Quand les mots seuls sont trop handicapants pour dire l'émotion et crier la vérité
la force des images dans leur simplicité ouvre la confidence de la réalité de l'autre...
Une grande année de beauté et de grâce, les handica.com...
« décembre 2007 | Accueil | février 2008 »
Quand les mots seuls sont trop handicapants pour dire l'émotion et crier la vérité
la force des images dans leur simplicité ouvre la confidence de la réalité de l'autre...
Une grande année de beauté et de grâce, les handica.com...
Rédigé le 31 janvier 2008 dans Chapeau toto !, Good design | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Balises: blog du handicap, handica.com, les femmes en disent, marie decker
En écho à mon billet (déjà ancien.... suis-je donc si grande visionnaire ?) sur la bulle du crédit qui fait BANG !, plusieurs réflexions me viennent en ces journées de grandes gesticulations communicantes de la part de personnages évidemment trop payés à n'être évidemment que des primates cravatés, évidemment bien faillibles et bien sots :
Depuis des années, on fait charettes de quadras et de quinquas sous prétexte que :
"ils sont trop chers"
"ils n'ont pas su prendre le virage technologique" (oubliant au passage que cette génération-là a été la première à triturer informatique et internet, et à l'époque, c'était drôlement encodé tout ça !)
"ce sont des généralistes, brillants certes, mais il nous faut des spécialistes"
> Résultat : partout, aux postes clés, des "djeuns" sans ni recul, ni sang-froid, ni formation aux "métiers" par plus expérimentés qu'eux. Arrogants, voire péteux, en prime !
> Conséquences : le service clientèle part en couilles.
Le respect du client, du fournisseur, des échéances, des engagements est devenu un doux souvenir pour ceux qui s'en souviennent encore.
Les couacs se multiplient, au même rythme que les restructurations de services et d'équipes par des crânes d'oeufs, format poussin, plus calés pour pondre d'interminables slide shows aux effets dévastateurs autant qu'incompréhensibles, que pour rédiger une bonne vieille note de service répondant aux nécessités de l'entreprise.
Mettre les "seniors" (Môsieur Resse va rire jaune !) à la décharge, c'est une politique économique, de ressources et de qualité de l'avenir, à très courte vue. On le voit plus haut.
Sans parler du paiement des retraites futures...
Sans parler de la pénurie de main d'oeuvre qualifiée dans les années qui arrivent en raison du départ en retraite des baby-boomers.
Verra-t'on comme aux Etats-Unis, de sympathiques octogénaires reprendre du service ?
En général, ce qui se passe là-bas saute par-dessus la mare assez vite...
Chers Ami(e)s Serniors et Seniorettes, l'avenir nous appartient ! Ponts d'or en vue !
Pour répondre aux imbéciles brevetés qui hantent les cabinets de recrutement sur les points évoqués plus haut :
- "trop chers" : ben, avant qu'on arrive à 4.82 milliards d'euros....
- "virage technologique" : science sans conscience n'est que ruine... de l'âme (Rabelais)
- "généralistes" : si tu tentes de te tailler les ongles avec un tire-bouchon, tu risques bien de te faire mal, sans résultat notable sur la longueur de tes ongles. Mon conseil = adopte vite le "bon vieux" couteau suisse.
Faut-il en dire plus ?
Rédigé le 30 janvier 2008 dans Durable planète ?, Futurs & gros cerveaux, Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Au détour d'une allée lors du Salon Maison&Objet, un lieu rassemblant des créatures tendres et intenses, de chaleur et d'amour...
Rares sont les designers et créateurs qui s'intéressent à l'univers de l'hôpital, au quotidien et au bien-être et bien-guérir des malades. Trop rares.
Ce qui rend les recherches et le travail de Roxane Andrès encore plus singuliers et ô combien nécessaires !
Roxane imagine et crée des "doudous médicaux" pour les enfants hospitalisés.
Au-delà de la peluche douce et rassurante, les doudous servent à expliquer les choses aux enfants. Les choses de la vie bien sûr, qui sont leur quotidien, les chromosomes, les greffes, l'amputation, la maladie...
L'humanité exceptionnelle ainsi que la créativité de cette jeune femme lui permettent de créer un lien entre l'enfant et sa maladie, de lui donner les mots sur ses maux, de l'accompagner avec tendresse et intelligence dans son quotidien.
Concrétement, comment fait Roxane pour dédramatiser la blessure et le soin chez les enfants :
Elle imprime des graphismes colorés sur ses "Bandes Originales" avec des dessins rigolos et des messages rassurants pour apaiser les bobos des tout-petits et leur invente des "amis doux et étranges pour aller mieux".
Toute une généreuse "Fabrique du cœur" qui récupère des peluches ayant appartenu à des enfants pour les transformer en cœur après "dissection et greffe".
Un cycle se forme : les enfants donnent leur peluches, les peluches donnent une partie de leur "corps" pour reconstruire un organe destiné aux enfants dans les hôpitaux. L’organe-peluche est un support pédagogique qui fait le lien entre l’enfant malade ou blessé et le corps".
Remarquée pour son travail original et généreux lors de la Biennale du Design de Saint-Etienne, Roxane, la jeune pousse talentueuse a été retenue dans les "Talents à la Carte" à Maison et Objet 2008.
Rédigé le 29 janvier 2008 dans Chapeau toto !, Ethnico-psycho-socio', Good design | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Balises: Biennale du Design de Saint Etienne, doudous médicaux, Maison et Objet, Panser Autrement, Roxane Andrès
Il est un sujet, mille fois rebattu et dénoncé, mais sur lequel on ne semble pas avancer beaucoup depuis qu'on en parle ouvertement : le travail des enfants.
Disons plutôt esclavage car ces "travailleurs-là" ne reçoivent pour toute rémunération, dans le meilleur des cas, qu'un peu de nourriture et d'eau afin de pouvoir continuer à "produire".
Partout dans le monde les enfants sont au travail, sans leur consentement et hors de toutes possibilités de suivre la moindre scolarité. La situation des petites filles est encore plus dramatiques que celles des petits garçons... si c'est possible.
D'un autre côté, le boycott pur et simple des entreprises ayant ce type de pratiques peut avoir des effets pervers : au début des années 90, plusieurs usines textiles au Bengladesh, craignant une chûte des commandes en provenance des USA, menaçant d'interdire les biens produits par les enfants, ont massivement procédé au débauchage de 50 000 enfants, pour la plupart des petites filles. Pour continuer de subvenir aux besoins de la famille beaucoup ont dû se tourner vers des métiers informels ou plus dangereux (casseurs de pierres par exemple).Certains ont échoué dans la prostitution.
Le boycott constitue donc une arme à double tranchant. Cet effet de semonce sur les employeurs ne doit être utilisé que pour organiser un retour à la scolarisation des enfants, il faut donc pour cela en donner les moyens à ces pays.
Les solutions existent, les budgets ne sont pas si considérables, mais la volonté politique fait souvent défaut !
Plutôt que d'attendre que les grands de ce monde tiennent les promesses faites aux enfants et jamais tenues...
Plutôt que de pointer du doigt les World Companies et leurs fournisseurs aux comportements obscènes...
De se demander ce que font les grandes instances internationales, type l'ONU (sa charte des Droits de l'Enfant date de 1959 !)...
Dom, Créatrice et Agitatrice d'Idées et moi-même, avons décidé que passer à l'action avec nos moyens (les blogs, le bruit, le réseau) serait une bonne idée et proposons un label sous forme d'affirmation : "produit fabriqué sans le travail des enfants !"
N'hésitez pas à adopter cette bannière sur vos sites, si vous croyez, comme nous que passer à l'action avec toute la force de notre communauté peut constituer le premier pas d'un mouvement plus vaste. D'un espoir d'humanité !
Et, dans la mesure de vos contacts et de vos connaissances, de proposer ce label aux producteurs et aux industriels qui souhaitent afficher clairement leur éthique et leur différence, dans un monde de brutes où l'on ne sait plus reconnaître le type sérieux de la crapule.
Afin d'aider les usagers de produits et de service que nous sommes tous et toutes à mettre nos choix de consommation en cohérence avec nos valeurs et nos convictions.
