... ça ne m'arrive jamais m'arrivait jamais avant, c'est pourquoi je flippe...
En l'espace de deux heures, à la veille de partir 5 jours en vacances dans mon Massilia natal, je me fais inconsciemment mais tout-à-fait gaillardement délester de ma carte bleue et soulager de mon stylo en or !
J'ai la boule qui crame... oï ! et avec une force...
En déposant un chèque via un automat, j'oublie de reprendre ma carte à la fin de la procédure (pas ergonomique ceci dit, la manip', mort aux cons qui ont inventé ce système !).
Pas de bol, juste après moi, il y a quelqu'un de pressé. La carte est-elle à cette heure dans l'automate ou dans les mains de l'autre tomate qui s'est bien gardé d'en dire plus ??? boules de gomme.... !
Et le stylo en or, souvenir émouvant d'un passé glorieux ? Il a fait une heureuse gagnante par ma générosité débordante et dépourvue de barrettes mémoire dépassant les 13 secondes.
Explication : dès que je réalise que je n'ai plus de carte bleue, un peu plus tard dans la journée, je retourne sur les lieux du "drame". La banque est fermée, bien sûr, et personne pour m'aider.
Dans le doute, appel en urgence aux oppositions.
Le temps que je m'en occupe, mobile vissé à l'oreille, plantée devant cet automat de malheur, une gentille dame vient à son tour déposer de l'argent. Mais elle n'a pas de stylo.
Ca arrive des trucs pareils. Pas de stylo et des trucs à écrire en pleine rue !
"Mademoiselle (je dois être drôlement lisse malgré mes tracas !), vous n'auriez pas un stylo ?"
"Mais comment donc !" Et hop, voili voilou mon joli Cross en or, qu'il est cador !
Mon appel terminé, je lui lance "bonsoir Madame" et vire cul sur pointe sans qu'elle ait le temps de me rendre mon stylo. Filant à toutes pattes, je la revois encore brandissant un truc doré dans ma direction, la bouche en "O".
Sans que ma cervelle, une seule nano seconde, fasse le "lien" entre le truc doré brandi et mon stylo chéri...
Je marche TRES vite. J'imagine qu'elle a dû se lancer à ma poursuite. Du moins, je l'espère dans mes rêves....
Puis renonçant, elle a bien dû se demander si ce beau stylo n'était pas un piège, un truc "bulgare" à lâcher des spores d'anthrax au bout de 10 minutes d'utilisation...
De là à ce qu'elle l'ai balancé dans une poubelle ou sous une voiture...
Tiens, n'ayant rien de mieux à faire au terme d'une journée aussi merdique, je devrais peut-être aller hanter la Rue Sainte Antoine et me couvrir de honte à regarder au fond des containers puants et sous les bagnoles graisseuses.
Et ma valise ? j'ai rien préparé, tout est au sale, mon chéquier contient un seul chèque froissé et lugubre rattaché à la souche et j'ai dû piller ma vache-tirelire pour y trouver 7 Euros en pièces jaunes pour partir.
C'est comme ça quand on devient vieux, docteur ?
ps : je reviens le 9, dans quel carnage ?
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