"Face à la souffrance humaine ou animale, le cœur et la compassion ne se divisent pas" (Théodore Monod)
Ce que je dénonce ici, ce n'est même pas la vaine finalité de la chose : "avoir sa peau", mais la méthode "toujours plus de gains, toujours moins de frais". En effet, gazer ou endormir un animal avant de le dépecer prend du temps et coûte de l'argent. Donc, on dépèce vivant et conscient.
Ne vous leurrez pas, ce qui est montré là, avec les hommes en bourreaux et les animaux en victimes, se produit ailleurs avec les hommes en bourreaux et les hommes (femmes, enfants) en victimes.
Nous pleurons aujourd'hui des larmes de crocodile sur la question du Rwanda et discutons sémantique pour savoir comment qualifier l'affaire du Darfur : génocide ou pas génocide ?
Pour les protagonistes, ce type de débat est purement OBSCENE.
Je vous laisse tirer vos propres conclusions sur certains aspects de notre nature et retourne, quant à moi, à la lecture des "Bienveillantes" (page 399 à ce jour)...
Avertissement ! en visionnant ce film, vous allez faire face à l'horreur à l'état pur.
L'ultime regard de cet animal supplicié, ayant encore la force de soulever sans tête dans son agonie, alors que son corps a été mis à nu, me poursuivra longtemps.
Ne visionnez pas si vous ne vous sentez pas d'attaque, vraiment. Mais songez-y.
Arrêter ça ? faire pression, boycotter, frapper là où ça fait mal, le fric, c'est la seule chose que ces "individus" comprennent... Des organisations sont à l'oeuvre, pour ma part j'ai choisi PETA / voir également le site TV de PETA.
85 % des peaux utilisées dans l'industrie de la fourrure viennent d'animaux captifs, détenus dans des "usines à fourrure". Il y a actuellement des milliers d'animaux détenus dans ces "fermes" et les pratiques sont souvent les mêmes quel que soit le pays. Les méthodes employées permettent de dégager des profits maximum, toujours au frais de l'animal...
Ceci se passe en Chine, ça pourrait aussi bien se produire ailleurs....
Je me permets ici de revenir à Théodore Monod, le grand homme amoureux du désert : "Le peu qu'on peut faire, le très peu qu'on peut faire, il faut le faire, pour l'honneur, mais sans illusion".
Des illusions, le marcheur infatigable n'en avait plus, déclarant lors d'un entretien dans le désert "c'est uniquement s'ils y voient un profit que les hommes se mettront faire le bien..."
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