Sites à consulter :
travail des enfants, de l'exploitation à l'éducation
OIT, programme international pour l'abolition du travail des enfants
protection de l'enfance contre la violence et les mauvais traitements
page dédiée à Iqbal Masih
où vont tous ces enfants ?
Lire la suite "les enfants invisibles, petits travailleurs qui font tourner le monde" »
Rédigé le 26 janvier 2008 dans Durable planète ?, Ethnico-psycho-socio', Futurs & gros cerveaux, Les Invisibles | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
Balises: esclavage, no child labor, prostitution enfantine, travail des enfants, éducation
Ouateabaoutemaiself... ? je continue à rêver à tous ces petits oeufs de poisson que Monsieur Armen Petrossian et sa ravissante épouse, Cécile, ont eu la très grande élégance de nous servir (en abondance) tout en nous en expliquant tous les raffinements.
Donc, chez Manou, des photos en ligne de cette soirée et toutes les explications (doctes).. demain ce jour jeudi ! Peut-être chez Resse aussi DEMAIN VENDREDI (qui a fait double portion de dessert, merci Mry). Peut-être encore aussi chez Mister Dubuc qui a bien aimé, surtout le "sauvage" :)). Rien en ligne pour l'heure... En tout cas, chez Sardine, ça le fait bien aussi !
Quant à moi, je suis revenue, sans la moindre photo (appareil tombé dans le Beluga !) MAIS avec une très jolie boîte hype-bling-bling, la "Too Much" signée par Swarovski (en série ultra-limitée) très gentiment offerte prétée par Monsieur Petrossian lui-même à ma petite personne émue !Quelle embrouilleuse, cette Cath !
Promis, Armen, je ramène la boîte dès ce jour !!! :)
Boîte ramenée dans les mains de Dame Cécile, à la chevelure de flammes !
Voici pour les photos ICI. A la droite de Dieu, c'est-à-dire de MÔssieur Resse, à la gauche pour vous = the Cath, toujours aussi peu photogénique, je ne vous le fais pas dire ;)
C'était un moment exquis, plaisir intense des papilles et de l'esprit avec les histoires de Monsieur Petrossian sur l'histoire de sa famille et de l'esturgeon, toutes deux étroitement liées. Un talent de conteur et une véritable passion du beau et du bon. Avec une diabolique pointe d'humour, accrochée aux moustaches de Monsieur. Merci encore Armen et Cécile. Et Love !!!!! :)
Rédigé le 23 janvier 2008 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus, Guest blogueur/blogueuse | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
Balises: Armen Pétrossian, caviar, Cécile Pétrossian, Pétrossian, Swarovski, Too Much
A l'occasion du billet sur mon copain fort-midable Carlos, j'ai reçu quelques messages en off, de la part de certaines personnes chères à mon coeur et de la part de la famille aussi, évoquant leur état de "grassitude".
Jamais très réjouissants d'ailleurs, ces messages. Les gros, les gras, les ronds, souffrent d'être ainsi dans une époque et une culture (occidentale) qui n'ont aucune complaisance vis-à-vis des Rubbens.
Carlos disait parfois simplement "je suis gros", ce qui voulait tout dire...
J'ai un autre ami aussi, deux fois plus gros que le susnommé, qui marche avec une légéreté étonnante et se juche sur de minuscules tabourets en rigolant de son embonpoint. Il me dit souvent : "tout est une question d'équilibre...". Pas mal, ce commentaire-là...
Ces deux-là avaient souffert puis avaient fait en sorte de devenir amis, de faire "leurs" leur enrobage immédiat et inéluctable. Dire qu'ils en sont devenus extrêmement séduisants est un pléonasme ou plutôt... une redondance, ça leur va mieux ! :)
Mais bien souvent, c'est "je suis gros, donc ma personne ne saurait pouvoir être objet de séduction". On m'aime pour mon talent, mon groupe de copains, mes entrées dans le show biz, mon fric, mes bonnes blagues. Mon côté rassurant et inoffensif. Car sexuel, je ne suis point. Aucune fille n'oserait s'afficher avec moi. Je ne suis qu'un gros tas de viande...
Un gros, ça transpire, ça tient de la place, ça encombre, ça déborde de partout.
Enfin, c'est -parait-il- ce que racontent 100 % des médias et des marketeurs, tout en nous balançant sous prétexte de discrimination positive des Marianne James, Valérie Damidou, Laurence Boccolini, Guy Carlier...
C'est ce que répètent les innombrables perruches et perroquets de la presse et des pipoles qui perdent tout espoir de faire carrière ou tout simplement mener une vie "normale" dès les dix premiers kilos de trop !
Bahhh ! Ce que bavasse 95% de la planète m'indiffère totalement. Il y a les 5% d'individus valables et c'est ça qui fait que la vie vaut quelque chose et pas juste "que dalle".
Personnellement, j'ai toujours aimé les gros, les grasses. Va savoir... Peut-être parce que maman est grassouillette. Elle a été qualifiée d'obèse une bonne partie de sa vie d'adulte. Obèse, je ne sais pas ce que ça veut dire. En outre, ce mot est franchement vilain : OH-BAISE !
Elle en a terriblement souffert. Faut dire qu'on l'a bien aidée à s'enfoncer des clous dans le coeur chaque fois qu'elle passait devant son reflet. Entre le milieu professionnel et les bonnes amies bourrées de bons sentiments bien compassionnels... Devant le regard des vendeuses dans les magasins : Mais, Madame, nous n'avons pas votre taille. Toujours raffinées, les vendeuses...
Et puis, quand on est gros, qu'on en bave et qu'en plus, on doit partager sa vie avec deux maigres, papa et moi...
Nous, nous la trouvons bien à notre goût, cette épouse et mère. Grâce à sa taille, on ne risque jamais de la perdre de vue ! En plus, elle a le goût des couleurs vives et pas des passe-murailles... Dire que les couleurs vives habillent mieux les courbes que les angles, c'est un fait. Peu de gros s'y risquent néanmoins. C'est dommage et c'est une erreur !
Je n'ai aucun conseil à donner, ni recette pour que vous soyez bien avec vos atours...
Etre gros et en souffrir, c'est une affaire tellement personnelle, tellement intime qu'en dire quoi que ce soit serait faire insulte à mes ami(e)s, sans compter que ce seraient de "grosses" âneries...
Il y a mille raisons pour lesquelles on est gros, dont une, toute bête, liée à la génétique de tout mammifère : notre corps est bâti pour stocker de l'énergie, sinon on ne se reproduit pas, on crève en cas de disette, on ne résiste pas aux maladies, notamment infectieuses...
et certains stockent plus que d'autres...
Il parait qu'Hitler avait déclaré au sujet des camps de concentration "les gros maigriront et les maigres mouront". J'aurais été parmi les premières à tirer ma révérence....
Finalement, vos kilos, les amis et amies, c'est plutôt bien... ! Personnellement, je prends... ! :)
Rédigé le 21 janvier 2008 dans Chapeau toto !, Ethnico-psycho-socio' | Lien permanent | Commentaires (17) | TrackBack (0)
Il est parti voler avec les poissons tropicaux, lui-même gros poisson velu, et leur égrener l'intarrissable chapelets de ses innombrables bonnes histoires.
Carlos, que tout le monde aimait et qui le lui rendait bien. Le rire certes, mais un vrai sourire, un vrai de chez vrai.
Je l'ai rencontré à Saint-Tropez. Jusque là, rien d'original. Louper Carlos dans la foule estivale, ça relève du défi. Louper Cath, ça, Carlos n'aurait pas pu le faire. Des rigolos ensemble et qui sont là pour bien se marrer tout en regardant le show off, ça devait arriver !
A la table des pipoles de l'époque, les deux Eddy, Barclay le taiseux, Mitchell l'amoureux fou de sa copine du moment, Halliday le taciturne, Carlos avait la vedette. Avec Roda Gil aussi, un autre conteur irremplaçable.
Il ne pouvait pas s'en empêcher, il était comme ça. De souvenirs communs en bonnes blagues, les deux souvent se mélangeant dans le cours du récit, il nous pliait tous autant qu'on était. Même si l'histoire, nous l'avions entendue 20 fois, on la redemandait, guettant les moments forts qui allaient nous envoyer illico à demander grâce tellement on manquait d'air !
