16 mois que Katrina a frappé La Nouvelle Orléans, remettant définitivement en cause la vie de millions de gens. A quoi ressemble La Nouvelle Orléans 16 mois plus tard ?"
Chris Johnston, en Louisiane, nous raconte son vécu aujourd'hui, à La Nouvelle Orléans. Tâchant de faire contre mauvaise fortune, bon coeur, Chris a décidé de voir dans ce bouleversement une chance pour sa ville et toute cette région de se reconstruire sur des bases humaines et économiques enfin assainies.
Très peu de quartiers ont été épargnés par l'ouragan. Et en de nombreux autres endroits, la ville est restée dévastée, en l'état, comme juste après le passage de l'ouragan. Un très grand nombre de familles sont encore hébergées dans les caravanes de la FEMA, une partie de la ville ressemble à une zone de guerre et la tristement célèbre digue de la 17ème rue n'est que l'ombre d'elle-même.
Mardi 30 août 2005 : 12h12 : 80 % de La Nouvelle-Orléans est inondée suite à la rupture d'une digue près d'un pont de la 17e rue, au nord d'un canal portuaire ouvert sur le lac Pontchartrain qui désormais se déverse dans l'est de la ville, dans le parc de la ville, l'académie de La Nouvelle-Orléans, et jusqu'au sud du canal à l'école de Dunbar, où les eaux rejoignent le centre ville vers l'Ouest et le quartier de la Métairie...
Chris réside à Métairie, justement, banlieue Sud de La Nouvelle Orléans, dans le comté de Jefferson.
Relativement "peu touchée" par Katrina. Du coup, la population a augmenté dans des proportions considérables, les coûts de l'immobilier ont doublé, voire triplé dans certains cas en l'espace d'une année, les déplacement sont devenus cauchemardesques et un nombre considérable de ceux qui en ont les moyens continuent de quitter les lieux. Quant à la criminalité, elle bat tous les records.
"Alors, me dit-il, tu pourrais penser que c'est épouvantable de vivre là, non ?"
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