Il n'y a pas à dire. Les amies de longtemps, ce sont des êtres à part.
Je compte autour de moi quelques amitiés de longue date, une qui remonte à mes 5 ans, première année d'école, on disait "en douzième"...
Et puis, la Béa de Marseille. Nous nous sommes connues en sixième. Je me souviens encore de son petit pull collant de chez Courrèges et de son collier marseillais. De ses cheveux châtains très courts. Une vraie garçonne. Son petit frère Pierre, expert en concours affreux et blagues à prendre ses jambes à son cou, de lui aussi je me rappelle.
Si bien que je persiste à croire qu'ils étaient tous les deux lors d'un voyage en Grèce organisé par l'école, alors que Béa me soutient le contraire... Hummmm.... Laquelle des deux est déjà gaga ?
Doncque, la semaine passée, j'étais marseillaise à nouveau. Béa et moi nous sommes carossées, dans la schtroumpfette cabossée de Béa, jusque chez Marie, la reine de la piste aux étoiles et du 4x4 manuel, au coeur de son Lubéron superbe. Même sous la pleuviotte (pour les marseillais, un cyclone !) et avec un petit vent frais (pour les marseillais, un froid polaire !). Histoire de causer, de partager un moment, une bonne table, d'inventorier l'environnement immédiat de Marie, à savoir :
un très beau et sexy époux (faut pas lui dire, beau et sexy, va chopper le melon, qui réussit le riz que c'en est un enchantement), trois énormes chats gros comme des lièvres et quatre filles extravagantes, dont une adepte d'un truc étrange de jeunes (Marie, rappelle-moi le nom de cette confrérie ?), une cavalière confirmée et would-be escaladrice, une ravissante joueuse de pleins de sports qui me dépassent et une princesse aux pois t'es chiche, future première spationaute à faire ça en rollers...
Moi, vous savez, les enfants, je ne sais pas trop quoi en faire, spationaute ou pas... Dès la dernière bouchée avalée, j'ai donc proposé un jeu : "la chasse aux enfants !" Ouai, super, crièrent en chorus et en canon les grands et les chats !!!
Sur la photo (1), nous fourbissons nos armes. Pour moi, un fusil à crochet doublé d'un sourire satanique. Pour Marie, un petit beretta qui fait bip quand on chatouille Marie. Béa est hors champs, elle est partie chercher une épée. Béa voit toujours trop grand. Que faire ?
La petite ne se doute de rien.... Grand bien lui en prend, car après avoir visé et tiré, c'est bien... Marie que j'embroche au bout de mon crochet à miracles ! (photo 2)
Non, n'appelez pas Bardot, j'ai également visé et loupé le chat gris qu'a qu'un croc et son croc nargue toujours le voisinage...
Béa, please, arrête de rire !!!! (photo 3). Pipeeeeee !!!!
Vouai, comme on peut être vraiment très congs-congs quand on se retrouve avec Béa, avec Marie en bonux ;)
C'est comme ça, le dimanche, dans le midi....
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