Nous arpentions le Boulevard Saint Germain, de chez lui à chez Castel pour une nuit de veille à remettre ça avec les concours d'histoires et à prendre des nouvelles des "potes". On allait manger du poisson chez son copain Le Divellec en traversant Paris dans la voiture géante de Carlos. A tout seigneur, tout honneur !
On aimait à se rappeler le jour où je les avais embarqués dans ma toute petite polo rouge, Carlos devant, Etienne Roda Gil et ses cheveux à l'arrière...
Au moment de quitter le parking du port de Saint Trop', merde, plus un sou de monnaie.
Nous partons tous les trois à la recherche d'un bon samaritain et repérons le gros mirador de la sécurité qui veille au-dessus de nous. On monte, Carlos en tête qui grimpe prestement ! Arrivée triomphale dans la soucoupe volante. Les deux martiens de garde se régalent de l'anecdote, aussitôt tournée en "histoire drôle".
Au moment de redescendre, Carlos entonne un "Bonsoir, Messieurs !" qui fait trembler les vitres.... tout en éteignant la lumière.... Plofff ! Noir complet sur tout le port !!! L'animal avait appuyé sur le commutateur du central !
Voilà, Carlos c'était un personnage, mais au-delà du côté "bon gros", des bandanas multicolores et de la variété à 3 sous, c'était un type raffiné, super intelligent et d'une culture infinie.
Généreux comme pas possible, toujours disponible, toujours partant.... Impossible de lui dire au revoir. Avec lui, c'était toujours "bisous et à très vite !".
Bisous Carlos !
Rédigé le 19 janvier 2008 dans Chapeau toto !, Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Balises: Carlos, Etienne Roda Gil, Jean Dolto
Rédigé le 19 janvier 2008 dans Fashion bricolage, Good design | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: azur, bleu, cyan, céruléen, design, déco, marine, rouge, style, tendance bleue, turquoise
Après les souris, ce sont les canards dont je me suis mise à rêver. Et ce suite à des échanges et allers-retours entre Manou et myself. Entre la chatte de Manou et ma chatte qui font jouet commun. Je parle ici de nos félins domestiques, merci de vous abstenir de commentaires faciles.
Ce brave volatile, le canard, aux flancs excellents et dodus pour qui apprécie une bonne volaille, est devenu en l'espace de quelques années l'animal totem du clitoris de ces dames.
Enfin, du clitoris... (à valider ?) si j'ai bien tout compris.... La question du Point G ayant été un temps soulevée puis reposée sous une pile de dossiers, il semble que seul le radis émergent soit ici concerné (re - à valider ?)
Ma torpeur sexuelle du moment ne m'a pas poussée à investiger plus profondément le sujet jusqu'à peu. Torpeur sexuelle voire stupeur devant les possibles jeux de la chair. Normal, c'est l'hiver, j'hiberne.
Mais bon, je reprends, suite à des échanges entre Manou et myself...
Donc, pourquoi un canard ? Une Madeleine de Proust pour qui a joué dans le bain avec son coincoin favori sous les yeux attendris d'une mère qui était loin de se douter des turpitudes mentales de son enfant-chéri ? Mmmmm ?
Il parait que la version pingouin existe aussi. Ca, je comprends un peu mieux. Les filles qui auraient aimé faire ça avec l'Empereur sont pléthores, Si si.
Sans compter la configuration de ce paisible habitant des terres froides. Enfin, je parle de la partie supérieure de son corps bien sûr, pas de ses griffes palmées, équipement dont il se sert, le pingouin, pour cramponner la banquise. Achta'... ! Rien que d'y penser...
Donc, oui, pourquoi donc un canard ?
Un obus de 40, pour celles qui voient grand et ont leurs entrée dans l'Armée de Terre semblerait plus approprié. Quoique utiliser de telles prothèses quand on a ses entrées dans l'Armée de Terre, ça laisse quand même un peu rêveur sur l'hygiène mentale de l'usagère...
Pour les moins introduites et qui "vivent sur un budget", un concombre, au marché, fait aussi bien l'affaire. Pas cher, discret, l'air de rien. La qualité espagnole est excellente. Ferme et durable. Sans compter qu'on peut ensuite se le faire en salade, mais ça, vous y auriez pensé avant moi. Petits salopiots que vous êtes tous !!!
N'ayant, à ce stade, pas le soupçon du moindre début de réponse de la part de toutes les filles (et les garçons) -bobos en général ou sur le point de sombrer dans cette CSP- qui animent des soirées SexWare, ni de la part de leurs clientes nombreuses et affriolées qui se pressent à ces grand'messes de l'orgasme sous vide > !!! je m'autorise à poser la question à mon blog !!!
Celui-ci, tel le miroir de la sorcière de Blanche Neige, a souvent des réponses inattendus. Mais je n'en attends pas moins de lui.
D'ailleurs, et en appartée, c'est un signe des temps qu'on les tienne ouvertement et qu'on en parle tout partout de ces Happy Hours masturbatoires. Du temps du Général, tout ça se serait terminé au poste pour atteinte à l'ordre public !
Rédigé le 16 janvier 2008 dans Ethnico-psycho-socio', Fashion bricolage, Girlz meet boyz | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
Balises: coin coin, je suis ton canard, Luke
"C'est quoi ton signe ?" demande Mary Ellen.
"Cunninlingus", répond Katz d'un air terriblement frustré.
Elle le regarde. "Je ne connais pas ce signe. Je croyais pourtant tous les connaître. Moi, je suis Balance." Elle se tourne vers moi. "Et toi, c'est quoi ?"
"Je sais pas". Je tente de trouver un truc. "Nécrophile."
"Je ne connais pas celui-là non plus. Dites, les mecs, vous ne seriez pas en train de vous foutre de ma gueule ?"
"Oui", en coeur.
C'était deux nuits plus tard. Nous campions dans un site appelé le Passage du Tombeau de l'Indien, entre deux sommets. L'un épuisant rien qu'à s'en souvenir, l'autre déprimant rien qu'à le regarder.
Infatigable, Mary Ellen reprit "c'est quand ton anniversaire ?".
"Le 8 décembre."
"Tu es Vierge alors."
"Non, en fait je suis Sagittaire."
"Vouai, quoi qu'il en soit." Et puis brutalement "Putain, les mecs vous puez !".
"Ben, tu sais, on a crapahuté."
"Moi, je ne transpire jamais. Je ne rêve pas non plus."
"Tout le monde rêve...", dit Katz.
"Et bien, moi pas", rétorque Mary Ellen.
"... à part quelques individus doté d'une intelligence très en-dessous de la moyenne. C'est un fait scientifique."
Mary Ellen regarde Katz sans réagir pendant un moment, puis de but en blanc elle lance à la cantonade "Vous connaissez ce rêve où vous êtes à l'école, hummm, et vous réalisez soudain que vous êtes tout nu devant tout le monde ?" Elle s'ébroue. "Je déteste ce rêve !"
"Je pensais que tu ne rêvais jamais", dit Katz.
Elle le regarde un long moment, comme si elle tâchait de se souvenir qui il était. "Et tomber..", lâche-t'elle, impertubable. "Je déteste ce rêve aussi. Tu tombes dans un trou sans fond, et tu tombes, et tu tombes." Elle se mouche bruyamment dans ses doigts pour se déboucher les oreilles.
Katz la regarde l'air de rien. "Je connais un mec qui a fait ça une fois", dit-il, "et son oeil lui est sorti de la tête."
Mary Ellen le regarde d'un air soupçonneux.
"Il a roulé à travers le salon et son clebs l'a bouffé. Pas vrai, Bryson ?"
J'opine.
"Toi, tu me fais marcher !"
"Pas du tout. L'oeil a roulé sur le sol et avant que quiconque ne puisse intervenir, le chien l'a gobé en un seul morceau."
J'opine à nouveau.
Elle réfléchit un moment. "Alors, ton copain, il a fait quoi avec son trou dans la tête ? Il a mis un oeil de verre ou quoi ?"
"Il aurait bien voulu, mais il était fauché. Alors, il a pris une balle de ping pong et a dessiné un oeil dessus puis se l'est plantée dans l'orbite."
