Certains ici le savent : je voue un mépris solide et total pour qui, de près ou de loin, me rappelle un bobo.
Les Vélib', la pensée consensuelle et molle, les manifestations contre tous les sujets dont le bobo ne sait rien tout en pérorant à en perdre haleine.
Le Tibet, là encore, une mine d'or pour tout bon bobo qui se respecte. Qu'en savait-il le bobo du Tibet, encore avant hier ?
Lui qui se rue sur le Viet Nam en vacances sans rien en rapporter d'autre que du blabla de dinette en ville sur les "merveilles de ce gentil petit peuple".
Lui qui ne jure que par Marrakech, depuis que la Médina "si typique" a été reformatée façon bobo par de si "adorables" marocains, toujours "serviables".
Le bobo est suiveur, mou, lâche, hypocrite et inculte. Les bobos se prononcent hautement contre tout dès lors qu'ils sont à plusieurs.
Ne demandez jamais à un "ami bobo" de prendre fait et cause, "même-si-vous-agonisant-même-si-vous-à- terre". Le bobo prône la différence l'indifférence, le libre-arbitre surtout quand il s'agit de s'en laver les mains.
C'est le roi de la parité, de la minorité, de la nouveauté, de la tendance. Le bobo s'éclate sur Télérama et se paluche devant Paris Première. Deux vecteurs de pensée dont il tire sa conversation pour les 5 jours à venir.
Il hante les comités d'entreprise et agite des causes telles que la dernière station hype pour les vacances au ski du personnel, sans rien regarder des vraies détresses au sujet desquelles, pauvres-imbéciles-que-nous-sommes, l'avons élu.
Le bobo se reproduit avec mille manières de bobo et nous bouffe notre atmosphère à tel point qu'on aurait envie de rejouer en live le massacre des innocents, non des bobotins.
Dès que le bobo s'annonce sur un sujet, tu peux être sûr, camarade, à 1000 pour cent, que c'est à fuir comme une boite d'anthrax !
Le bobo fait dans le développement durable, ou plutôt le "D au carré", comme il dit dans son langage de bobo.
C'est le roi de la mesurette, du petit bon plan, du gadget sans cause, qui ne sert à rien mais occupe son esprit et la une des magazines, tous dévoués à la cause bobo.
Le bobo est un faux-snob recyclé, qui vit en vase clôt tout en laissant à penser qu'il est ouvert "au monde".
Il aime à s'afficher avec les gens "de couleur" et "d'obédiences variées" en terme de sexualité ou d'opinion, tout en fomentant d'ignobles tueries à leur sujet dès qu'ils ont le dos tourné.
Le bobo hante tous les "lieux en devenir bourrés de potentiels" et dès qu'il met la main sur un quartier les prix s'envolent et les braves gens en sont chassés.
Le 11ème est devenu un endroit infréquentable depuis que le bobo y pousse son vélo, sa poussette dernier cri à trois roues aérodynamiques, son look de naze et ses lectures alanguies du dernier roman d'un inconnu qui aurait dû le rester.
Le bobo débarque à Arcueil ? je ressors la bonne vieille boite de DDT.
Je ne suis pas seule et la résistance s'organise... Non, je ne suis pas seule....
Une petite visite chez Trucs de Bobos, de temps en temps, pour m'en convaincre quand je craque...
Illustration "les bobos" de chez Le Fils de la République
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