Il est un sujet, mille fois rebattu et dénoncé, mais sur lequel on ne semble pas avancer beaucoup depuis qu'on en parle ouvertement : le travail des enfants.
Disons plutôt esclavage car ces "travailleurs-là" ne reçoivent pour toute rémunération, dans le meilleur des cas, qu'un peu de nourriture et d'eau afin de pouvoir continuer à "produire".
Partout dans le monde les enfants sont au travail, sans leur consentement et hors de toutes possibilités de suivre la moindre scolarité. La situation des petites filles est encore plus dramatiques que celles des petits garçons... si c'est possible.
D'un autre côté, le boycott pur et simple des entreprises ayant ce type de pratiques peut avoir des effets pervers : au début des années 90, plusieurs usines textiles au Bengladesh, craignant une chûte des commandes en provenance des USA, menaçant d'interdire les biens produits par les enfants, ont massivement procédé au débauchage de 50 000 enfants, pour la plupart des petites filles. Pour continuer de subvenir aux besoins de la famille beaucoup ont dû se tourner vers des métiers informels ou plus dangereux (casseurs de pierres par exemple).Certains ont échoué dans la prostitution.
Le boycott constitue donc une arme à double tranchant. Cet effet de semonce sur les employeurs ne doit être utilisé que pour organiser un retour à la scolarisation des enfants, il faut donc pour cela en donner les moyens à ces pays.
Les solutions existent, les budgets ne sont pas si considérables, mais la volonté politique fait souvent défaut !
Plutôt que d'attendre que les grands de ce monde tiennent les promesses faites aux enfants et jamais tenues...
Plutôt que de pointer du doigt les World Companies et leurs fournisseurs aux comportements obscènes...
De se demander ce que font les grandes instances internationales, type l'ONU (sa charte des Droits de l'Enfant date de 1959 !)...
Dom, Créatrice et Agitatrice d'Idées et moi-même, avons décidé que passer à l'action avec nos moyens (les blogs, le bruit, le réseau) serait une bonne idée et proposons un label sous forme d'affirmation : "produit fabriqué sans le travail des enfants !"
N'hésitez pas à adopter cette bannière sur vos sites, si vous croyez, comme nous que passer à l'action avec toute la force de notre communauté peut constituer le premier pas d'un mouvement plus vaste. D'un espoir d'humanité !
Et, dans la mesure de vos contacts et de vos connaissances, de proposer ce label aux producteurs et aux industriels qui souhaitent afficher clairement leur éthique et leur différence, dans un monde de brutes où l'on ne sait plus reconnaître le type sérieux de la crapule.
Afin d'aider les usagers de produits et de service que nous sommes tous et toutes à mettre nos choix de consommation en cohérence avec nos valeurs et nos convictions.
Sites à consulter :
travail des enfants, de l'exploitation à l'éducation
OIT, programme international pour l'abolition du travail des enfants
protection de l'enfance contre la violence et les mauvais traitements
page dédiée à Iqbal Masih
où vont tous ces enfants ?
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