"C'est dégueulasse", souffle Mary Ellen.
"Donc, si j'étais toi, j'arrêterais peut-être de me moucher tout le temps dans les doigts pour déboucher tes oreilles."
Mary Ellen contemple Katz pendant un moment. "Vouai, peut-être que tu as raison", dit-elle enfin. Et illico, elle se mouche dans les doigts pour se déboucher les oreilles.
Traduction libre à la Cath d'un morceau typique de "A Walk in the Woods" de Bill Bryson, récit de sa traversée de l'Appalachian Trail (6 mois) et de ses rencontres d'infortune...
En français pour ceux qui souhaitent se marrer un peu, lire et relire TOUT Bill Bryson et ses périples à travers le monde. "A Walk in the Woods" ne semble pas être traduit, seule une version allemande existe "Picknick mit Bären". Je ne pense pas que cette information puisse être d'une quelconque utilité...
Si vous voulez d'autres bonnes feuilles, à votre dispo... ;)
Rédigé le 15 janvier 2008 dans Horizons, Livres-Tribune | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Balises: A Walk in the Woods, Appalachian Trail, Bill Bryson, Stephen Katz
Clairement, j'ai tout dit dans le titre. Donc, je peux filer faire un tour. Non... je reste car ça m'énerve. Et oui, encore un truc qui m'énerve et c'est pas d'hier.
Déjà toute gamine et moyennement casse-cou, comme tous les enfants en bonne santé et qui font leur âge, les "fais-pas-ci-fais-pas ça" récurrents de ma mère ont tenté de poser des barbelés partout autour de ma vie.
Précisons que les "fais-pas-ci-fais-pas ça" n'adressaient pas des actions périlleuses et conséquentes du type je balance des allumettes sur le tas de feuilles mortes dans le jardin ou je plante des clous dans la truffe du chien. Non, juste, arrête de jouer à la balle, arrête de tourner en rond sur ton tricycle, arrête de mettre les mains dans le bassin pour attraper les poissons.
Si je l'avais écoutée, je serais devenue une petite fille ennuyée par sa propre vie. Mais entre un imaginaire débordant (comme on peut le constater dans mes rêves) et un sens aigü de la rébellion, je ne me suis jamais embarrassée avec moi-même.
Dès l'adolescence, autour de moi, la course au jules déguisait une VRAIE COURSE CONTRE LA MONTRE au mari. Dans ma génération, à 18 ans, si t'étais pas baguée, responsable et adulte, t'étais tout juste "rien".
Le rien, c'est sympa, je trouve, y'a pas de loi, vide juridique total. Indéfinissable. Confortable, on te fout la paix par manque de définition.
Tout ça pour dire que les copines déjà maman à 20 ans, ça me donnait une petite idée de ma propre fin. Elles avaient coutume de dire "quand on accouche, c'est comme mourir" ou bien "à présent que j'ai transmis ma chair, mission accomplie". Mission accomplie à 20 ans ? 'tin de nom d'un chien !!!
Les autres, dans l'état indéfini du encore-célibataire-après-20-ans, je les ai vues endiver (c'est à dire se racornir de trouille) de la vingtaine à la trentaine. Tu comprends, si à 30 ans, j'ai pas fait un enfant, ce sera trop tard ensuite.
Trop tard, trop tard ! Que ces deux mots ont été dits, redits, incantés, entonnés.
La notion du "trop tard" -encore plus présente, semble-t'il chez les femmes du fait de cette assassine "horloge biologique"- EMPOISONNE L'EXISTENCE ET LA RACCOURCIT CAR ELLE OCCULTE TOUTES PERSPECTIVES ET TOUT CHAMP DES POSSIBLES.
Sans compter qu'elle rend les gens terrrrrrrrrrrrriblement ennuyeux...
Donc passée la trentaine puis abordée la quarantaine, l'entourage commence à penser retraite et placement patrimonial. A 40 ans, il faut penser à la retraite. Tous les banquiers et mes copines vous le diront.
Il faut penser aux "racines" aussi. Et encore, c'est bien quand on y pense, car passée 40 ans, les "à quoi bon à mon âge" prennent le relais. Alors moustache au vent et cheveux grisonnants... Que foutre ? Pour séduire qui ? Ben, toi, ma parole non ?... merde tu es plus jeune que moi et tu parais ma mère !
A mon âge, tu comprends à mon âge... le truc est lâché et justifie tous les renoncements. Ton mari s'ennuie, t'ennuie ou bien tu l'a plaqué ou il t'a plaquée. Ben, refais ta vie. Quoi ? à mon âge, tu n'y penses pas. Mais qu'est ce qu'il a ton âge ?
Ca me dépasse. Je conseille donc à toutes les cassandres de calculer en terme d'années approximatives qui leur restent à vivre. Au recruteur grincheux qui les accuse d'être trop vieille, répondre : j'ai encore 20 ans de bonnes années de boulot devant moi. 20 ans, c'est pas rien.
Et puis, au final, ne rien penser du tout. L'âge, perso, je m'en suis toujours foutue. La seule fois où je suis tombée dans le "format", kidnappée que j'ai été par mon premier mari à 32 ans, j'ai fait une grosse connerie : pourquoi ne pas épouser celui-là, il est gentil et après tout, à mon âge....
J'ai vu mes parents, que j'aime profondément par ailleurs, se faire "vieux avant l'âge", comme on dit. Restreints, contraints, ayant peur de tout et du reste, castrateurs de leur propre vie.
Vieux à 30 ans, vieux à 40 ans, alors qu'ils étaient en pleine forme mais avec des pensées et des attitudes de "vieux".
Ils ont fini par comprendre, à présent qu'ils voguent vers les 85 ans tous les deux, que c'était sans doute un peu stupide de se couper ainsi les aîles.
Que c'est finalement pas si mal que leur fifille ait continué à se mettre les mains dans l'eau pour attraper les poissons... car pour elle, il n'est jamais trop tard...
Rédigé le 14 janvier 2008 dans Coin des pas perdus, Ethnico-psycho-socio', Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Aube sale aux travers des vitres. Je suis dans le bus qui m'emmène chaque matin de ma banlieue à mon boulot près de la Tour Eiffel. Dans ce bus, les mêmes personnes tous les jours. Dont une fille assise à mes côtés. Elle bosse dans la même boîte que moi, mais elle a eu la chance de se faire muter au siège où il se passe toujours quelque chose de plus intéressant que dans ma triste filiale.
Ce matin, elle m'annonce qu'elle va visionner, une fois de plus, un film qui a été vendu sous le manteau à 12 millions d'exemplaires rien qu'en France, mais que tous les distributeurs de cinéma et les chaînes de télévision ont refusé de diffuser. Il dévoile un terrible secret et en suggère les conséquences.
Elle m'invite à venir avec elle. Ni une ni deux, l'idée de sécher une journée d'ennui à mon poste et de faire partie des "initiés" attise une intense curiosité.
Je ne sais pas dans quoi je me suis fourrée...
Nous arrivons dans une salle de visionnage, 5 ou 6 autres personnes, sont déjà installées. Elles travaillent toutes au siège. Une fois de plus, je les envie...
Le film commence. Et immédiatement, je suis dans l'écran, l'un des personnages. Une scientifique, jeune, stagiaire sans doute. Affolée, je cours partout une serviette éponge à la main. Elle est beige avec de curieuses tâches rosâtres. J'enjoins à tout le monde de ne toucher ces tâches à aucun prix, sous peine de mort immédiate.
En effet, je fais partie d'une équipe de chercheurs dédiée aux virus foudroyants. Et nous venons de découvrir un nouvel ennemi, tapi dans ces tâches. On les touche et c'est la mort en quelques minutes. D'ailleurs, une collègue vient par accident de mettre la main sur la serviette. Elle la jette au loin en hurlant, mais commence à se sentir "bizarre", puis vire au bleu et tombe, foudroyée à mes pieds. Je suis en état de choc. Terrorisée. Ne sachant plus que faire pour empêcher à l'espèce humaine, toute entière, de connaître une fin aussi définitive.
