Coup de chapeau de ma part à deux donzelles fort diverses mais dont j'ai vivement apprécié la façon d'attaquer la face nord de la réforme du marigot au cours des semaines récentes.
Deux femmes de la même époque, des 'tites jeunes oserais-je dire.
Issues d'une génération post-libération sexuelle, combat pour la pilule et l'avortement. D'un temps où l'égalité des salaires a été votée, mais qu'en notre doux pays il convient d'aller chercher avec les dents.
Deux femmes qui ont connu des années où l'on était encore courtois envers les filles au travail et dans la rue, et qui ont pu constater une dégradation réactionnaire des relations et du langage en tous lieux vis-à-vis d'elles.
Et un retour rampant sur des acquis que nous croyions toutes, à tort, comme définitifs...
Je le sais bien, je suis de cette génération là !
Laurence Parisot, 49 ans, célibataire, sans enfant, et Nathalie Kosciusko-Morizet, jeunette de 35 ans, mariée, un fiston. Voilà pour les impétrantes et leurs CVs.
Laurence et Nathalie, on aime ou pas, selon le bord et les opinions que l'on a. On les trouve allurées, sexy, intelligentes ou connes. Là n'est pas la question.
Je ne vais pas revenir sur les historiques récents de l'une au Medef, ni l'autre au sein de l'UMP.
Vous en êtes déjà abreuvés. Libre à vous de tâcher d'en savoir plus par vos propres moyens si ce qu'en disent les médias vous parait, comme d'habitude, un rien faiblard...
Ce qui m'intéresse ici c'est la hardiesse de leur attitude. Une nouveauté, une fraîcheur, mes agneaux, dans une époque qui n'a jamais été aussi bridée au niveau des opinions, des remises en cause profondes mais généreuses en petits arrangements entre amis...
L'une et l'autre, non seulement, ne se sont pas laissées démonter (pas encore...) par les appareils couillus mis en place par des types borderline, gloutons, patibulaires et "lâches" (les mots employés par Nathalie n'appelle aucun questionnement de ma part :"concours de lâcheté et d'inélégance", et paf !), mais elles en remettent dans leur démarche, à mon avis fort bien fondée, face à des situations scandaleuses dans leur pérennité et leur symptômatisme.
Laurence en laissant courir une langue qui n'a rien de bois, devant tout micro qui se présente. Qui se tend et résiste devant les menaces privées qu'elle a reçues (et là dessus, je n'ai aucun doute, au vu du "milieu" qui lui fait face).
Nathalie, punie et mise au piquet, et qui n'en pense pas moins et nous non plus d'ailleurs (nous serions 78% à la soutenir à propos de sa sortie récente !), avec son regard par en-dessous ses longs cils au moment de présenter quelques excuses de circonstances.
Il me semble que l'on n'a pas besoin d'être de leur bord ni de les trouver irréprochables et angéliques par ailleurs, pour les approuver et les soutenir sur ces coups-là.
Ces femmes seraient-elles en train de nous réinventer le "mort-aux-cons" bienfaisant ?
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Coup de marteau sur un type exemplaire du système KK et plus précisément "cumuler plus pour gagner plus tout faisant des trous dans la terre molle" (attention ! ça tombe sur "lui", ce coup-ci, ça aurait pu tomber sur quelques dizaines d'autres que je garde au frais pour les premières chaleurs...)
Anecdote : ce mercredi sur LCP, j'assiste in extenso à la conférence de presse de Coppé, Président de la Commission pour "Une Nouvelle Télévision Publique", au sujet de la réforme du financement des chaînes publiques.
Foutage de gueule en direct sinon rien, sous mes yeux injectés de bile.
Je n'aime pas ce mec, ses postures cavalières, son langage limite irrespectueux (on n'a pas gardé les cochons ensemble, 'tin !), sa méconnaissance affichée du dossier, des médias et des gens dont il parle et à qui il s'adresse. "Un concours de vacuité et de langue de bois". Oh non, je n'aime pas ce mec ni ce qu'il représente.
Je n'aime pas savoir que mon pays est dans les mains d'une tribu gavée et sans vergogne et qui répond par la grosse marrade ou le plissement d'yeux entendu dès qu'un sujet relativement important se pointe à l'horizon...
Notre animal énarqué est, en outre, un farceur : "Promis, j'arrête la langue de bois", tel est le titre de son bouquin sorti en 2006. A se demander s'il l'a lu avant de l'écrire ;) ...
Tiens, une petite Daily Motion (i-Télé, 28/09/2007)....
En effet, des journalistes qui, pour une fois, ont bien fait leur boulot, ont
découvert que Jean-François Copé venait d'être embauché (en clair venait de
vendre son carnet d'adresses et sa proximité avec Sarkozy) par un cabinet
d'avocats renommé impliqué dans la fusion EDF-Suez (privatisation déguisée
d'EDF).
Officiellement, il n'y travaillera que le vendredi et le samedi, ce
qui est censé lui laisser assez de temps pour ses nombreuses autres fonctions,
dont celle d'écrivain, de maire de Meau, de député, de président du groupe de
l'UMP à l'assemblée, etc etc.
Et, bien entendu, il assure que, dans ce
cabinet, il ne sera pas du tout impliqué dans quoi que ce soit qui pourrait
interférer avec ses fonctions électives (genre la privatisation déguisée d'EDF
par l'actuel gouvernement).
Des coups de chapeau qui vous chatouillent, des coups de pied-au-cul qui se perdent ?
N'allez pas plus loin : ici, c'est le SAV de la république !
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