Là, vraiment, j'ai honte pour nous. Je passerais sous silence les scandales financiers, les scandales humains, les scandales politiques qui semblent actuellement toucher un point culminant. Que dis-je ? On n'a encore rien vu !
Les scandales humains sont évoqués avec talent et des quantités de détails et de témoignages vécus, du quotidien, sur de nombreux blogs et bien mieux qu'ici. Ces "détails" du quotidien relatent une époque schizophrène où rien de concret n'est plus proposé pour alléger durablement la souffrance du plus faible. Et pour cause, on est bien trop nombreux, que ces "salauds de pauvres" crèvent en priorité, ici et là-bas.
On parle de naturaliser en vitesse Ayaan Hirsi Ali, ce qui personnellement, me va très bien. Mais alors, pourquoi est-ce que mon amie Ludmila est menacée d'être renvoyée dans son pays, alors que son mari et ses enfants sont régulièrement en France, pays quitté en catastrophe suite à un viol collectif et un quasi-meurtre par des soldats russes ?
Les scandales financiers, ce sont ceux des RIVP et
autres officines chargées de la question du logement social et qui dilapident les fonds alloués en train de vie et frais de gestion.
Braves gens, prenez votre mal en patience, ce n'est pas demain que vous aurez votre petit appartement, sain et aéré.
Vous en voulez d'autres de scandales, j'en ai plein mes tiroirs. Je suppose que vous aussi, au plan national ou local.
Les scandales politiques, ma foi, il y en a toujours eu, dans notre pays ultra-centralisé pratiquant la décentralisation et qui marche cul par-dessus tête avec des personnages toujours plus gloutons et encore plus cyniques.
La laïcité ? Nous y voilà. En confusion totale. A monter les gens les uns contre les autres. Toujours le jugement, erroné, toujours la haine, ignorante. Lutte de religions, nouvelle lutte des classes. Chrétiens riches contre musulmans pauvres. Et avec ça, un chef de l'état qui allume un brasier qui ne demande qu'à se propager force 10, sans apporter la moindre sérénité ni clarté de vision.
Pouvoir d'achat ? Merci le passage à l'Euro où l'illusion d'optique fait qu'on prend ceux-ci pour des francs. Entre le pain spécial ou le sandwich miteux à 3,80 Euros (24,89 Francs !!!) et la moindre savonnette à 5 Euros (32,75 Francs !!!) et des salaires en mode stand-by depuis le passage aux 35 heures, il n'est pas encore né celui qui pourra remettre un semblant de raison et de justice dans le système.
L'emploi ? Parlons-en !!! Personnellement, j'aurais du boulot à ne plus savoir quoi en faire. Par contre, se pose encore et toujours la question de mon statut. Les charges pesant sur les free-lances dans notre pays (une honte absolue !) ou s'abattant sur le moindre salaire font que je ne suis pas employable à ces tarifs-là.
Alors, à quand la création d'un statut spécifique pour les travailleurs indépendants et flexibles, voire les micro-entreprises, afin que ceux-ci puissent fonctionner sans être lourdement pénalisés, voire étouffés à compter de la seconde année d'activité ? Citoyen Sarkozy, un mot à dire sur le sujet ?
L'emploi passe avant tout par le développement de millions de petites agences et sociétés indépendantes. Qui ne coûtent rien, font beaucoup, apportent énormément et représente un vivier d'emplois considérable. Sans compter le dynamisme, la créativité, l'élan que ces réseaux de travailleurs insuffleraient à une société bien morose et sans projet.
Mais à quoi bon se remettre les deux pieds dans le ciment ? J'ai juré après avoir mis en liquidation ma première entreprise qu'on ne m'y reprendrais plus. C'était en 99. Depuis la situation me semble encore plus pipée au plan administratif, des charges et fiscal.
Et ce sont toujours les mêmes, les riches, les gros, les pleins de passe-droits qui jetant un oeil sur la France "d'en-bas" rigolent d'un ton méprisant : "tous des assistés !"
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