Mais à mes côtés, se tient un docteur, tout en blanc, une seringue à la main. "Nous venons de trouver le vaccin contre ce virus, essayons sur elle, elle ne craint plus rien". Non seulement, la morte retrouve ses couleurs, mais elle ressucite sous mes yeux. Le vaccin ramène les morts ! Nous courons de bureaux en couloirs et piquons à qui mieux mieux tous les morts que nous rencontrons. Et tous et toutes se lèvent, souriants. Je les embrasse, je les serre dans mes bras, je suis tellement soulagée !
Le soulagement est de courte durée. En effet, en serrant les ressucités dans mes bras, je réalise qu'ils sont dotés d'une force hors de la normale... Je serre des mains et ils me broient les doigts. Gênés, ces hommes et ces femmes, de plus en plus nombreux, font attention à leurs mouvements. D'un geste, ils peuvent abattre un mur, d'un éclat de voix, faire exploser les vitres.
Nous les regroupons dans un champ. Il y a des armes, énormes. Ils s'en emparent et commencent à faire joujou avec. Le bruit est étourdissant, mais la réalisation qu'ils peuvent soulever une canonière comme si c'était un crayon me terrifie.
En outre, à présent que nous sommes à l'air libre, nous, les scientifiques, réalisations que nos ressucités, ancien collègues et ami(e)s, commencent à grossir, à grandir, jusqu'à 10 fois notre taille.
Nous sommes soudain comme des brindilles au milieu de géants.
Et nous savons que nous devons fuir, profiter de notre petite taille pour nous glisser dans des trous, ramper et disparaître le plus loin possible. Car les géants, de débonnaires et joueurs, l'espace d'un instant, sont devenus des chasseurs assoiffés de notre chair.
La race humaine, telle que nous la connaissions, est en voie de disparition. Partout des morts ont été rendus à la vie grâce à cet étrange vaccin et ont muté. Nous sommes très peu, pauvres nains, à avoir évité virus et vaccin et luttons pour notre survie.
Ils y a ceux qui se cachant dans les recoins les plus sombres des grandes villes.
D'autres, comme moi, qui choisissent de fuir dans les bois.
Je suis seule sur un chemin boisé. Au loin, j'entends des géants arriver. Heureusement, grands et gros comme ils sont, le tam tam de leurs pas les trahissent. Je me cache dans un trou, mais ils ont senti ma présence. Ils reniflent partout. Manque de me trouver, mais je suis si petite et si ratatinée dans mon recoin qu'ils ne me voient pas et reprennent leur route.
Les géants sont à présent partout, déterminés à détruite tout ce qui reste d'humain sur Terre...
Je me réfugie dans une maison de poupée. C'est la maison de Mickey. Toutes les petites souris sont sur le point d'embarquer dans une voiture pour aller faire un tour. Je me déguise en Mickey et saute à l'arrière.
Les géants regardent passer cet équipage. Sans broncher. Les souris ne les intéressent pas. La voiture s'arrête. Je descends et toujours déguisée en Mickey, me retrouve dans une arrière-cour. Il fait nuit. Par la fenêtre, je regarde à l'intérieur. Un couple de géants attablés et trois petites esclaves, humaines, de jolies négresses qui les servent à table et font le ménage pendant qu'ils mangent. Elles sont terrorisées et roulent des yeux comme des boules de loto. Il faut que je me glisse à l'intérieur pour les délivrer. Mais c'est moi qui manque de me faire attraper par le géant qui lâche son chien sur moi.
Je fuis par dessus la haie. Je saute une deuxième barrière, puis une troisième. Le géant a des yeux lasers qui peuvent m'abattre de loin. Mais il me manque, une fois, deux fois, trois fois. Je vole jusqu'au sommet de la colline et me retrouve sur l'autre versant. Mais je sais qu'il me faut courir encore et encore pour rester en vie.
Je cours, en larmes, et me retrouve assise dans mon fauteuil devant l'écran de fin.
Comment une telle horreur est-elle possible sans que quiconque ne fasse quelque chose pour l'empêcher ? Ma voisine me regarde et me dit, "nous, nous serons sauvés, tout le monde ne peut pas l'être".
Le velours du siège est doux sous ma main, il fait chaud, étouffant dans cette pièce.
Je me réveille, ma couette est lourde sur mon visage.
Il est temps de mettre un terme à cette nuit et aller prendre un café.
Ce matin est un autre jour....
Rédigé le 13 janvier 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Je suis tellement contente qu'il faut que je le dise à mon blog : comme une folle, j'ai craqué sur une fantastique paire de Maud Frizon, tout en me disant, moi qui ne marche qu'en "plat" du haut de mes 1 m 75 que le bon dieu m'a donné, qu'après les avoir mis 5 minutes, je serai bonne pour appeler le 15 (Samu) ou le 18 (les pompiers). 6 centimères de talons au compteur. Une vraie déliquescence cérébrale, la carte bleue à la main. Résultat = une Cath dont l'occiput culmine à 1 m 82 du plancher des vaches. Dans le magasin, c'est toujours beau à regarder selon le vieux principe "Plaisir des Yeux". Cath bonne pour s'empapaouter Nicolas 1er... non, plutôt le petit roquet qui n'aime que les grandes chiennes... Deux vertiges sinon rien ! Bref, donc, pourquoi je suis contente hein ? Parce que j'ai marché toute la journée dans Paris avec mes nouvelles copines et qu'après quelques minutes d'adaptation du style, je me les tords-je me les tords pas ?, je choisis l'avant ou l'arrière pour montrer ma culotte aux passants, bon sang d'un diable, faudrait trouver moyen d'avancer plus vite que la mémée tordue sur sa canne qui trottine devant à toutes rames... et bien (1) je ne suis pas tombée ni tordu mon/mes pieds (2) j'ai marché vite -j'ai des témoins qui m'ont vue être à l'heure partout... pour une fois !!! (3) j'ai à peine deux ampoules sur les avant-derniers orteils qui me font toujours ch... même en tongs de toutes façons. Je vais les faire couper. Pas mes Maud, mais ces satanés doigts qui revendiquent tout le temps le droit de me pourrir la vie. Et je vais les envoyer à Sarko en les faisant passer pour ceux de Carla. Vue leur longueur et leur élégante configuration, va au moins flipper cinq minutes, ce sera toujours ça de pris ! gniarkkk gniarkkkk !
Longue vie aux pieds de Cath et à ses nouveaux talons !!! car comme dit la ritournelle...
As I walked by myself
And talked to myself
Myself said unto me
Look to thyself
Take care of thyself
For nobody cares for thee...
J'étais avec moi-même
Me parlant à moi-même
Et je dis à moi-même ces mots :
Occupe-toi de toi-même
Prends bien soin de toi-même
Car nul de toi ne se soucie
Rédigé le 10 janvier 2008 dans Fashion bricolage | Lien permanent | Commentaires (20) | TrackBack (0)
Balises: Carla, ma culotte aux passants, Maud Frizon, Nicolas 1er
Parce que l'Europe, bon sang de bois, le vaut bien !!!!
Il est question un peu partout d'une grande manifestation qui va réunir, pèle-mèle et pèle-moi-le-jonc, tous les opposants de toutes sortes : au traité européen, mini ou maxi, à Nicolas 1er, au grand capital, à tous ce qui fait bling-bling, à la chasse au canard et à la messe en latin. Tout ce brave monde convergeant à toutes bringues, qui en vélib', qui en cars réquisitionnés de voyages organisés, qui à pinceaux, qui en char de la gay pride.
Où donc ? chez feu Louis XVI, à Versailles
Quand ça ? le 4 février (va faire froid > deux options = soit y'a personne, soit y foutent le feu d'entrée de jeu histoire de se chauffer les pinces et Sarko fait charger la garde, de belles images pour Chazal en vue)
Whatisitabaoute ? Le 4 février 2008, les parlementaires français réunis en Congrès à Versailles, vont devoir voter pour ou contre la modification de la Constitution permettant la ratification définitive du Traité européen de Lisbonne ("mini traité") impulsé par N. Sarkozy et A. Merkel.
Voir le site "Tous à Versailles, à l'attention des Sans-Culottes...."
Pour tout vous avouer, et malgré mes grands airs, je ne comprends rien au Traité européen, ni au Traité simplifié (j'entretiens, en outre, une horreur sacrée des trucs soit-disants simplifiés ou des raccourcis en tous genres, surtout si j'ai le sentiment d'être poussée aux fesses).
