Ce lundi 7 mai, j'ai soigné mon mal de crâne en interviewant Tristan Lecomte, le fondateur d'AlterEco :)
Dans quelques jours, je détaillerai plus longuement cette rencontre particulièrement rafraîchissante avec le boss d'une entreprise dont la tag line est "C'est si bon de changer le monde".
D'autant qu'"il le dit et ils le font", Tristan et ses 48 collaborateurs basés à deux pas de la Bastille.
En fait, j'avais une certaine urgence à mettre ce mot en ligne... suite à toute une série de notes sur ce blog évoquant la crise dans laquelle notre société s'enfonce, dès qu'elle se détourne de son objectif fondateur qui est et doit demeurer : l'humain au coeur de toutes préoccupations, en préservant ou imaginant le meilleur environnement sociétal et naturel possible.
J'entends et rencontre trop d'à-quoi-bonnistes... Mais comment pourrais-je leur en vouloir ?
La plupart sont des individus doté de coeur et d'esprit qui ont réfléchi, essayé, tourné et retourné les problèmes et avouent leur incapacité devant tout ce qu'il faudrait faire et changer.
"A quoi bon continer à se torturer ainsi ?"
Seul on ne peut rien. C'est clair !
Mais en communauté, on peut tout. Tenter, expérimenter, "exemplérimenter" et... réussir.
J'y crois personnellement très fort. C'est la raison de mon blog. C'est la raison de vos blogs pour la plupart.
C'est la raison d'être du web 2.0 : "prendre la main" sur notre parole, notre destin, notre énergie et tenter de les investir, ensemble, selon nos expertises et nos passions.
Tristan tient un blog que je vous invite à visiter d'urgence : ICI.
Ses billets sont courts, incisifs, sans langue de bois : autant d'idées ou de propositions de débats afin de faire réagir les visiteurs. Autant d'encouragements à critiquer, échanger, susciter des actions.
Afin de faire émerger une communauté de gens qui pensent que dans l'agro-alimentaire et dans la distribution, dans l'exploitation des ressources, ici et ailleurs, on peut changer le monde.
Tout comme nous pensons, avec Zablo, qu'on peut changer les choses en matière de logement...
Tout comme vous pensez, avec d'autres, qu'on peut s'aider, aider nos communautés à géométrie variable, partager, informer, guérir, sortir du no-man's-land, de l'oubli et du no future...
C'est si bon de pouvoir changer le monde si nous savons tirer le meilleur parti du 2.0 !
> à consulter : portrait de Tristan Lecomte, le 19 avril 2007, dans Libération
> intervention de Tristan Lecomte, le 5 avril 2007, chez Eyrolles
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