Allarty
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