Je comprends encore moins le fait qu' "on" fasse -d'un côté- un référendum qui renvoie la panouille dans son arrière-cuisine pour ensuite -d'un autre côté- nous resservir le même poisson en sauce courte et sans plus demander l'avis des dîneurs...
Comme tous les gens de ma génération et beaucoup de gens en général, l'idée de l'Europe m'enchante. Enfin, une Europe qui tienne sur ses cannes au plan culturel et historique, pas un patchwork cousu par Martine sous anti-dépresseurs à l'attention de sa mère honnie.
Une union économique et sociale de pays du même calibre, dotés d'une constitution simple, lisible et adaptée au terrain, leur permettant de tisser des liens privilégiés, choisis et "décontractés" avec les divers pays voisins européens et extra-européens.
Pour le bien général et dans un but de paix, de progrès social, de plein emploi et de développement économique.
Je dis bien "économie", les amis, pas "finance", hein ???
Bien que calée en histoire et en géo, je suis bien infoutue de dire "de tête" qui sont les membres de l'Union Européenne à cette heure (vous le savez vous ?) et encore moins d'entrer dans les subtilités de ceux qui sont membres mais hors zone Euro, membres en probation, membres en devenir, membres en pointillés....
Tu parles d'un pandémonium ! Là où il existe une telle confusion (comme dans les caisses noires du Sénat français), tu peux être sûr Arthur, que ça profite à certains, en loucedé, et rien pour nous, salauds de payeurs, salauds d'électeurs, salauds de pauvres cons en général !
Tout ce que je sens, c'est que rien ne va plus après les fantastiques espérances de paix et de progrès et les rêves de l'après-guerre. Sans plus le moindre objectif ni projet avéré, l'Union Européennne a subi les assauts de générations de bureaucrates, ploutocrates, mafieux et lobbies, avides et lâches, corrompus. Elle a réussi à se mettre à dos la moitié de la Terre, entre ceux qui la voient comme une rivale et ceux qui attendent à la porte, comme des crottés dont on ne veut pas...
Les petits marquis se sont jetées sur LA grande idée et l'ont proprement molestée, brûlée à la cigarette, battue, enchaînée pour faire d'elle une pute docile et maquillée comme une bagnole volée... mais bonne gagneuse...
C'est si gros que ça passe ?
Et bien, moi, je dis non à cette Europe-là, ça ne peut plus continuer ainsi. Ou alors, admettons clairement et une bonne fois pour toutes que l'idée même de démocratie est une vue de l'esprit, sans plus.
On ne peut plus continuer à voir les métiers et le travail nous échapper, à voir nos économies fondre comme neige au soleil, à trimer plus pour gagner moins, à gober et subir les balivernes d'exécrables gestionnaires et des acteurs de la finance qui taillent d'un côté et sucent de l'autre, toujours sur les mêmes flancs et sans rien donner ou alors n'importe comment : éducation, recherche, logement, biens sociaux, équipements collectifs. Au diable !
On ne peut plus continuer à voir les mêmes erreurs faites et refaites, sur notre pied, par des gens dénués de talent, de vergogne et de vision.
Les gosses n'ont plus d'étincelles dans le regard, mais qu'est ce que leurs parents peuvent bien leur dire concernant leur avenir ? "Tu seras financier, mon fils ou tu ne seras pas !".
Ce n'est pas la faute à l'Europe, mais à ce qu'ils en ont fait, avec notre bénédiction, notre passivité issue de notre incompréhension soigneusement entretenue... Car si des copies de la Constitution made in Giscard ont bel et bien été distribuées largement avant le 29 mai 2005, elle était illisible pour la plupart d'entre nous. Belle opération de passe passe.
Que faire maintenant et avant qu'il ne soit vraiment trop tard, avec encore plus de victimes et d'irrémédiables dégâts ?
Dire non et se mobiliser contre la mondialisation financière improductive de biens (que j'ai déjà évoquée à plusieurs reprises sur ce blog, ses raisons, ses conséquences, ses méfaits, le vide juridique international qui lui permet de perdurer et d'embellir sur le dos de l'humanité) et imaginer une coopération monétaire internationale (Européenne et mondiale) dédiée à la construction et à la reconstruction, tout comme au sortir d'une guerre.
Certains proposent de faire de nouveaux accords de Bretton Woods.
Jolie formule, mais lorsqu'on connait les failles et les défauts intrinsèques desdits accords, il semble inutile de copier-coller un machin centralisateur et dirigiste, basé sur une seule monnaie et qui a montré ses grosses limites en l'espace de 20 petites années chrono.
Et bien, comme moi, qui n'y comprends rien
mais qui suis suffisamment enragée à ce stade
je me vois mal, toute seule,
aller balancer une saucisse enflammée sur la tronche à Trichet
sur les marches de la BCE
action d'éclat certes
mais clairement inefficace (puis j'aime bien les saucisses)
je vais aller voir ce que les "élus" de ma commune en pensent
puis je vais aller voir sur internet ceux qui pensent comme moi
ceux qui ne savent pas quoi faire
ceux qui ont une idée
ceux qui se bougent le cul
et je vais les rejoindre, petite voix, petites mains
Car notre Europe, c'est nous et nous la valons bien, merde !
Rédigé le 08 janvier 2008 dans Futurs & gros cerveaux, Les Invisibles, Zéro pointé ! | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Balises: 4 février à Versailles, BCE, Bretton Woods, Constitution Européenne, Europe, Mini Traité, Traité Simplifié, Trichet, Union Européenne
Afin de ne pas se flinguer la semaine avec les réminiscences de la semaine passée, et n'ayant pas eu le temps de livrer à mon carnet la moindre étincelle de carbone ce week-end, voici donc un nouveau concept made in my brain within 3 seconds chrono : "le billet de remplissage intermédiaire".
Pas envie de mettre une blague en ligne, puisque je la connais déjà et que ce blog n'intéresse que moi.
Pas envie de mettre un beau dessin, Boronali fait ça si bien. Pas envie de balancer des gros titres locaux, style la pêche au requin marteau ou les dernières nouvelles des clams de la Raie, comme chez Marcus. Aucun recette de beauté sponsorisée comme chez Sophie. Pas de blablablamarketoverbeux comme chez .... (remplir les blancs, y'en a trop).
Le billet de remplissage intermédiaire semble être, par nature, sans intérêt (contrairement aux individus sus-mentionnés), puisqu'on y livre, pour une fois, les productions cérébrales de quelqu'un d'autre et non la pitoyable récolte de son quotidien.
Il serait donc l'antithèse du blog, puisque selon de doctes censeurs -qui hantent les blogs et intiment à qui mieux mieux le pourquoi et le comment du bon bloguer en France- le blog n'est ni un reporting, ni un copié-collé de la réalité du dehors, mais bien une mise à nu intime et singulière du moi et du sur-moi.
>> Le billet de remplissage intermédiaire ne doit en aucun cas être imité ni faire école <<
Voici un poème en prose de Kappauf
(inutile de préciser que je l'aime sinon ses écrits ne seraient pas à mes yeux autant de poèmes... inutile de confirmer que je l'admire, faisant partie des gens dont le simple contact rend plus intelligent)
"Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas *. Mais ce pas, ça n'est rien.
Ex nihilo, nihil... Rien ne vient de rien... le célèbre vers du poète romain Lucrèce a aujourd'hui toujours une vraie résonnance.
La haine est certainement à l'origine de l'amour et l'homme, avec l'aide de Dieu, s'évertue à faire émerger du chaos l'harmonie.
Rien, c'est le tout virtuel, les paradis artificiels, ces quêtes d'indifférence
.....
Si l'époque semble ne rien vouloir dévoiler, si la tendance est plutôt aux sentiments opaques et aux émotions "in the closet" ou sur internet, c'est effectivement que les esprits sont prisonniers, des modes, des conventions, des snobismes, de la volonté d'engranger des biens et de l'argent, mais encore et toujours de leurs peurs, y compris, bien sûr, de celle de manquer.
Lémures figés dans la torpeur face aux dangers virtuels.
C'est la réalité nue qui est sublime et impeccable.
Le sourire d'un lépreux dont on soulage les souffrances. La beauté d'un chirurgien qui guérit de ses mains...
Il existe des réalités dont on peut se satisfaire, il s'agit de faire preuve de discernement, de choisir, de tirer les enseignements de la vie sans se poser en donneur de leçons qui oppose, par exemple, les mondes virtuels et le monde réel.
Il s'agit enfin d'aimer pour aimer, sans se faire d'illusions.
Entre l'obscurité et la lumière, il n'y a qu'un interrupteur.
Entre réel et virtuel, qu'un click.
Entre Dieu et le Diable, qu'une queue"
* Léon Tolstoï
Rédigé le 07 janvier 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Balises: Boronali, Kappauf, Lucrèce, Léon Tolstoï, Marcus, Sophie Kune
Encore 50 ans (au moins) à avaler !
Dans la mesure où quand j'étais "petite", je ne pouvais imaginer arriver au demi-siècle, ou bien alors sous les traits de la sorcière de Blanche Neige (dans ces années-là, les femmes de 50 ans, en raison
de la pression culturelle et de leur propre renoncement de fait étaient
plus souvent des mémés que des pin-ups), et que, grand ciel "je l'ai fait", tout semble à présent possible.
J'aime me dérouler le film, à la façon d'un Forrest Gump, d'abord en noir et blanc, puis en couleurs surexposées.
1958 : le beep-beep de Spoutnik résonne encore dans les étoiles depuis son lancement quelques mois plus tôt, ma génération a reçu un pendentif en forme de Spoutnik en lieu et place des sempiternelles médailles de baptème...
1960 : Gaston Dominici est gracié par De Gaulle, je m'en souviens car à la maison on ne parlait que de ça : ça s'est passé tout près de ces endroits où mes grands-parents aimaient sortir en voiture les week-ends, dans le sud...
1962 : de grands tags de l'O.A.S. fleurissent partout, à la peinture blanche, sur les murs de Marseille et une blonde, touchante, trop déchirée pour être l'enfant qu'elle semble être encore, meurt quelque part à Hollywood...
1966 : Mickey est en larmes et moi-aussi, inconsolable devant l'écran de télé, c'est le fin d'un monde. Walt Disney vient de partir.
1967 : Oscar au cinéma avec De Funès et Claude Gensac. Un vrai navet, mais à 9 ans, j'ai bien rigolé.
1968 : pas d'école pendant des semaines !!! Youpi !!! Les bonnes soeurs du Sacré Coeur redoutent que des étudiants en rut ne viennent sauter les portails du pensionnat . Enfin, "redoutent", c'est peut-être vite dit. On n'en saura jamais rien puisque j'étais consignée à la maison....
Je pourrais aussi parler d'un été 69 où réunies devant la télé noir et blanc, bien au-delà du coeur de la nuit, toute la colo a assisté, bouche bée, aux premiers pas d'un bonhomme michelin sur la Lune....
Entretemps, plein de chansons, Polnareff (dans la maison vide), Richard Antony (ils ont tant marché...), Adamo (accroche une larme aux nuages !), et Oh Happy Days par les.... pffff Edwin Hawkin Singers... (45 tours, couverture fond bleu clair avec une troupe de blacks bien propres posés en pyramide... SI QUELQU'UN ME LE TROUVE....)
Chacun d'entre nous portons en nous des dates de moments forts et singuliers, d'évènements historiques ou personnels que nous avons réécrit à l'aune de notre mémoire et de notre émotion. Pourquoi suis-je toujours émue en songeant au Spoutnik et que rien de tel ne se produit dans ma tête en évoquant un jour de septembre 2001, hein ?
Rédigé le 04 janvier 2008 dans Coin des pas perdus | Lien permanent | Commentaires (27) | TrackBack (0)
Balises: Adamo, Forrest Gump, Gaston Dominici, Mai 68, Marylin Monroe, Michel Polnareff, OAS, Oh Happy Days, Richard Antony, Spoutnik
Ca part gentiment, ça se rattrape ensuite prestement....
Il en va des blogs comme des tendances lourdes dans la société. Tout d'un coup, tout le monde se met à avoir, au même moment, le même spleen, la même idée, la même coupe de cheveux, les mêmes manies à se plonger des heures dans des Sudoku.
Tout le monde se met à avoir 40 ans puis 50 ans au même moment.
Tout le monde se pince la taille en scrutant ses rides avec une synchronicité déroutante.
A croire qu'on est tous et toutes né(e)s le même jour, en un lieu commun (excusez du peu).
A vrai dire, et pour dire qu'on ne croit pas si bien dire... étant tous contemporains de la même époque et issus, jusqu'à plus ample informés, de l'identique et nourricière gadoue d'ici en bas.
Donc, pour en revenir à notre gros mouton laineux, on a pu observer ces derniers temps -car en temps blogueur, les années se déclinent en minutes- de bonnes grosses vagues de fond :
(1) "Je dénigre tout le monde, tous ces médiocres individus qui se la jouent à guichet ouvert à la face du monde et en plus, si je les ai bien accrochées (beaucoup plus rare !) je balance à donf : des noms, des blogs, des citations, des vieilles rancoeurs, tout y passe. Des jalousies beaucoup, et surtout."
(2) "Je passe à l'étape bovine en meuglant "à l'a-quoi-bonniste" sur mon blog : à quoi ça sert tout ça, et dans quelle étagère ai-je rangé mon Lexomyl. Car à la réflexion, les blogs des autres sont nazes, mais le mien doit valoir aussi peau de balle (un reste de conscience ?)."
(3)"Je fais ici et maintenant mon mea culpa, dans le plus pur style des grands procès de Moscou, en expliquant à tout ce qui bouge alentour que jusqu'ici je vous ai menti, trompé, pris pour des vessies et que, à partir d'à présent, je vais me mettre à parler vrai.
Parole d'ivrogne, d'avocat, de candidat, d'agent immobilier ou de blogueur, c'est du kif !"
(4) "Puisque je suis un être de lumière auréolé de sincérité, je pointe d'un doigt vengeur tous ces inventions diaboliques qui ne servent à rien du tout : Facebook, Twitter et what else ?
Et en remets une louche, juste en passant, sur les vilains qui barbottent en de tels endroits et me spamment à longueur de temps > Cf Point (1) du présent exposé.
Je me moque bien entendu de ma page rank, explose exprès mon Technorati, fous en l'air ma blog roll puisque, de toutes façons, qui m'aime me suive...."
(5) "Je me prends les pieds dans mon caca de diverses manières en reniant tout ce que j'ai dit aux point (1) (2) (3) et (4) et renoue en fanfare avec des individus que je traitais de crevures la veille.
En enfourchant mon blog pour ferrailler de nouveaux moulins à paroles, sans plus me soucier que je suis redevenu, dans la foulée, le maniaco-dépressif à forte tendance égoline phase quatre dépassée.
En me remettant, après une brève interruption de salades, à raconter des conneries plus grosses que moi mais avérées plus vraies que vraies.
J'envoie des vampires et des winks et des invitations branquignoles à tous mes amis Facebookiens, en comptant les points de ma popularité toujours plus "hot".
(5) Business as usual, doncque et en conclusion... la vie a repris son cours, les blogs un moment ébranlés sont tous plus ou moins retombés en place jusqu'à la prochaine ligne de faille... d'ici quelques mois.
Cerise sur le chapeau :
Parlant de parler blogs, y'a des trucs trop beaux pour être vrais. Mais bon, c'est internet qui le dit, donc on va le croire. Tombée pile chez Veuve Tarquine (une très grande dame), petit mot sur La Comm pas très net.
Ruminations Tarquinienne sur un article du Monde, "Un site féminin confronté à la grève de ses collaboratrices bénévoles".
Après enquête (sommaire, on y reviendra) sur le truc intitulé Ladies Room ou dames pipi (je ne sais plus trop) blog collaboratif, "à moi mon contingent d'esclaves et heureuses", j'aboutis à la rubrique collaboratrices régulières et dûment rémunérées, avec, en pignon de toit : Pensées d'une ronde, sous-titre Miss 2007.
Extraits en date du 18 décembre !!!mais avant, précisons pour les 15 français qui ne sont pas encore au courant, Miss 2007 Caroline a un polichinelle dans le tiroir!!!
Extrait donc :
"" Bon alors je tiens à rassurer tous ceusses et celles que la grossesse ne passionne pas et qui tremblent de peur à l'idée que du coup je m'épanche sur mes petits maux tous les jours: ça n'est pas mon genre. Non, je veux dire, je sais bien que ça n'intéresse personne - à la limite ma mère - de savoir que:
- J'ai la nausée depuis plus d'un mois...
(lire l'entre-deux ici)
...Bref, voilà, me répandre sur toutes ces choses ce n'est vraiment pas mon genre. Alors ce n'est même pas la peine d'essayer de me demander quoi que ce soit.
Heu, je vous ai parlé de mon problème de caca ou pas ? ""
122 commentaires ! Sans compter la libre mention du mot "caca" noir sur blanc ! Tout comme chez moi, chic-alors.
Faut dire que nous, les filles, en cloque ou pas, le caca, ça nous occupe la tête tant que c'est pas descendu. Et de quatre !
Quand d'aucuns parlent d'autocensure dans les blogs et de fin de la démocratie et de la laïcité dans notre pays, quels fieffés imbéciles !!!!
Conclusion (temporaire, on y reviendra) :
"Moi, je me suis suicidé en état de légitime défense" (Jean Giono, "La Femme du Boulanger").
Rédigé le 03 janvier 2008 dans Ethnico-psycho-socio' | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Mots-clé : 365 jours, krack boursier, Ségolène Royal, Putin, tentative, queue de rat.
"Car enfin, il va falloir bien préparer 2008 à lire les prédictions cassandresques qui pleuvent à torrent dans l'Undernet : Krack boursier sans précédent, vagues d'attentats sanglants, guerre USA-Chine, retour en forme de Ségolène Royal, Municipales sous le règne sarkozien, pas de nouvel épisode de Heroes avant avril-mai ...
Alors comment se préparer ?
En allant voir ce réjouissant documentaire démontrant la main-mise totale et dictatoriale des médias sur la politique et l'éducation américaines, médias eux-mêmes aux mains d'industriels sous contrat d'Etat ... Industriels tendant naturellement vers une situation monopolistiques (soit, et les renvois fréquents du documentaire aux écrits de Georges Orwell le visionnaire sont d'une acuité imparable : lorsque l'information émane d'une seule source sans moyens de vérification, elle devient la vérité unique et annihile alors toute nécessité de réfléchir ...)" (la suite ICI)
Boronali, je suis tombée dans ton bac ou bien est-ce toi qui a pointé ta truffe dans ma litière en premier lieu ???
Le blog le plus incompréhensible de la blogosphère saucisson-rouge, autrement dit un ruisseau d'eau pure gazouillant gaiement au sein d'un vallon. Voui, c'est bien le tien !
Non pas que la citation plus haut soit incompréhensible, enfin pas pour moi, mais je suis d'une intelligence supérieure à la moyenne...
J'aime surtout quand tu fais des concours de trompette concrète, c'est top, personne n'est foutu d'activer le morceau, même moi qui suis d'une intelligence supérieure à la moyenne, pour tenter de deviner ce quoi dont tu causes.
Et encore, c'est une chance, quand on l'active, c'est terrifiant. Un son que même mon casque gonflé à l'irridium, au-dessus de mon cerveau hors catégorie, ne parvient pas à juguler...
Et alors, là.... je glisse de ma chaise (on se demande sur QUOI ???) quand tu livres des créations, mettant en scène notre ami Joseph. C'ui qu'a une moustache et dont le cuisinier attitré était le papi de Putin. Toi et moi comprenons, les autres n'ont qu'à s'instruire !
Donc, toi Boro, l'homme de toutes les situations y compris de celle de me fabriquer une porte magnifique mais qui, comme tout bel objet, implique une certaine période de rodage. "Tu verras Cath, dis-tu après le énième coup de lime, une fois qu'elle sera bien usée, elle fonctionnera enfin... !"
L'homme à qui j'ai appris que le meilleur moyen d'accéler l'usure des matériaux est de les mettre au pas une bonne fois avec une queue de rat bien sentie.
Voilà-t'y pas que l'animal nous pond un blog de tentatives de dessins pour les 365 jours à venir, avec, en salve d'ouverture, un astronaute brandissant.... une queue de rat !!!
Boro, si tu deviens riche grâce à tout ce que je te suggère subliminalement dans ce billet type "grosse lèche", pense à moi sur mes vieux jours !
Rédigé le 03 janvier 2008 dans Chapeau toto !, Guest blogueur/blogueuse, Strip Avenue | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Balises: Bac à Sable, Boronali, NASA, queue de rat
Et non, point de voeux, nulle part de Happy New Year, Bonne Année, Bonne Santé, pleins de sous, plein de bonheur, plein de ceci, et de cela....
Il ne faut pas compter sur autant de fourberie de ma part. Méchante certes, mais salope, jamais !
J'enrage ces jours-ci de recevoir via mail (il est vrai ça coûte moins cher qu'un peu d'encre, une carte, une enveloppe et un timbre + la peine de s'en occuper) des roulements de : "je te souhaite plein de choses géniales, tralala" et de constater que je ne suis même pas la destinataire unique de ce créatif message, mais quelque part dans la masse des "undisclosed recipients"...
Les seuls voeux "jolis" et sur papier dont j'ai été récipiendaire sont ceux des marques. Merci donc Eric Bompard, L'Occitane, Renaud Pellegrino, Charlie en Particulier, Yves Rocher, de vous être donnés la peine de choisir un beau papier, une belle enveloppe, d'avoir loué les services d'une demoiselle à la calligraphie irréprochable, collé un beau timbre et emballé le tout au bon soin de Monsieur le Facteur.
Je me doute bien qu'il y a un côté intéressé dans votre démarche du style, nous vous aimons Chère Madame et nous aimons tant la couleur de votre argent. Mais reconnaissons néanmoins qu'ils se donnent un certain mal pour le déclarer avec style.
Ma main à couper que dans 2 jours, date de mon anniversaire, je vais recevoir encore quelques cartes du même aloi, accompagnées d'un bon de réduction, de la promesse d'un petit cadeau à venir retirer en magasin, histoire de me confirmer que ces inconnus se souviennent que prendre un an de plus, c'est raide !
Je doute d'en recevoir autant de mes soit-disants ami(e)s, copains, copines et tapeurs de tous poils squattant mes lignes les 364 jours restant....
Au temps jadis, quand j'étais encore gentille, je créais de mes petites mains habiles une carte de voeux différente chaque année, l'emmenais chez l'imprimeur, choisissais un chouette papier avec lui, des enveloppes originales et nous nous attablions devant l'affaire une ou deux journées durant, à mettre un mot chaleureux, à nous remémorer les aléas de l'année passée du destinataire de la carte afin d'écrire quelque chose en rapport. A glisser, pourquoi pas, une invitation à prendre un verre "asap".
Une centaine d'enveloppes envoyées jusqu'en 2005, pour une maigre récolte en retour. Il est vrai que je pensais encore que lorsqu'on donne beaucoup, on doit en toute logique recevoir également. Même si les gens sont à court d'idée, un petit dessin, un bout de ruban, un brin de lavande séché font aussi bien l'affaire.
Que nibe !
La légéreté est désormais ma compagne de route depuis que ce "blog" s'est auto-déclaré en dehors du circuit de la notoriété, de l'inepte blabla et va tout mettre sur la table jour après jour. Quel pied ! Je me sens comme le moine volant dans Tintin au Tibet...
Mes voeux de bonheur et de santé je les adresse tous les jours de l'année, et du fond de mon âme, à celles et ceux que j'aime et qui se soucient de mon sort. Ce serait leur faire insulte de gérer mes ami(e)s format publipostage.
Sans compter que quelqu'un m'a dit un jour que les bons voeux, ça porte la poisse. Dont acte ;))
Rédigé le 02 janvier 2008 dans Ethnico-psycho-socio' | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
Balises: //foutintin.blogspot.com/, Charlie en Particulier, Eric Bompard, L'Occitane, Renaud Pellegrino, Tintin au Tibet, Yves Rocher
Les commentaires récents